Je Craignais le Pire

De Wiccapedia

Je Craignais le Pire

Tiré d'un journal anglais des années 1970

Traduction Tof


« Un soir » dit Maxine Sanders « alors que je regardais la télévision, j’ai entendu une voix qui me disait distinctement. « Robert est en train de se livrer à un rituel. »

Il a toujours été de règle dans notre coven qu’une sorcière ne doit pas pratiquer seule et comme membre du coven il sait cela.

Je me suis rendue chez lui et j’ai toqué à sa porte.

Comme il n’y avait pas de réponse, j’ai placé ma main sur la serrure et j’ai ouvert la porte.

J’ai monté les marches et j’ai vu Robert en train de s’amuser, il pratiquait seul et abusait d’une fille.

L’effroi sur son visage m’a montré que je l’avais pris sur le fait. Il m’a regardé et m’a demandé : « comment as-tu bien pu savoir ? »

Il utilisait la fascination pour avoir une relation sexuelle avec cette fille ce qui est de la débauche absolue. »

Maxine, qui dirige un coven à Notting Hill, Londres dit aussi :

« Une autre de mes sorcières a une fille adolescente. Une sorcière homme a demandé s’il pouvait l’emmener dehors.

Il a promis de la ramener à dix heures. Mais à nouveau j’ai entendu cette voix qui m’avertissait. Cette fois elle venait du côté de Ladbroke Grove (non loin de Notting Hill).

A 11 heures ils n’étaient toujours pas revenus, je suis allé à Ladbroke Grove et je les ai vus sortir d’un buisson. D’après l’état de la demoiselle il a dû y avoir lutte entre ces deux là.

Je n’ai pas fait état de ce qui s’était passé lorsque tout le coven s’est réuni la nuit du samedi suivant.

Peut être qu’ils se sont doutés de quelque chose lorsqu’ils se sont déshabillés car je portais la tenue complète de Reine Sorcière.

L’Autel avait été dressé et les 50 sorcières contre le mur s’attendaient à ce que se soit l’habituel cercle du samedi, mais ce n’est pas ce qui était prévu.

J’ai appelé la sorcière coupable, je l’ai regardé de haut et je l’ai accusé d’une offense grave, il avait essayé de profaner une des enfants cachées de la Déesse, la demoiselle étant la fille d’une sorcière.

Je lui ai dit que normalement le bannissement durait un an et un jour, mais que lui sera banni à vie.

Puis je l’ai frappé légèrement sur la poitrine avec l’escourge et je l’ai maudit.

Je l’ai maudit avec le sort de Diane, la Malédiction des Chiens.

La Malédiction des Chiens signifie que quelle que soit la femme avec qui il sera dans le futur, elle sera incapable de faire l’amour avec lui.

C’est une malédiction terrible pour un homme. Il s’agit d’une malédiction issue de la tradition orale. Rien n’est écrit. Mais je sais qu’elle fonctionne et elle a fonctionné dans ce cas particulier ».

Elle a aussi parlé d’un homme proche ayant près de trente ans qui avait formé son propre groupe « juste dans le but de pervertir des jeunes gens.

Une des choses qu’on ne peut lui pardonner – et il a eu beaucoup de choses à se faire pardonner – c’est la façon dont il a poussé des jeunes à prendre de la drogue.

Les pratiques sexuelles qui s’y déroulaient étaient bien pires que les excès habituels des orgies sacrées.

Il y avait des marques de fouet sur les corps et même des cicatrices dues à des brûlures.

Cet homme est mort aujourd’hui. Il est possible que ce décès soit lié au fait que plusieurs groupes occultes ayant une vision plus pure de la sorcellerie l’ont maudit ».

Maxine nous a parlé d’une invitation à une cérémonie d’initiation dans une maison à Londres.

« Le rituel était à moitié terminé lorsque je suis arrivée » a-t-elle dit, « cela se passait dans une pièce magnifique avec des chandeliers et des fauteuils avec de grands dossiers.

Là, sous une lumière douce une jeune fille était couchée sur l’autel. Elle était très jeune et on avait fait en sorte qu’elle ressemble à une Egyptienne, surtout au niveau des yeux.

Elle était couchée écartelée sur l’autel avec les jambes pendantes. J’étais certaine qu’elle était vierge – elle avait l’air si jeune – et quelque part je craignais le pire.

Je voulais m’en aller.

La demoiselle n’était pas attachée, mais il était pratiquement impossible de quitter un rituel une fois que le cercle a été tracé. La porte est toujours gardée par deux hommes portant une épée rituelle.

Le grand prêtre a invoqué différents dieux que je connais. En fait il faisait appel aux forces sombres.

Il a commencé un discours absurde sur le diable incarné.

Puis il s’est place près de l’autel qui avait été conçu à cet usage, il a remonté son vêtement et a pris la demoiselle – qui était effectivement vierge comme on l’a vu peu après.

Il l’a prise brutalement alors que tous les autres regardaient.

Finalement ils l’ont emmenée ailleurs, des larmes coulaient sur son visage dévastant complètement son maquillage égyptien.

Je m’en suis allée dès que les gardiens ont libéré les portes et je n’y suis plus jamais retournée ».