« Belisama » : différence entre les versions

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[[Fichier:dedicace_segomaros.png|200px|thumb|left|Dédicace de Segomaros. СΕΓΟΜΑΡΟС/ ΟΥΙΛΛΟΝΕΟС/ ΤΟΟΥΤΙΟΥС/ ΝΑΜΑΥСΑΤΙС/ ΕΙѠΡΟΥ ΒΗΛΗ/СΑΜΙ СΟСΙΝ/ ΝΕΜΗΤΟΝ.]]Existence attestée notamment par l'inscription sur une plaque de pierre découverte en 1840 à Vaison-la-Romaine (Vaucluse), dite dédicace de Segomaros, citoyen nîmois lui dédiant un nemeton.
[[Fichier:dedicace_segomaros.png|200px|thumb|left|Dédicace de Segomaros. СΕΓΟΜΑΡΟС/ ΟΥΙΛΛΟΝΕΟС/ ΤΟΟΥΤΙΟΥС/ ΝΑΜΑΥСΑΤΙС/ ΕΙѠΡΟΥ ΒΗΛΗ/СΑΜΙ СΟСΙΝ/ ΝΕΜΗΤΟΝ.]]Existence attestée notamment par l'inscription sur une plaque de pierre découverte en 1840 à Vaison-la-Romaine (Vaucluse), dite dédicace de Segomaros, citoyen nîmois lui dédiant un nemeton.


A Saint-Lizier (Ariège), une inscription sur pierre est dédiée à Belisama-Minerva.
A Saint-Lizier (Ariège), une inscription sur pierre est dédiée à Belisama-Minerva :  Minervae / Belisamae / sacrum / Q(uintus) Valerius / Montan[us] / [e]x v[oto] qui signifie "Consacré à Minerve Bélisama. Quintus Valerius Montanus en accomplissement de son voeu".
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 


==Toponymie==
==Toponymie==

Version du 1 avril 2014 à 18:58

Mythologie gauloise


Etymologie

Beli-Sama, longtemps considérée comme la Très-Brillante ou la Très-Rayonnante, mais se traduisant plutôt comme la Très-Puissante, bel signifiant l'idée de force, et sama étant un superlatif au féminin.[1] Jan de Vries rapproche l’élément bel de la racine indo-européenne Guel, « briller », tandis que pour Le Roux et Guyonvarc’h, Bel est « la lumière » . Selon eux, la racine indo-européenne bhel insiste, en celtique, sur la notion religieuse de "lumière vive, éclat lumineux" alors que les autres branches indo-européennes se contentent de la simple notion de « pâleur, blancheur ».


Parèdre de Belenos


Elle préside à l'artisanat, aux Beaux Arts, et aux activités domestiques telles que le tissage. Patronne des sources thermales, elle a une fonction de guérisseuse. Gardienne du feu domestique, elle est aussi la déesse des forgerons.


Les Romains l'assimilèrent à Minerve. Elle possède aussi des caractères de l'Athéna des Grecs. Sur certains monuments gallo-romains, elle est associée à Mercure et à Vulcain. Egalement détentrice d'une fonction guerrière, elle est parfois représentée en armes, et dans ce cas associée au dieu Mars.

Yann Brekilien, dans La mythologie celtique assimile Belissama à la déesse triple Brigitte (Brigantia), elle même assimilée avec Boann, Eithné et Etaine. Il la décrit comme présidant à l'artisanat, aux beaux-arts et aux activités féminines.

Inscriptions épigraphiques

Dédicace de Segomaros. СΕΓΟΜΑΡΟС/ ΟΥΙΛΛΟΝΕΟС/ ΤΟΟΥΤΙΟΥС/ ΝΑΜΑΥСΑΤΙС/ ΕΙѠΡΟΥ ΒΗΛΗ/СΑΜΙ СΟСΙΝ/ ΝΕΜΗΤΟΝ.

Existence attestée notamment par l'inscription sur une plaque de pierre découverte en 1840 à Vaison-la-Romaine (Vaucluse), dite dédicace de Segomaros, citoyen nîmois lui dédiant un nemeton.

A Saint-Lizier (Ariège), une inscription sur pierre est dédiée à Belisama-Minerva : Minervae / Belisamae / sacrum / Q(uintus) Valerius / Montan[us] / [e]x v[oto] qui signifie "Consacré à Minerve Bélisama. Quintus Valerius Montanus en accomplissement de son voeu".

Toponymie

De nombreux noms de lieux gardent trace du culte qui lui était rendu :

  • Bellême (Orne)
  • Balesmes (Indre-et-Loire, Haute-Marne)
  • Blesmes (Aisne, Marne)
  • Blismes (Nièvre)
  • Beleymas (Dordogne)

Sources

<references>

  1. Dictionnaire de la langue gauloise, Xavier Delamarre.