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Renvoyer [[[les Gardiens]], et fermer le cercle magique ; les gens demeurent ensuite, pour] festoyer et danser.
Renvoyer [[[les Gardiens]], et fermer le cercle magique ; les gens demeurent ensuite, pour] festoyer et danser.
== Imbolg, 2 Février ==
'''Janet et Stewart Farrar'''<ref>A Witches Bible, Janet et Stewart Farrar</ref>
''Préparation''
La Grande Prêtresse choisit deux [[Sorcière|Sorcières]] du [[coven]] pour représenter, avec elle, la [[triple Déesse]] : [[Jeune Fille]] (enchantement), [[Mère]] (maturité) et [[Aïeule]] (sagesse). Elle distribue les trois rôles à sa guise.
Une [[couronne de lumière]] est apprêtée pour la Mère, et laissée sur ou près de l'[[autel]]. Traditionnellement la couronne porte des [[Bougie|bougies]] que l'on allume durant le [[rituel]] ; mais il convient d'être prudent, et certaines personnes peuvent trouver cela inquiétant. Si on fabrique une couronne de bougies, elle doit les maintenir assez fermement pour qu'elles ne vacillent pas, et elle doit également incorporer de quoi protéger les cheveux des coulures de [[cire]].
La pratique nous a montré que les bougies d'anniversaire sont idéales pour la Couronne de Lumière. Elles ne pèsent rien, ne font quasiment pas de coulures, et brûlent juste assez longtemps pour les besoins du rituel. (...) Il est également possible de se fabriquer une couronne munie non pas de bougies, mais de miroirs.
On façonne pour Imbolg une figure féminine à partir d'un petit fagot de paille auquel on fabrique des vêtements de femme. On appelle cette figurine une "[[Biddy]]", ou "[[Brìdeòg]]" en [[Gaëlique]].
Il vous faudra aussi une [[Baguette phallique|baguette de forme phallique]], qui pourra être un simple bâton de la même taille que la "Biddy" ; cela dit, puisque le Livre des Ombres parle d'utiliser une baguette phallique dans plusieurs rituels, cela peut valoir le coup de s'en fabriquer une version permanente. La nôtre est une branche mince surmontée d'une pomme de pin collée ; des rubans noirs et blancs se croisent en spirale le long de la baguette.
La Biddy et la baguette doivent être déposés près de l'autel, avec deux bougies éteintes dans des [[Chandelier|chandeliers]].
On pose aussi à proximité de l'autel un petit bouquet de plantes et fleurs printanières, si toutefois vous pouvez vous en procurer. Ce bouquet sera pour la Sorcière qui jouera le rôle de la Jeune Fille ; on préparera aussi une étoffe ou une cape de couleur sombre pour l'Aïeule.
On dépose également le [[balai]] près de l'autel.
Le [[chaudron]], avec une bougie allumée à l'intérieur, est placé près de la bougie du Sud. Près de lui, on place trois ou quatre branches de plantes persistantes comme du [[houx]], du [[lierre]], du [[gui]], du [[romarin]]...
Si comme nous, vous suivez la tradition consistant à garder l'[[arbre de Noël]] (sans ses décorations mais toujours illuminé de guirlandes) dans la maison jusqu'à Imbolg, il faudrait si possible ritualiser dans la pièce où il se trouve, et que ses lumières soient allumées.
''Le Rituel''
Le rituel d'ouverture est un peu raccourci. Le Grand Prêtre ne fait pas [[Descente de la Lune|Descendre La Lune]] sur la Grande Prêtresse, et il ne prononce pas non plus l'invocation du Grand Dieu [[Cernunnos]] ; la [[charge]] n'est pas non plus déclamée pour le moment, cela aura lieu plus tard dans le rituel.
Après la [[Rune des Sorcières]], tous les partenaires magiques du coven (y compris la Grande Prêtresse et le Grand Prêtre) dansent dos à dos, par couples, les bras entrelacés par les coudes. Ceux qui n'ont pas de partenaire dansent seuls, et après un moment les couples se défont pour se recombiner avec ceux qui dansaient seuls, afin que tout le monde ait pu participer au final.
Lorsque la Grande Prêtresse décide d'arrêter la [[danse]], les membres du coven se placent en cercle, tournés vers l'intérieur. Le Grand Prêtre se tient dos à l'autel, et la Grande Prêtresse lui fait face.
Le Grand Prêtre lui donne le [[Quintuple Baiser]] ; puis elle lui donne à son tour le Quintuple Baiser. Le Grand Prêtre prend la baguette dans sa main [[droite]] (''ndt : pas la baguette phallique, mais la baguette habituelle du coven''), le [[fouet]] dans sa main gauche, et adopte la [[posture d'Osiris]].
La Grande Prêtresse, faisant face au Grand Prêtre qui se tient debout devant l'autel, invoque :
Terrible Seigneur de la [[Mort]] et de la Résurrection,
Seigneur de la Vie, Donneur de Vie,
Seigneur en nous, dont le nom est le Mystère des Mystères,
Encourage nos cœurs,
Laisse la Lumière se cristalliser dans notre sang,
Nous emplissant de [[résurrection]] ;
Car il n'y a aucune part de nous qui ne vienne pas des Dieux.
Descends, nous t'en prions, sur ton serviteur et prêtre.
Le Grand Prêtre dessine le [[Pentagramme d'Invocation de la Terre]], dans l'air devant la Grande Prêtresse, et dit : "Sois bénie".
Le Grand Prêtre s'écarte de quelques pas en gardant la position d'Osiris pendant que la Grande Prêtresse et les femmes du coven préparent "[[le lit de Brigid]]". Elles étendent la Biddy et la baguette phallique côte à côte au centre du cercle, en plaçant leurs têtes vers l'autel. Elles posent les deux bougies de chaque côte du "lit" et les allument.
La GPS et les femmes restent près du "lit" et disent ensemble :
[[Brid]] est venue, Brid est la bienvenue !
Brid est venue, Brid est la bienvenue !
Brid est venue, Brid est la bienvenue !
Le Grand Prêtre repose sa baguette et son fouet sur l'autel. La Grande Prêtresse appelle les deux femmes qu'elle a choisies ; elles prennent maintenant les rôles de la Triple Déesse.
La Mère se tient dos au centre de l'autel, et le Grand Prêtre pose sur sa tête la Couronne de Lumière. La Jeune Fille et l'Aïeule arrangent ses [[cheveux]] d'une manière convenable, et le Grand Prêtre allume la couronne.
L'Aïeule se tient ensuite à la gauche de la Mère, où le Grand Prêtre et la Jeune Fille la drapent dans le châle où la cape sombre.
La Jeune Fille se tient ensuite à la droite de la Mère, et le Grand Prêtre lui donne le bouquet.
Le Grand Prêtre se rend au Sud, où il déclame, faisant face aux trois femmes :
Voici la Déesse à la forme triple ;
Elle qui est toujours Trois, Jeune Fille, Mère et Aïeule ;
Et pourtant, toujours Une.
Car sans le Printemps il ne peut y avoir d'Eté,
Sans l'Eté, pas d'Hiver,
Sans Hiver, pas de retour du Printemps.
Le Grand Prêtre déclame alors entièrement la [[Charge]], depuis "Ecoutez les mots de la Grande Mère", jusqu'à "ce qui est atteint au bout du désir", mais en remplaçant "Je", "Moi", "mon", "ma", par "Elle", "son", "sa", et ainsi de suite.
Lorsqu'il a terminé, la Jeune Fille prend le balai et marche lentement le long du Cercle, balayant rituellement tout ce qui est vieux et obsolète hors du cercle. La Mère et l'Aïeule marchent derrière elle en procession. La Jeune Fille repose ensuite le balai, et les trois femmes reprennent leurs places initiales devant l'autel.
Le Grand Prêtre se tourne alors et s'agenouille devant le chaudron. Il prend tour à tour chacune des brindilles de feuillage persistant, y met le feu avec la bougie du chaudron, les souffle aussitôt et les place dans le chaudron près de la bougie. (Nous conseillons de se limiter à cette crémation symbolique lors d'un rituel en appartement, à cause de la fumée ; en extérieur, ou dans une pièce très vaste, on pourra se permettre de les brûler entièrement.)
Tout en faisant cela, il déclame :
Nous bannissons ainsi l'hiver,
Nous accueillons ainsi le printemps ;
Faites vos adieux à ce qui est mort,
Souhaitez la bienvenue à tout ce qui vit.
Nous bannissons ainsi l'hiver,
Nous accueillons ainsi le printemps !
Le Grand Prêtre s'approche ensuite de la Mère, souffle les bougies de sa couronne de lumière, et la retire de sa tête. Sur ce signal, la Jeune Fille repose son bouquet, et l'Aïeule enlève son châle. Tous les objets sont reposés près de l'autel.
Le Grand Prêtre s'écarte un peu sur le côté, et les trois femmes ramassent la Biddy, la baguette phallique et les bougies, qu'elles éteignent au passage, pour les reposer près de l'autel.
On procède à présent au [[Grand Rite]].
Après [[les Gâteaux et le Vin]], on peut s'adonner au [[Jeu des Bougies]], très approprié pour [[Imbolg]]. Les hommes s'assoient en cercle, tournés vers l'intérieur, assez près les uns des autres, et les femmes se tiennent debout derrière eux. Les hommes se passent une bougie allumée de main en main, [[Deosil|dans le sens des aiguilles d'une montre]], pendant que les femmes (sans entrer dans le cercle des hommes), se penchent pour essayer de souffler la bougie. Lorsqu'une des femmes y arrive, elle donne trois petits coups de fouet à l'homme qui la tenait, et il lui donne en retour le Quintuple Baiser. La bougie est alors rallumée, et le jeu continue.
Si la coutume consistant à garder l'arbre de Noël a été observée, il doit alors être enlevé de la maison le plus tôt possible après le rituel.




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== Bibliographie ==
== Bibliographie ==
* Livre des Ombres gardnérien<ref>http://www.sacred-texts.com/pag/gbos/index.htm</ref>
* Livre des Ombres gardnérien<ref>http://www.sacred-texts.com/pag/gbos/index.htm</ref>
* A Witches Bible, Janet et Stewart Farrar
* Witch Crafting, Phyllis Currot
* Witch Crafting, Phyllis Currot



Version du 30 janvier 2015 à 20:30

Rituel de Sabbat : Veille de Février

Livre des Ombres gardnérien (1949)[1]

Après l’ouverture habituelle, tous sont doublement purifiés [c’est à dire, par quatre-vingt coups de fouet].

Dansez en rond hors du cercle, la Grande Prêtresse est ceinte de l’épée et la tire de son fourreau, tenant la baguette phallique dans sa main gauche.

Entrez dans le cercle.

Le Magus adopte la position du Dieu.

La Grande Prêtresse lui donne le Quintuple Baiser, et invoque :

« Redoutable Seigneur de la mort et de la Résurrection, vie et donneur de vie, Seigneur en nous-mêmes, dont le nom est Mystère des Mystères, encourage nos cœurs. Que la Lumière se cristallise dans notre sang, nous emplissant de Résurrection, car il n’est nulle part de nous qui ne soit pas divine. Descends, nous t’en prions, sur ton serviteur et Prêtre [Nom]. »

Tous seront purifiés en sacrifice devant lui. Il purifie ensuite la Grande Prêtresse de ses propres mains, ainsi que les autres s’il le veut.

Bénir les Gâteaux et le Vin.

Opérer le Grand Rite si possible, symboliquement ou en actes.

On procède à des jeux autant qu’on le désire.

Renvoyer [[[les Gardiens]], et fermer le cercle magique ; les gens demeurent ensuite, pour] festoyer et danser.


Imbolg, 2 Février

Janet et Stewart Farrar[2]

Préparation

La Grande Prêtresse choisit deux Sorcières du coven pour représenter, avec elle, la triple Déesse : Jeune Fille (enchantement), Mère (maturité) et Aïeule (sagesse). Elle distribue les trois rôles à sa guise.

Une couronne de lumière est apprêtée pour la Mère, et laissée sur ou près de l'autel. Traditionnellement la couronne porte des bougies que l'on allume durant le rituel ; mais il convient d'être prudent, et certaines personnes peuvent trouver cela inquiétant. Si on fabrique une couronne de bougies, elle doit les maintenir assez fermement pour qu'elles ne vacillent pas, et elle doit également incorporer de quoi protéger les cheveux des coulures de cire.

La pratique nous a montré que les bougies d'anniversaire sont idéales pour la Couronne de Lumière. Elles ne pèsent rien, ne font quasiment pas de coulures, et brûlent juste assez longtemps pour les besoins du rituel. (...) Il est également possible de se fabriquer une couronne munie non pas de bougies, mais de miroirs.

On façonne pour Imbolg une figure féminine à partir d'un petit fagot de paille auquel on fabrique des vêtements de femme. On appelle cette figurine une "Biddy", ou "Brìdeòg" en Gaëlique.

Il vous faudra aussi une baguette de forme phallique, qui pourra être un simple bâton de la même taille que la "Biddy" ; cela dit, puisque le Livre des Ombres parle d'utiliser une baguette phallique dans plusieurs rituels, cela peut valoir le coup de s'en fabriquer une version permanente. La nôtre est une branche mince surmontée d'une pomme de pin collée ; des rubans noirs et blancs se croisent en spirale le long de la baguette.

La Biddy et la baguette doivent être déposés près de l'autel, avec deux bougies éteintes dans des chandeliers.

On pose aussi à proximité de l'autel un petit bouquet de plantes et fleurs printanières, si toutefois vous pouvez vous en procurer. Ce bouquet sera pour la Sorcière qui jouera le rôle de la Jeune Fille ; on préparera aussi une étoffe ou une cape de couleur sombre pour l'Aïeule.

On dépose également le balai près de l'autel.

Le chaudron, avec une bougie allumée à l'intérieur, est placé près de la bougie du Sud. Près de lui, on place trois ou quatre branches de plantes persistantes comme du houx, du lierre, du gui, du romarin...

Si comme nous, vous suivez la tradition consistant à garder l'arbre de Noël (sans ses décorations mais toujours illuminé de guirlandes) dans la maison jusqu'à Imbolg, il faudrait si possible ritualiser dans la pièce où il se trouve, et que ses lumières soient allumées.

Le Rituel

Le rituel d'ouverture est un peu raccourci. Le Grand Prêtre ne fait pas Descendre La Lune sur la Grande Prêtresse, et il ne prononce pas non plus l'invocation du Grand Dieu Cernunnos ; la charge n'est pas non plus déclamée pour le moment, cela aura lieu plus tard dans le rituel.

Après la Rune des Sorcières, tous les partenaires magiques du coven (y compris la Grande Prêtresse et le Grand Prêtre) dansent dos à dos, par couples, les bras entrelacés par les coudes. Ceux qui n'ont pas de partenaire dansent seuls, et après un moment les couples se défont pour se recombiner avec ceux qui dansaient seuls, afin que tout le monde ait pu participer au final.

Lorsque la Grande Prêtresse décide d'arrêter la danse, les membres du coven se placent en cercle, tournés vers l'intérieur. Le Grand Prêtre se tient dos à l'autel, et la Grande Prêtresse lui fait face.

Le Grand Prêtre lui donne le Quintuple Baiser ; puis elle lui donne à son tour le Quintuple Baiser. Le Grand Prêtre prend la baguette dans sa main droite (ndt : pas la baguette phallique, mais la baguette habituelle du coven), le fouet dans sa main gauche, et adopte la posture d'Osiris.

La Grande Prêtresse, faisant face au Grand Prêtre qui se tient debout devant l'autel, invoque :

Terrible Seigneur de la Mort et de la Résurrection, Seigneur de la Vie, Donneur de Vie, Seigneur en nous, dont le nom est le Mystère des Mystères, Encourage nos cœurs, Laisse la Lumière se cristalliser dans notre sang, Nous emplissant de résurrection ; Car il n'y a aucune part de nous qui ne vienne pas des Dieux. Descends, nous t'en prions, sur ton serviteur et prêtre.

Le Grand Prêtre dessine le Pentagramme d'Invocation de la Terre, dans l'air devant la Grande Prêtresse, et dit : "Sois bénie".

Le Grand Prêtre s'écarte de quelques pas en gardant la position d'Osiris pendant que la Grande Prêtresse et les femmes du coven préparent "le lit de Brigid". Elles étendent la Biddy et la baguette phallique côte à côte au centre du cercle, en plaçant leurs têtes vers l'autel. Elles posent les deux bougies de chaque côte du "lit" et les allument.

La GPS et les femmes restent près du "lit" et disent ensemble :

Brid est venue, Brid est la bienvenue ! Brid est venue, Brid est la bienvenue ! Brid est venue, Brid est la bienvenue !

Le Grand Prêtre repose sa baguette et son fouet sur l'autel. La Grande Prêtresse appelle les deux femmes qu'elle a choisies ; elles prennent maintenant les rôles de la Triple Déesse.

La Mère se tient dos au centre de l'autel, et le Grand Prêtre pose sur sa tête la Couronne de Lumière. La Jeune Fille et l'Aïeule arrangent ses cheveux d'une manière convenable, et le Grand Prêtre allume la couronne.

L'Aïeule se tient ensuite à la gauche de la Mère, où le Grand Prêtre et la Jeune Fille la drapent dans le châle où la cape sombre.

La Jeune Fille se tient ensuite à la droite de la Mère, et le Grand Prêtre lui donne le bouquet.

Le Grand Prêtre se rend au Sud, où il déclame, faisant face aux trois femmes :

Voici la Déesse à la forme triple ; Elle qui est toujours Trois, Jeune Fille, Mère et Aïeule ; Et pourtant, toujours Une. Car sans le Printemps il ne peut y avoir d'Eté, Sans l'Eté, pas d'Hiver, Sans Hiver, pas de retour du Printemps.

Le Grand Prêtre déclame alors entièrement la Charge, depuis "Ecoutez les mots de la Grande Mère", jusqu'à "ce qui est atteint au bout du désir", mais en remplaçant "Je", "Moi", "mon", "ma", par "Elle", "son", "sa", et ainsi de suite.

Lorsqu'il a terminé, la Jeune Fille prend le balai et marche lentement le long du Cercle, balayant rituellement tout ce qui est vieux et obsolète hors du cercle. La Mère et l'Aïeule marchent derrière elle en procession. La Jeune Fille repose ensuite le balai, et les trois femmes reprennent leurs places initiales devant l'autel.

Le Grand Prêtre se tourne alors et s'agenouille devant le chaudron. Il prend tour à tour chacune des brindilles de feuillage persistant, y met le feu avec la bougie du chaudron, les souffle aussitôt et les place dans le chaudron près de la bougie. (Nous conseillons de se limiter à cette crémation symbolique lors d'un rituel en appartement, à cause de la fumée ; en extérieur, ou dans une pièce très vaste, on pourra se permettre de les brûler entièrement.)

Tout en faisant cela, il déclame :

Nous bannissons ainsi l'hiver, Nous accueillons ainsi le printemps ; Faites vos adieux à ce qui est mort, Souhaitez la bienvenue à tout ce qui vit. Nous bannissons ainsi l'hiver, Nous accueillons ainsi le printemps !

Le Grand Prêtre s'approche ensuite de la Mère, souffle les bougies de sa couronne de lumière, et la retire de sa tête. Sur ce signal, la Jeune Fille repose son bouquet, et l'Aïeule enlève son châle. Tous les objets sont reposés près de l'autel.

Le Grand Prêtre s'écarte un peu sur le côté, et les trois femmes ramassent la Biddy, la baguette phallique et les bougies, qu'elles éteignent au passage, pour les reposer près de l'autel.

On procède à présent au Grand Rite.

Après les Gâteaux et le Vin, on peut s'adonner au Jeu des Bougies, très approprié pour Imbolg. Les hommes s'assoient en cercle, tournés vers l'intérieur, assez près les uns des autres, et les femmes se tiennent debout derrière eux. Les hommes se passent une bougie allumée de main en main, dans le sens des aiguilles d'une montre, pendant que les femmes (sans entrer dans le cercle des hommes), se penchent pour essayer de souffler la bougie. Lorsqu'une des femmes y arrive, elle donne trois petits coups de fouet à l'homme qui la tenait, et il lui donne en retour le Quintuple Baiser. La bougie est alors rallumée, et le jeu continue.

Si la coutume consistant à garder l'arbre de Noël a été observée, il doit alors être enlevé de la maison le plus tôt possible après le rituel.


Imbolc

Phyllis Curott[3]

Travaillez avec des couleurs chaleureuse et lumineuses: Orange, jaune, rouge. Ayez assez de bougies pour chaque personne présente et placez-les autour de vous comme pour former un cercle. Si vous êtes seul, ayez au moins huit bougies blanches, jaunes ou oranges afin de créer le cercle autour de vous. Au centre de l'autel, placez une bougie jaune dans le chaudron qui symbolise le Soleil / le Grain / le Dieu grandissant dans l'Univers / la Terre / le Ventre de la Déesse.

A Imbolc, nous honorons la Déesse Brigitte, la muse des poètes et des artistes; elle est aussi la Déesse du Feu, des puits sacrés, de la guérison, des forgerons (qui travaillent le métal, lequel est symbole des civilisations créées.) Vous pouvez travailler avec les différents aspects de Celle-ci, mais dans le rituel qui suit, on se focalise sur celui de la Muse.

Offrez à Brigitte un gage artistique: au poème ou un passage d'un texte, une chanson que vous ou quelqu'un d'autre a été écrite afin d'être chantée ou jouée, une peinture, une photographie, ou toutes autres formes expressions artistiques, y compris la nourriture que vous avez préparé. Placez les sur l'autel.

Projetez le cercle au nom de Brigitte et du Dieu qui grandit dans son ventre. Déclarez l'objet du cercle :

"C'est Imbolc, la nuit où une nouvelle vie s'agite dans le ventre.

La lumière devient forte et la Terre s'éveille de son sommeil hivernal. Les premiers signes de la vie renaissante apparaissent et nous comblent d'espoirs. Mais les nuits sont froides et sombres, et les jours nous apportent encore de la neige. Les réserves s'épuisent lentement et nous nous sentons enfermés. Mais les feux brûlent et nous apportent l'espoir et la chaleur. Et nous venons ensemble attiser les feux en nous qui rayonnent sur nous tous, un grand feu ardent qui éclairera le monde avec l'amour et la joie. Nous offrons la clarté de nos âmes aux autres et à la Déesse qui nous nourris tous de lumière."

Invoquez Brigitte et le Dieu qui grandit a l'intérieur. Les bougies sur l'autel doivent être donnée de main à main et chaque personne doit graver sur leur bougie leur nom et le désir qu'ils veulent voir réaliser. Vous pouvez chanter pour élever l'énergie lorsque vous gravez : "Une chose en devient une autre, dans la mère, dans la mère". (One thing becomes another, in the Mother, in the Mother).Voyez vos rêves prendre forme, comme le Dieu devenant plus fort chaque jour. Méditez sur comment vous allez faire pour que votre rêve porte ses fruits, comme le ventre de la Déesse où toutes les vies naissent.

Lorsque tout le monde a gravé, Portez le chant a son apogée et envoyez l'énergie aux bougies pendant que vous les tenez contre votre cœur. Chacun à son tour, allumez votre bougie et dites quel est votre souhait. Dites-le fort pour accroître le pouvoir de votre magie, et ne soyez pas timide! Placez la chandelle dans le bougeoir derrière vous. Si vous êtes seul, gravez votre nom et votre souhait sur la bougie,chantez , élevez et dirigez l'énergie, allumez la bougie, et une fois toutes les bougies allumées, placez les en cercle autour de vous.

Quand le cercle de lumière est prêt, honorez le feu en disant : "Nous brûlons avec le puissance de l l'inspiration divine. Nous sommes lumières, assis dans le cercle de lumière. Lorsque nous sommes unis comme dans une communauté, le feu brûle plus intensément que lorsque nous sommes seuls et il y a de la chaleur et illumination pour nous tous. Nous offrons notre lumière à la Déesse et au monde."

Chacun d'entre vous partage son offrande : lecture, chant, partage de nourriture, jeu. C'est une magie de cœur, de partage et de joie, sentez-vous libre de rire et de plaisanter. Fermez et scellez le cercle: une personne tourne à l'extérieur du cercle en éteignant les bougies des points cardinaux, comme chacune souffle la sienne. Tout en marchant, elle dit:

"Feu, scelle notre cercle, disparais sous terre, comme toutes les choses sont depuis le commencement du temps." Répétez jusqu'à ce que le tour [du cercle] ait été fait et que toutes les chandelles, y compris celles de l'autel, aient été éteintes. Vous pouvez ré-allumer votre bougie personnelle plus tard pour compléter votre magie.



Bibliographie

  • Livre des Ombres gardnérien[4]
  • A Witches Bible, Janet et Stewart Farrar
  • Witch Crafting, Phyllis Currot


Sources

<references>

  1. http://iridescences.com/obtenebrations/?cat=51
  2. A Witches Bible, Janet et Stewart Farrar
  3. in Witch Crafting, Phyllis Currot, traduit et adapté de l'anglais par Moonfairy. http://la-lwe.bbfr.net/t4392-imbolc-par-phyllis-curott
  4. http://www.sacred-texts.com/pag/gbos/index.htm