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[[mythologie grecque]]
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== Mythes ==


Un jour qu'[[Athéna]] était allée dans la forge d'Héphaïstos lui commander des armes, celui-ci lui déclara sa flamme. Elle s'enfuit, il courut après elle et, tout boiteux qu'il était, il la rattrapa, la saisit dans ses bras… Mais Athéna savait se battre. La lutte était si ardente et si chaude qu'Héphaïstos répandit sa semence sur la cuisse de la déesse. Dégoûtée, elle l'essuya avec un flocon de [[laine]] qu'elle jeta par terre. [[Gaïa]] en fut fécondée. Il en sorti un garçon, qui fut nommé [[Erichthonios]] pour rappeler sa double origine lainière et terrienne, et qu'[[Athéna]] reconnut comme son fils. Craignant la jalousie des autres déesses, et sans doute cette idée fixe de [[Zeus]] de voir paraître un descendant qui le détrônerait, elle résolut qu'il serait élevé secrètement. Elle l'enferma dans un panier et le confia aux trois filles de Cécrops, avec interdiction d'ouvrir. L'une d'elles, Aglauros, ne put résister… Avec la complicité d'une de ses sœurs, on ne sait trop laquelle, elle ouvrit le panier. Et ce qu'elles virent… Eh bien, on ne le sait pas très bien non plus. Un [[serpent]]? Un enfant endormi avec un serpent enroulé autour de lui? Un enfant dont les jambes n'étaient qu'une queue de serpent? Toujours est-il qu'elles furent épouvantées et qu'elles se précipitèrent du haut du rocher de la future [[Acropole]]. Le [[serpent]] demeura comme un des emblèmes d'Athéna: on pouvait le voir derrière le bouclier de la statue d'Athéna Parthénos. Quant à [[Erichthonios]], il survécut à cet accident et devint roi d'[[Athènes]].<ref>Jean Duché, La Mythologie racontée à Juliette, Robert Laffont (1977)</ref>
Un jour qu'[[Athéna]] était allée dans la forge d'Héphaïstos lui commander des armes, celui-ci lui déclara sa flamme. Elle s'enfuit, il courut après elle et, tout boiteux qu'il était, il la rattrapa, la saisit dans ses bras… Mais Athéna savait se battre. La lutte était si ardente et si chaude qu'Héphaïstos répandit sa semence sur la cuisse de la déesse. Dégoûtée, elle l'essuya avec un flocon de [[laine]] qu'elle jeta par terre. [[Gaïa]] en fut fécondée. Il en sorti un garçon, qui fut nommé [[Erichthonios]] pour rappeler sa double origine lainière et terrienne, et qu'[[Athéna]] reconnut comme son fils. Craignant la jalousie des autres déesses, et sans doute cette idée fixe de [[Zeus]] de voir paraître un descendant qui le détrônerait, elle résolut qu'il serait élevé secrètement. Elle l'enferma dans un panier et le confia aux trois filles de Cécrops, avec interdiction d'ouvrir. L'une d'elles, Aglauros, ne put résister… Avec la complicité d'une de ses sœurs, on ne sait trop laquelle, elle ouvrit le panier. Et ce qu'elles virent… Eh bien, on ne le sait pas très bien non plus. Un [[serpent]]? Un enfant endormi avec un serpent enroulé autour de lui? Un enfant dont les jambes n'étaient qu'une queue de serpent? Toujours est-il qu'elles furent épouvantées et qu'elles se précipitèrent du haut du rocher de la future [[Acropole]]. Le [[serpent]] demeura comme un des emblèmes d'Athéna: on pouvait le voir derrière le bouclier de la statue d'Athéna Parthénos. Quant à [[Erichthonios]], il survécut à cet accident et devint roi d'[[Athènes]].<ref>Jean Duché, La Mythologie racontée à Juliette, Robert Laffont (1977)</ref>


== Hymne homérique ==


article connexes :
Traduction par Leconte de Lisle.


[[Vulcain]], [[forge]], [[feu]]
''À Hèphaistos''


Sources
Chante le très habile Hèphaistos, [[Muse]] harmonieuse, lui qui, avec Athènaiè aux yeux clairs, enseigna, sur la terre, les illustres travaux aux hommes qui, auparavant, habitaient les antres des montagnes, comme des bêtes fauves.
 
Maintenant, instruits par l’illustre ouvrier Hèphaistos, ils passent aisément toutes les années et leur vie entière, tranquilles, dans leurs demeures.
 
Sois propice, ô Hèphaistos ! Donne la vertu et la félicité !
 
 
== Article connexes ==
 
[[Vulcain]], [[forge]], [[feu]], [[Pandore]]
 
== Sources ==


<references>
<references>

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Portail:Mythologie grecque

Mythes

Un jour qu'Athéna était allée dans la forge d'Héphaïstos lui commander des armes, celui-ci lui déclara sa flamme. Elle s'enfuit, il courut après elle et, tout boiteux qu'il était, il la rattrapa, la saisit dans ses bras… Mais Athéna savait se battre. La lutte était si ardente et si chaude qu'Héphaïstos répandit sa semence sur la cuisse de la déesse. Dégoûtée, elle l'essuya avec un flocon de laine qu'elle jeta par terre. Gaïa en fut fécondée. Il en sorti un garçon, qui fut nommé Erichthonios pour rappeler sa double origine lainière et terrienne, et qu'Athéna reconnut comme son fils. Craignant la jalousie des autres déesses, et sans doute cette idée fixe de Zeus de voir paraître un descendant qui le détrônerait, elle résolut qu'il serait élevé secrètement. Elle l'enferma dans un panier et le confia aux trois filles de Cécrops, avec interdiction d'ouvrir. L'une d'elles, Aglauros, ne put résister… Avec la complicité d'une de ses sœurs, on ne sait trop laquelle, elle ouvrit le panier. Et ce qu'elles virent… Eh bien, on ne le sait pas très bien non plus. Un serpent? Un enfant endormi avec un serpent enroulé autour de lui? Un enfant dont les jambes n'étaient qu'une queue de serpent? Toujours est-il qu'elles furent épouvantées et qu'elles se précipitèrent du haut du rocher de la future Acropole. Le serpent demeura comme un des emblèmes d'Athéna: on pouvait le voir derrière le bouclier de la statue d'Athéna Parthénos. Quant à Erichthonios, il survécut à cet accident et devint roi d'Athènes.[1]

Hymne homérique

Traduction par Leconte de Lisle.

À Hèphaistos

Chante le très habile Hèphaistos, Muse harmonieuse, lui qui, avec Athènaiè aux yeux clairs, enseigna, sur la terre, les illustres travaux aux hommes qui, auparavant, habitaient les antres des montagnes, comme des bêtes fauves.

Maintenant, instruits par l’illustre ouvrier Hèphaistos, ils passent aisément toutes les années et leur vie entière, tranquilles, dans leurs demeures.

Sois propice, ô Hèphaistos ! Donne la vertu et la félicité !


Article connexes

Vulcain, forge, feu, Pandore

Sources

<references>

  1. Jean Duché, La Mythologie racontée à Juliette, Robert Laffont (1977)