Les Spécificités de la Tradition Alexandrienne

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Les Spécificités de la Tradition Alexandrienne

Tof


En quoi la tradition alexandrienne diffère-t-elle de la Wica ?

On connaît tous plus ou moins la Wica, on a tous entendu parler de la tradition alexandrienne. Certains affirment qu’il n’y a pour ainsi dire pas de différence entre ces deux traditions, pourtant c’est loin d’être le cas. Je ne vais pas révéler ici de secrets, pourtant je vais essayer de définir ce qu’on trouve dans la tradition alexandrienne et qui n’a pas été emprunté à la Wica.

Sanders se considérait comme un sorcier et un mage alors qu’il ne voyait en Gerald Gardner qu’un simple sorcier. Il a toujours refusé d’appliquer l’adage qui avait (et a toujours) cours dans les cercles Wica : « Apprend ce que tu peux et suis ton intuition et ton instinct », il ressentait le besoin d’apprendre et d’assimiler des éléments provenant d’autres sources.

Alex Sanders a à la base beaucoup emprunté au livre des ombres de la Wica, peu a peu il y a ajouté des éléments pris à droite ou à gauche, un peu ce qu’avait fait Gardner lui-même avant que Doreen Valiente ne fasse un gros écrémage.

Ainsi, dans l’enseignement alexandrien on trouve pas mal d’emprunt à la Kabbale, à la Clef de Salomon, à la Golden Dawn (par exemple l’emploi du rituel mineur de bannissement du pentagrame est employé par les alexandrien lorsqu’ils tracent le cercle) ainsi que des éléments plus Thélèmique de Crowley ainsi que des éléments tirés de la maçonnerie. Sanders était aussi très attiré par la mystique antique égyptienne (pour Sanders, Set et Sekhmet étaient très important).

On trouve aussi de nombreux éléments de Haute Magie Angélique qui provenait des cours par correspondance donnés par Madeline Montalbane (Dolores North dans le civil). Petit anecdote amusante à ce sujet, à la fin de sa vie lorsque Sanders permettait à quelqu’un de recopier (ou de photocopier) cette partie de son enseignement, l’élève se voyait remettre l’original des cours que Madeline Montalbane donnait au nom de l’Order of the Morning Star.

Et puis, il y a eu une autre influence qu’il ne faut pas oublier, celle de l’autrichien Franz Bardon. Sanders considérait cet enseignement comme de première importance (il en faut bien un) surtout en ce qui concernait, les exercices de concentration, de visualisation, le respect de la couleur des cordes et plus généralement de la compréhension de l’hermétisme bardonien.

J’aurais pu aussi faire état ici de l’ Ordine Della Nova, mais on ne peut pas réellement parler dans ce cas d’influence et cela mérite à mon sens un développement à part.