Lierre

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Plantes

Lierre grimpant à ne pas confondre avec le lierre terrestre

Nom latin : Hedera Helix

Autres appellations : Bourreau des Arbres, lierre commun, lierre des anglais, peuple jaune, le fantôme, l'Herbe de Saint Jean.

Habitat

Il est bien connu de presque tous les enfants qui savent qu’il pousse dans les bois sur les arbres ainsi que sur les murs en pierres des églises, des maisons etc. Il s’épanouit dans toute la France à l’exception du bassin méditerranéen.


Floraison

Il ne fleurit pas avant juillet et ses baies ne sont pas mûres avant Noël lorsqu’on commence à ressentir les gelées d'hiver. C'est une plante mellifère.


Toxicité

Attention, ses fruits et ses feuilles peuvent être toxiques pour les enfants (ainsi que pour les adultes à trop fortes doses).

produit également de la fumée toxique.

Usages

En usage interne (infusion de feuilles) le Bourreau des Arbres peut être une solution pour soigner la goutte ou les rhumatismes.

En usage externe, une décoction de feuilles de lierre grimpant soulagera les contusions et une cure de lierre grimpant (cataplasme de feuilles) sera très efficace pour lutter contre la cellulite.


Le lierre est sous la domination de Saturne.

C’est un ennemi des nerfs et des tendons si on le prend en usage interne par contre il sera bénéfique en usage externe.

Pline dit que les baies jaunes sont bonnes contre la jaunisse et si on en prend avant de trop boire elles préservent de l’ivresse et soulagent ceux qui crachent du sang. Les baies blanches qu’elles soient prisent en usage interne ou par applications sur le ventre exterminent les vers. Les baies sont un surprenant remède pour prévenir de la peste et soignent ceux qui en sont atteints s’ils boivent, pendant deux ou trois jours, des baies de lierre réduites en poudre et diluées. Si on dilue cette poudre dans du vin cela contribue à briser les calculs et provoque la miction. Cette potion favorise aussi la venue des règles.

Des feuilles de lierre fraîches, bouillies dans du vinaigre et appliquées chaudes sur les côtés soulageront ceux qui ont des problèmes de rate ou des douleurs sur les côtés. Des feuilles fraîches bouillies dans du vin soulagent d’anciens ulcères qui ne guérissent pas si on les lave avec cette potion. Elle guérit aussi rapidement les plaies vertes et soulage toutes les brûlures et les ébouillantements ainsi que toute sorte d’ulcérations. Si on se lave l’intérieur des narines avec le jus des baies ou de feuilles de lierre cela soulagera rhumes et sinusites. Ceux qui soufrent de façon chronique de la rate tireront profit à boire une tasse faite en lierre si la boisson y demeure, même un court instant, avant d’être bue. Caton a dit que le vin placé dans une telle coupe sera absorbé en raison de l’antipathie qui existe entre le lierre et le vin.

Il semble y avoir une très grande antipathie entre le vin et le lierre et si l’on a trop bu on sera dégrisé plus rapidement si l’on boit du même vin dans lequel on aura fait bouillir une poignée de feuilles de lierre écrasées.

Mythologie

Bacchus, Pan, Priape, Silènes, Satyres et ménades sont représentées avec des feuilles de lierre, en tresses ou couronnes.[1]

Alors que Dionysos était encore dans le ventre de sa mère, un lierre s’interposa entre eux deux et Zeus, afin de protéger l’enfant de l’ardeur solaire du dieu du tonnerre

Dans les grandes dionysiaques athéniennes les poètes et tragédiens portaient une couronne de lierre.[2]


Le lierre est l’un des végétaux attributs d’Osiris, son nom grec, chenosiris, signifiant « arbre d’Osiris ».[3]


Folklore et traditions

La persistance du feuillage du lierre amènera à considérer le lierre comme un symbole de la vie au cœur de l’hiver.

On jetait du lierre sur le cercueil d'une jeune fille vierge en signe de stérilité[4]

En Grèce antique, les couronnes nuptiales des jeunes mariés étaient constituées de rameaux de lierre, alors qu’en Écosse, « une fille qui mettait une feuille de lierre dans son corsage devait rencontrer son futur époux » en rêve[5]


Récemment encore, on disait que les maisons aux murs recouverts de lierre étaient ainsi protégées contre les mauvais sorts.[6]

Suspendu dans les étables, il évitait au lait de tourner.[7]

Sources

<references>

  1. Scott Cunningham, L'Encyclopédie des herbes magiques
  2. Scott Cunningham, L'Encyclopédie des herbes magiques
  3. Books of Dante
  4. Scott Cunningham, L'Encyclopédie des herbes magiques
  5. Jennifer Cole, Cérémonies autour des saisons, p. 100
  6. Books of Dante
  7. Books of Dante