La Réincarnation dans le Livre des Ombres
La Réincarnation dans le Livre des Ombres
Lois Bourne
Traduction Tof
Toutes les sorcières que je connais croient en la théorie de la réincarnation, c’est une des bases de leur croyance. Dans mon grimoire il y ait fait allusion à deux reprises mais sans citer de sources mais elles semblent refléter la philosophie et les croyances des sorcières. « Mourir est la seule façon d’oublier, si nous considérons qu’oublier est une manière de mourir cela devient plus clair… Si la loi de réincarnation n’a pas été instituée par les dieux et si ce n’est pas la réalité fondamentale, alors l’homme se serait montré plus grand et meilleur que les dieux par le simple fait d'avoir imaginé la réincarnation.»
La croyance sorcière en la réincarnation se retrouve aussi dans le rituel d’Hallowe’en d’une tradition particulière où la Grande Prêtresse ouvre le Cercle en disant :
« Je suis le Dieu qui attend. Dans la mort de l’année, dans la noirceur de la vie, à la fin du chemin là où aucun oiseau ne chante, là tu seras à nouveau dans ma main. Regarde sans crainte ma tête de mort, car j’ai d’autres visages et une autre main pour rendre celle que je prends. Viens à moi spontanément lorsque j’appelle, la Grande Mère tiendra ma promesse et nul voleur ne vous volera, ni aucun malfaisant ne vous nuira lorsque vous dormirez … dans ma main.
Souvenez-vous, vous m’avez accordé votre confiance. Enfant dans la verdure du printemps … vous avez été enchanté en me trouvant joyeux en été lorsque vous vous êtes mariés. Ne craignez pas de me rencontrer lors de la chasse dans les forêts d’automne. Ne me craignez pas dans la neige d'hiver. N’avez vous pas vu le retour de vie sur la terre dont j’avais pris soin ? N’en ferais-je pas autant pour vous ? Je suis le grand Seigneur de Mort qui vous attend. Ayez foi en la vie et faites-moi confiance. »
La Grande Prêtresse invoque ensuite le Dieu dans le Cercle par ces paroles :
« Effrayant Seigneur des ombres, Dieu de Vie qui donnez la vie. Votre savoir est le savoir de la mort. Ouvrez, je vous en prie, le portail que tous les hommes doivent franchir. Que nos chers disparus reviennent, en cette nuit, se réjouir avec nous. Et quand le moment sera venu, ô toi le consolateur, qui apporte paix et repos, nous entrerons en ton domaine heureux et sans crainte, car nous savons que, une fois reposés et régénérés avec les nôtres, nous renaîtrons encore dans cette vie, plus vigoureux et plus intelligents, par votre grâce et celle de la Grande Mère. Que ce soit au même endroit et au même moment que ceux que nous aimons et que nous nous rencontrions, que nous nous souvenions