« Belisama » : différence entre les versions
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Version du 29 août 2014 à 21:38
Etymologie
Beli-Sama, longtemps considérée comme la Très-Brillante ou la Très-Rayonnante, mais se traduisant plutôt comme la Très-Puissante, bel signifiant l'idée de force, et sama étant un superlatif au féminin.[1] Jan de Vries rapproche l’élément bel de la racine indo-européenne Guel, « briller », tandis que pour Le Roux et Guyonvarc’h, Bel est « la lumière » . Selon eux, la racine indo-européenne bhel insiste, en celtique, sur la notion religieuse de "lumière vive, éclat lumineux" alors que les autres branches indo-européennes se contentent de la simple notion de « pâleur, blancheur ».
Parèdre de Belenos
Elle préside à l'artisanat, aux Beaux Arts, et aux activités domestiques telles que le tissage.
Patronne des sources thermales, elle a une fonction de guérison. Gardienne du feu domestique, elle est aussi la déesse des forgerons.
Les Romains l'assimilèrent à Minerve. Elle possède aussi des caractères de l'Athéna des Grecs.
Sur certains monuments gallo-romains, elle est associée à Mercure et à Vulcain.
Egalement détentrice d'une fonction guerrière, elle est parfois représentée en armes, et dans ce cas associée au dieu Mars.
Yann Brekilien, dans La mythologie celtique assimile Belissama à la déesse triple Brigitte (Brigantia), elle même assimilée avec Boann, Eithné et Etaine.
Il la décrit comme présidant à l'artisanat, aux beaux-arts et aux activités féminines.
Inscriptions épigraphiques
Existence attestée notamment par l'inscription sur une plaque de pierre découverte en 1840 à Vaison-la-Romaine (Vaucluse), dite dédicace de Segomaros, citoyen nîmois lui dédiant un nemeton.
A Saint-Lizier (Ariège), une inscription sur pierre est dédiée à Belisama-Minerva : Minervae / Belisamae / sacrum / Q(uintus) Valerius / Montan[us] / [e]x v[oto] qui signifie "Consacré à Minerve Bélisama. Quintus Valerius Montanus en accomplissement de son voeu".
Toponymie
De nombreux noms de lieux gardent trace du culte qui lui était rendu :
- Bellême (Orne)
- Balesmes (Indre-et-Loire, Haute-Marne)
- Blesmes (Aisne, Marne)
- Blismes (Nièvre)
- Beleymas (Dordogne)
Sources
<references>
- ↑ Dictionnaire de la langue gauloise, Xavier Delamarre.