Gerald Gardner

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Egalement connu sous un Nom d'Art, Scire.

Affirmant avoir été initié à la Wica en 1939 dans un coven sorcier de la région de New Forest dans le Sud de l’Angleterre, il est responsable de la popularisation de la Wica, la tradition d’un groupe sorcier du Hampshire, dans le Royaume Uni puis dans le monde.


Livres

Lors d’un voyage en mer en 1938, Gerald a commencé à écrire un roman appelé « A Goddess Arrives ». Ce livre, écrit plus d’un an avant son initiation, montre qu’il connaissait déjà bien l’ancienne religion matriarcale.[1]

  • Witchcraft Today (1954)
  • The Meaning of Witchcraft (1959)


Dernières années, l'Ile de Man

Sur l’Ile de Man, Gérald ne se déplaçait qu’avec son vélo, dont il se servait tous les jours, surtout pour faire le trajet entre chez lui et son musée. On pouvait le voir dévaler les rues les cheveux au vent.[2]


Particularités physiques

  • Gerald Gardner avait les deux avants bras tatoués, une petite dague sur le bras gauche et un lutin sur la jambe gauche.[3]


Le Livre des Ombres


Ce que Gardner pensait des rituels

Frederic Lamond rapporte :

Certains ont écrit que Gérald Gardner n'aimait pas la structure informelle du New Forest coven/groupe/ ou ce que vous voulez.
Ce n'est pas vrai. Gérald Gardner n'était en aucune manière obnubilé par le rituel, il considérait le rituel que comme un outil
dont les gens se servaient pour obtenir un état modifié de conscience.
Son rituel d'initiation, tout improvisé qu’il puisse avoir été, lui a fait certainement une grande impression, puisqu’il a déclaré :
« j’ai trouvé là tout ce que j'avais cherché toute ma vie ». Cela peut avoir été le rituel lui-même ou, peut être, c'était parce qu'il
a été initié par une femme représentant la Déesse.
Quand j'ai été initié, le but des travaux de Pleine Lune du coven de lune était de lever de la puissance pour des guérisons
et des guérisons à distance et parfois pour dépasser les ego.
C'est tellement en opposition avec l'idéologie matérialiste Occidentale que Gérald Gardner a estimé que les gens issus de cette culture
avaient besoin de rituels assez forts pour parvenir à un état modifié de conscience et ramollir leur incrédulité face à l'efficacité de magie :
d’où les rituels écrits dans le BoS. Mais, il a aussi écrit dans le BoS : « Alors que vous aurez de l’expérience »
(pour lever de la puissance et de l’envoyer) « vous pourrez graduellement vous détacher du rituel et finalement vous en passer totalement.
Mais les nouveaux doivent pratiquer le rituel en entier ».[4]


Gerald Gardner a-t'il tout inventé ?

Frederic Lamond rapporte :

Gerald Gardner passait les étés à son Musée de Sorcellerie sur l’Ile de Man, mais il a passé l’hiver 1957-58 dans son appartement de Holland Parc
et a ritualisé avec notre coven à Bricket Wood. Après la petite fête, il avait l'habitude de nous raconter des histoires parlant de ce qui se passait avant la « période des bûchers ».

A cette époque, j'étais plutôt cynique au sujet de ces histoires et je me disais : « Le bon papy ! Il fait de gros efforts pour nous persuader
qu'il y a une tradition remontant au Moyen âge, voir même à l’Age de Pierre, alors que nous savons tous que c'est tout à fait impossible à prouver
et que les traditions familiales actuelles ne doivent pas remonter bien plus loin que le revival occultiste des années 1890 ».[5]
Gerald Gardner n'a pas inventé une néo-sorcellerie, même si lui et Doreen Valiente ont regroupé les rituels du BoS en empruntant à la Franc-maçonnerie
la Clef de Salomon au « Book of Law » et à la « Gnostic Mass » d’Aleister Crowley.

Ronald Hutton et Philip Heselton ont fait de nombreuses recherches et ont trouvé que le New Forest coven, où Gerald Gardner a été initié en décembre 1939
(ou peut être septembre), existait avant lui.

Ce n'était pas non plus l’unique coven néo-sorcier à cette époque. Quant à dire si le New Forest coven ou d’autres coven néo-sorciers existaient avant les années 1920,
ou au maximum dans les années 1890, est une question que je laisse aux historiens.

Il n’y avait certainement que très peu, sinon aucun lien avec la sorcellerie de village traditionnelle, puisque Gerald Gardner n’y connaissait rien en matière de simples,
de magie météorologique ou de la technique des chuchoteurs, qui étaient depuis toujours des techniques des sorcières de village en Angleterre et dans les autres pays d’Europe.


Mort de Donna Gardner

Lois Bourne raconte :

Le 30 janvier 1960 Donna, la femme de Gerald Gardner est décédée au Nobles Hospital sur l’Ile de Man.
Jack Bracelin m’a téléphoné et m’a demandé de prendre un avion et d’aller réconforter Gerald ainsi que
de trouver quelqu’un pour s’occuper de lui. Jack a ensuite décidé de m’accompagner et nous avons donc
pris tous deux ensemble l’avion pour l’Ile de Man. Nous avons été accueillis à l’aéroport par Gérald et
le fidèle M. Gobley.
Gerald était en larmes et excédé mais aussi faible et vulnérable. Sa situation dans cette période difficile
me bouleversait. Il n’est jamais facile de gérer la perte d’un être cher, mais lorsqu’on est âgé et moins
alerte l’épreuve est encore plus lourde.
Janvier n’est pas un mois agréable sur cette île balayée par les vents. Il faisait très froid et le seul
chauffage dans la maison de Gerald était un petit radiateur électrique qui n’était absolument pas adapté.
Je ne pouvais pas laisser seul cet homme âgé et asthmatique. Jack qui tenait énormément à son confort a
trouvé le manque de chauffage insupportable et nous a quittés après deux jours, me laissant seule pour aider
Gerald dans ses difficultés.
Je suis restée environ dix jours, et avec l’aide de mme Gobley nous avons réussi à trouver une veuve à
Castletown qui a accepté de s’occuper du ménage de Gerald. Je ne me souviens plus de son nom, mais je me
rappelle qu’elle était très organisée, efficace et une très bonne cuisinière. Elle s’est tout de suite mise
à l’ouvrage. J’ai passé la plus grande partie de mon temps à écouter Gerald parler, les larmes aux yeux, du
bonheur qu’il a eu à vivre avec Donna. Comme cela arrive souvent lors d’un deuil, il avait un grand besoin
de parler du passé et de se rassurer et disant qu’il avait fait tout ce qu’il avait pu pour assurer le bien-être
de sa femme bien aimée. Exprimer son chagrin est une thérapie.
« La Déesse va la chérir » me disait-il. Je me souviens distinctement de ces mots. Même si Donna n’était pas une
séide de la Déesse, il était certain que la Déesse la recevrait et l’aimerait ce que je trouvais très émouvant.
Il a dit qu’il s’est réveillé un matin et a trouvé sur une petite table à côté de son lit un brin de romarin.
Il était frais et vert et il sentait qu’il s’agissait d’une manifestation spirituelle qui avait été laissée par
Donna. Le romarin c’est le souvenir et Donna a toujours aimé le romarin. Il disait que de toutes les plantes réputées
pour avoir un pouvoir divin, le romarin est la plante la plus apte à chasser le mal.[6]


Lignées

Gerald Gardner aurait aurait été initié par Dafo (Edith Woodford-Grimes)

Parmi les femmes qu'il a initiées, on compte (liste non exhaustive) :

  • Philip Heselton cite également Barbara Vickers, qui aurait pris contact avec Gardner entre 1949 et 1952.
  • "Olive Greene" (Il semble que cette personne se serait attiré les bonnes grâces du Coven de Gardner et fait initier dans le but de publier ensuite le Livre des Ombres dans la presse).

Livres


Décès

Gerald Gardner est mort en mer, lors d'un voyage vers le Maghreb où il se rendait régulièrement sur la fin de sa vie pour échapper à la saison froide en Angleterre.


Sépulture

La tombe de Gerald Gardner.

En 1968, Eleanor Bone voyagea en Afrique du Nord pour visiter la tombe de Gerald Gardner à Tunis. Sur place, elle apprit que le cimetière devait être fermé, les tombes déplacées, et que l'endroit allait devenir un parc. Elle leva des fonds dans la communauté Wicca pour s'assurer que la tombe de Gerald Gardner serait déplacée dans un cimetière proche de l'ancienne cité de Carthage, où elle peut encore être visitée aujourd'hui.[7]












Videos


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Articles de journaux concernant Gerald Gardner


Articles connexes


Sources

<references>