L’Enochien
Dans le « Book of Shadows » du Bricket Wood Coven on peut lire à peu près cela :
Les conjurations du Dr. Dee sont en un langage appelé Angélique ou Enochien ; sa source a jusqu’ici déconcerté les chercheurs mais il s’agit d’une langue et non d’un jargon car elle possède une structure qui lui est propre ainsi qu’une grammaire et une syntaxe. Cependant cela marche, même le débutant constatera que des choses se produisent lorsqu’on s’en sert à dessein.
L’Enochien
J. Greer
Traduction Tof et Maud K.
L’Enochien, c’est la langue des Appels Enochiens et d’autres textes du même esprit reçu par John Dee lors d’une série de travaux occultes pendant plus de trente ans. Cette langue a son propre alphabet, l’apparence (au minimum) d’une grammaire et d’une syntaxe et son propre système numérologique. L’Enochien a aussi son propre symbolisme Cabalistique proche de celui de l’alphabet Hébreux, sans être identique.
La langue Enochienne ne semble être proche d’aucune langue humaine, même si quelques uns de ses mots ont une racine proche d’une série d’autres langues. Des érudits ont débattu pour savoir si l’Enochien avait ou non la structure grammaticale et la syntaxe d’une vraie langue. Dans les cercles magiques, pourtant, sa réputation d’outil efficace pour convoquer les esprits est très grande.
Le passage suivant, tiré de la « Seconde Clef », vous donnera un aperçu de cette langue. La première version est écrite comme le faisait John Dee, directement transcrit des écrits Enochiens, la seconde est la prononciation proposée par la Golden Dawn, et la troisième en est la traduction par John Dee.
L’écriture Enochienne : torzu gohe L zacar eca c noqod zamran micalzo od ozazm vrelp zir lo-lad.
Prononcez : « Torzodu gohe El, zodacare, eca, ca noqoda. Zodarneranu micaelzodo oda ozodazodme vurelpe lape zodire lo-lada. »
La traduction en est : « Debout dit le Premier, va donc dans mes servants. Montre-toi en pouvoir et donne moi un puissant devin, car je suis Celui qui vit pour toujours. »
Il y a aussi quelques mots qui ressemblent beaucoup à de l’Ennochien dans le «Voarchaduma » de Johannes Pantheus, un manuel l’alchimie mystique publié en 1530 et étudié en profondeur par John Dee.