Formation pré-initiatique
Formation pré-initiatique
Traduction Tof & Oya
Aux USA, dans les années 70 et 80, des covens « gardneriens » ont mis en place toute une « formation » pré-initiatique dans le but de faire patienter ceux qui demandaient à être initier à la Wica ainsi que pour séparer le bon grain de l’ivraie et pouvoir sélectionner ceux qui seront bel et bien initiés. Cette formation est une chose qui n’existait absolument pas à l’époque de Gerald Gardner qui, lui, avait plutôt tendance à aller un peu trop vite et à initier des gens qu’il ne connaissait que très peu, voir même à accorder à ces personnes plusieurs degrés lors de la même soirée. Lors de cette formation, les postulants étaient aussi conviés à des rituels où l’on ne retrouvait que des postulants autours d’un couple d’initiés (pas toujours les mêmes d’un mois à l’autre) qui agissaient en tant que Grand Prêtre et Grande Prêtresse. Le texte de cette « formation » a pas mal circulé depuis pour pouvoir continuer à être utilisé avec les mêmes objectifs qu’au moment de sa création. En voici une version française.
Wica
La Wica, ou « l’Art des Sages » a ses racines dans ce qui est peut-être une des plus ancienne religion connue. Les déités qui y sont adorées sont une Déesse et un Dieu Cornu. C’est une religion matriarcale et ainsi, le principe féminin est l’objet principal de l’invocation et une Grande Prêtresse, comme représentante de la Déesse, préside lors des rencontres du Coven. Le Coven étant un groupe de fidèles composé au maximum de 13 personnes.
La Déesse représente la fertilité de la Nature ainsi que la renaissance dans une nouvelle vie (la réincarnation). Chez les Wica, on l’appelle d’un nom secret, un nom qui n’est jamais mis par écrit et dont la signification n’est connue que de très peu. L’homme primitif croyait que connaître le véritable nom d’une personne, d’un lieu ou d’une chose c’est avoir du pouvoir sur cette personne, ce lieu ou cette chose. Pour cette raison, il gardait jalousement secret son propre nom et ceux de ses Dieux. Aujourd’hui les Wica croient que, en conservant secret le nom de leur Déesse, ils préservent leurs propres esprits ainsi que Ses pouvoirs qu’eux seuls (par leurs rituels secrets) peuvent invoquer et utiliser au bénéfice de l’humanité.
Le Dieu est un Dieu Cornu représentant la Chasse, la Mort et « ce qu’il y a ensuite » (le repos et la paix pendant que l’âme redevient jeune pour renaître sur Terre grâce à l’intervention de la Déesse). Son Royaume ce sont les « Terres d’Eté » (la traduction française du « Gwlad Ty Haf » gallois). En un sens, c’est une version occidentale des « Terrains de Chasse Heureux» des Amérindiens. Dans les bribes de mythologie des Wica, il est dit qu’autrefois Il était Souverain. Mais par Son grand amour pour la Déesse, Il Lui a abandonné tous Ses pouvoirs, sachant qu’elle les utiliseraient avec sagesse et justesse.
Les Wica croient avec ferveur que les Dieux aiment l’homme, surtout lorsqu’il est heureux. Et ainsi leurs rituels prennent la forme de danses et de chants - des expressions de joie – une Célébration de la Vie ! Les Dieux ne sont pas tout puissants et ainsi ils ont besoin de l’aide de l’homme pour pouvoir l’aider. Cette aide prend la forme d’une forme spéciale de Magick (parfois très difficile à réaliser) qui est essentielle lors des Mystères des Wica.
Toutes les Sorcières sont des Prêtresses et des Prêtres des Dieux. Il n’y a pas de congrégation dans la Sorcellerie, ainsi ce n’est pas une religion pour tout un chacun, mais plutôt pour certains élus.
Le Livre des Ombres
Le Livre des Ombres (appelé ainsi par les Sorcières contemporaines à cause de leur besoin de conserver caché ce Livre à l’époque des persécutions du moyen-âge) est le « Livre de Rituels » des Wica. Il contient les instructions pour pratiquer avec succès les rites du culte et de Magick nécessaires pour atteindre l’illumination et la connaissance. Les rencontres du coven, ou Esbat, comme les appellent les Sorcières ont lieux au moins treize fois par ans, à l’occasion de chaque Pleine Lune. Mais la plupart des Covens se retrouvent deux à quatre fois par mois. Leurs grands festivals au nombre de huit, sont appelés « Sabbats » ou « Occasions Rituelles ». A ces moments, le Coven se retrouve pour célébrer les saisons de l’agriculture et l’accouplement des animaux. Ce sont :
SAMHAIN (Hallowe’en) 31 octobre
YULE (Solstice d’Hiver) 22 décembre
IMBOLC (Veille de la Chandeleur, Oimelc, Fête des Torches) 31 janvier
PRINTEMPS (Equinoxe Vernale) 21 mars
BELTANE (Veille de Mai) 30 avril
ETE 22 juin
LUGNASAD (Veille d’Août) 31 juillet
AUTOMNE (Equinoxe d’Automne) 22 septembre
De nos jours, les célébrations ont généralement lieu à l’intérieur (même s’il serait préférable de célébrer en plein air, de nos jours, c’est presque impossible). Traditionnellement les rites se pratiquent « Vêtu de Ciel ». Cela vient de la croyance que le Pouvoir émane du corps, que les vêtements entraveraient cette production et son utilisation dans le Cercle (le Temple construit lors de chaque rencontre pour y conserver le Pouvoir jusqu’à ce qu’il soit prêt à être utilisé par les Sorcières).
Il y a pourtant de nombreuses sorcières à ne pas être d’accord. Comme le pouvoir peut franchir de longues distances ainsi que des murs, des roches, du métal, (ce qu’il peut faire de façon indubitable, je parle là par expérience) alors pourquoi le fait de porter une faible couche de vêtement perturberait sa génération ? Ces sorcières pratiquent généralement vêtues. Mais la nudité rituelle a d’autres buts. Il y a une impression profonde de liberté totale lorsqu’on est nu lors des rituels. Et lorsqu’on est dans un groupe de personnes, nues et libres, il n’y a rien à faire que d’être complètement soi-même. Il n’y a pas de barrières sociales, pas d’artifices. On est forcé, pour ainsi dire, en étant soi-même, d’être un être humain avec rien à cacher, comme tous les autres humains, homme ou femme, comme les Dieux eux-mêmes. La nudité est en un sens une grande harmonisatrice. Nombreux sont ceux qui disent que cette nudité induit des réactions ouvertement sexuelles. Est-ce vrai ? J’ai été dans des Cercles pratiquant habillés. Il n’y a rien de plus sexuel et d’érotique qu’une robe qui se soulève dans la chaleur d’une danse, révélant une cuisse ou un sein. Lorsque nous sommes tous nus dès le début, après quelques secondes nous ne remarquons même plus les corps autour de nous et notre esprit se concentre sur ce que nous faisons au lieu de penser à qui est en train de faire quelque chose. C’est l’Ame qui compte. Ce n’est bien-sûr que mon opinion personnelle. Mais réfléchissez-y, c’est logique.
A cause de la polarité sexuelle toujours masculine et féminine dans la Nature, les Wica pratiquent toujours en couple homme-femme, pour pouvoir faire intervenir la majorité des pouvoirs naturels. Même si la plupart d’entre nous ne se mêlent pas des préférences sexuelles de nos Frères et Sœurs, dans le Cercle nous insistons sur l’atmosphère de mixité. Les Wica ne s’abaissent pas à la bigoterie (sexuelle, raciale ou autre). Comme chez tous les Païens, la bigoterie est inconnue, mais nous sommes « les Sages » et ainsi nous utilisons avec sagesse ce dont nous disposons.
On insiste beaucoup sur le contrôle mental et physique. Tous les Covens demandent à leurs membres d’avoir au moins 18 ans sauf si les parents sont membres ou donnent leur consentement total – légal et écrit - pour l’initiation de leur enfant. Ce doit aussi être autorisé par les lois du pays et bien-sûr être en accord avec le sens commun. Autrefois il était normal d’élever son enfant dans sa propre foi et c’est toujours le cas aujourd’hui dans la plupart des religions. Mais qui sommes-nous pour juger qu’elle est la bonne voie spirituelle pour nos enfants ? N’est-il pas préférable de les laisser faire leurs propres choix lorsqu’ils auront atteint la capacité de raisonner et de comprendre l’importance du sujet ? Bien sûr, de nos jours, la raison et la compréhension sont atteintes bien avant l’âge de 18 ans, mais pour être certains, nous conservons les standards imposés par la loi sociale. Aucun Coven n’a de limite d’âge maximum.
A cause de la nature des croyances Wiccanes, seuls les membres initiés peuvent assister aux réunions. Il y a quelques rares exceptions à cette règle.
Chaque Coven a une Grande Prêtresse et un Grand Prêtre (tous deux du Troisième Degré) qui président lors des réunions, pratiquent toutes les initiations et s’occupent des affaires du Coven tout en formant les autres membres du coven par leur enseignement. Les autres membres du Coven sont généralement du Premier Degré. Chacun donne son Pouvoir en servant et adorant les Dieux et en faisant de la Magick.
Ceux qui aspirent au Troisième Degré et sont en train d’apprendre à devenir Grande Prêtresse ou Grand Prêtre peuvent recevoir le Second Degré qui les prépare à la Grande Prêtrise. Il n’y a aucune raison d’accorder le Second ou le Troisième Degré à quelqu’un pour une autre raison. Pourtant, dans certains cas, ceux qui sont depuis longtemps dans le Coven, dont les paroles sont considérées comme sages et à qui la Grande Prêtresse et le Grand Prêtre demandent souvent conseil sur des sujets importants, reçoivent le Second ou le Troisième Degré pour leur travail. Ces personnes reçoivent le titre « d’Ancien du Coven » et sont donc considérées comme des personnes de valeur.
Généralement une période de treize lunes (un an et un jour) est la période minimale séparant deux degrés. Dans des cas spéciaux, ce n’est pas obligatoirement le cas – mais c’est l’exception et non la règle. La plupart des Covens estiment qu’il est souvent sage de respecter cette période d’attente de treize lunes pour ceux qui demandent l’admission dans le Coven. Ils correspondront avec chaque candidat et le rencontreront pendant ce laps de temps avant de l’initier. Dans la Wica, on nous enseigne la patience et la tolérance – et la patience et la tolérance sont toujours récompensées. Comme il a été dit plus tôt, la prêtrise ne convient pas à tout le monde. Alors que tous peuvent adorer librement les Déités, moins de un pour cent des candidats sont initiés à la Wica.
La Sorcellerie n’a jamais cherché à convertir et ce n’est toujours pas le cas. C’est à celui qui veut être initié de convaincre le Coven qu’il vaut la peine et qu’il convient à la Wica. Sans Parfait Amour et Parfaite Confiance personne n’est accepté dans un Coven, quelque que soit la branche de Sorcellerie. Ces choses sont absolument essentielles lors de la pratique correcte des Rites. Agir autrement serait probablement néfaste à tous les participants.
Une fois initiée, on n’enseigne rien à la Sorcière. Les Rites ont été conçus pour ouvrir l’esprit de la Sorcière (comme le ferait une drogue hallucinogène) jusqu’à ce que la Sorcière prenne conscience de ses propres capacités et les utilise pour elle et les autres. Ensuite, la Grande Prêtresse et le Grand Prêtre la guideront et la conseilleront du mieux qu’ils peuvent. Tout ce qu’on lui enseigne ce sont les Rites et Rituels, après, la Sorcière est seule.
Les Branches de la Wica
Il y a de nombreuses traditions ou branches de la Wica. Elles dépendent de l’origine géographique des membres de chaque Coven que ce soit dans les Iles ou sur le Continent. Ils sont différents à plus d’un titre – la façon dont les rituels sont célébrés, le style de leurs vêtements(ou l’absence de vêtement) dans le Cercle, le système de formation, les symboles utilisés, etc. Mais ils honorent tous les Déités de la Nature, ils vivent selon la philosophie selon laquelle tu « fais ce que tu veux tant que tu ne lèses personne », ils croient en la Réincarnation et savent pratiquer une forme spécifique de Magick.
Il y a de nombreux pseudo « cours » sur « Comment devenir une Sorcière » dont le prix va de 1$ à plusieurs centaines de $. Aucun d’entre eux n’apporte de révélation à celui qui les lit pas plus qu’ils ne révèlent aucun des secrets des Wica. Ils apporteront peut être quelque chose aux curieux mais pour celui qui est sérieux ils sont sans intérêt et souvent dangereux et inexacts. Voilà de brèves descriptions des diverses Traditions dans la Wica :
Les Sorcières Gardneriennes. Une branche de la Wica tirant son nom de Gerald B. Gardner qui fut initié dans un Coven de Sorcières dans la New Forest en Angleterre. Gardner a contribué à faire connaître la vérité sur la Wica grâce à son amour pour elle et ses écrits sur le sujet. Elle est d’origine celtique et renferme des rituels pratiqués dans le Sud de l’Angleterre. La nudité rituelle y est exigée.
Les Sorcières Traditionnelles. On y trouve de nombreuses branches de Sorcellerie qui affirment être pré-Gardneriennes. Une fois encore, leurs pratiques dépendent de leur région d’origine (par exemple le Pays de Galles, l’Ecosse, Irlande etc.) La nudité rituelle est parfois exigée. Certains groupes pratiquent toujours vêtus.
Les Sorcières Alexandriennes. Une branche de la Wica dont le nom vient d’Alex Sanders. Il s’agit d’une forme de Wica Gardnerienne (plutôt une forme ayant beaucoup « emprunté » aux gardneriens). C’est une tradition très cérémonielle où il y a beaucoup de Magick Kabbalistique, etc. La nudité rituelle joue un certain rôle mais elle n’est pas exigée, le choix est laissé à chaque Sorcière.
Les Sorcières Continentales. On peut parler là de « Traditions » une fois encore, tout dépend de leur origine géographique (France, Allemagne, Espagne, Pays Basque).
La Stregeria. C’est une branche de la Sorcellerie Continentale. C’est la Sorcellerie qui était pratiquée en Italie et en Sicile, chaque région d’Italie et de Sicile pratiquait selon ses propres traditions populaires. Ce sont des gens très secrets mais on peut en apprendre beaucoup à leurs sujets en lisant le livre de Leland « Aradia : L’Evangile des Sorcières » et celui de Leo Martello « Sorcellerie : L’Ancienne Religion ».
Les Sorcières Héréditaires. Il existe des poches de Sorcières Héréditaires, en Europe et en Amérique, ayant toutes leurs propres traditions familiales. Elles sont généralement très secrètes, préférant pratiquer seule ou uniquement au sein de leur famille. Leur forme de sorcellerie est presque entièrement différente de ce que nous appelons la Wica.
Les Sorcières Dianiques. Cette branche de la Wica se concentre sur la Déesse, ignore parfois Son Conjoint Cornu. Je n’en sais pas grand-chose mais elles semblent être similaires aux Gardneriens (ou vice-versa). Il s’agit peut être de la tradition dans laquelle Gerald Gardner a été initié.
Le Nouvel Ordre Reformé de l’Aube Dorée. Un groupe néo-Gardnerien ou quasi-Gardnerien fondé par un californien appelé Aidan Kelly. Il s’agit d’une forme magnifique et idéaliste de Wica, constamment à la recherche de notre héritage antique.
Les Sorcières Americano-Celtiques. Peut-être la forme de Wica la plus importante et se développant le plus rapidement en Amérique. Cette tradition vient de la région de Minneapolis-St. Paul. Leur pratique est similaire à celle des Gardneriens mais la nudité rituelle n’est pas demandée par tous leurs Covens.
La Seax-Wica est une des deux branches les plus récentes de la Sorcellerie. Elle a été formulée par le Dr. Raymond Buckland (un ancien Gardnerien). Elle est basée sur la religion des Saxons. C’est un système unique qui a éliminé les degrés et pratique de façon démocratique. Contrairement à d’autres traditions les non-initiés sont parfois autorisés à assister aux rituels. L’autre groupe s’appelle tout simplement Wica et a été formulée par moi-même (je suis aussi un ancien Gardnerien) sur une base de neuf années d’études et de recherches sur les religions celtiques et pré-celtiques. La pratique y est démocratique même si les Trois Degrés ont été maintenus ainsi que la nudité rituelle. Seuls les initiés sont autorisés à participer aux réunions.
Il y a de nombreux autres groupes. Beaucoup sont « clandestins » et fuient toute publicité. La plupart sont des groupes petits et isolés (comme les Boreads, une tradition charmante qui se qualifie « d’Enfants du Vent du Nord »). Ils n’en restent pas moins aujourd’hui des représentants légitimes de la Wica.
La Tradition Galloise. C’est une tradition dérivée du celtisme qui incorpore l’enseignement, la mythologie et les traditions de l’Ancien Pays de Galles. Il y a de grands groupes présents en Géorgie, Californie et à New York.
La Fraternité et Sororité Minoenne. Ces groupes sont des adorateurs de la Déesse Serpent Crétoise dont les Prêtres et Prêtresses sacrés étaient autrefois homosexuels. La Fraternité et la Sororité se rassemblent séparément lors des Esbats mais se retrouvent lors des Sabbats.
Les Outils de la Sorcellerie
Dans le Coven chacun utilise un ou plusieurs outils rituels. En général chacun a un Athamé, le couteau à manche noir des Sorcières dont je parlerai brièvement plus tard.
Certains covens autorisent leurs membres à recopier le Livre des Ombres, mais la plupart des Traditions partent du principe que s’il y a trop de copies du Livre, il risque d’être publié. Ainsi, ce n’est que lorsqu’une femme du Troisième Degré s’apprête à quitter le groupe pour former son propre Coven qu’elle est autorisée à recopier, à la main, le Livre des Ombres de sa Grande Prêtresse.
La plupart des outils du Coven appartiennent à la Grande Prêtresse et au Grand Prêtre. Bien que la quantité d’outils présents sur l’Autel dépende de la Tradition, la majorité des Wica possède ses propres huit outils « essentiels ».
L’Athamé. C’est le Couteau des Sorcières. C’est le plus important des outils d’une Sorcière et chaque Sorcière doit en avoir un. Il a toujours une lame à double tranchant et un manche noir où figurent certains symboles. L’Athamé a les mêmes pouvoirs que l’Epée Magick et il est utilisé de la même façon.
Le Pentacle. Il s’agit d’un disque de cuivre ou d’argent (parfois en bois ou en cire) où sont gravés certains symboles. Il est utilisé d’une façon qui est secrète.
L’Escourge. Un fléau symbolique (n’est pas utilisé dans toutes les traditions). Il symbolise le fait que pour apprendre une Sorcière doit parfois souffrir. C’est aussi un symbole de Purification.
Les Cordes. Elles symbolisent le fait que nous sommes liés aux Dieux et les uns aux autres, par Serment. Les Cordes sont généralement rouges et mesurent 2M80.
Le Couteau à Manche Blanc. C’est le seul couteau dont on peut se servir pour couper. On l’utilise pour fabriquer des amulettes, des talismans et d’autres outils utilisés en Sorcellerie, mais on ne l’utilise que dans le Cercle Magick.
L’Encensoir. On y brûle l’encens. Il est utilisé, comme dans d’autres religions, pour rendre l’atmosphère agréable aux Dieux et pour permettre à nos prières de monter vers les cieux avec la fumée de l’encens.
Généralement il y a une petite statuette de la Déesse des Wica sur l’Autel ainsi que quelques fleurs pour la beauté. La plupart des Autels Wiccan sont très simples.
Questions et Réponses
Est-ce que les Sorcières vénèrent le diable et font le mal ?
Non aux deux questions. Le « diable » est un concept purement Chrétien, il faut être Chrétien pour y croire. Les Sorcières étant païennes, ne croient pas en un « diable » et logiquement ne le vénèrent pas. Pour ce qui est de faire le mal, les Wica connaissent une vérité basique – la Règle de Trois (le karma). Cette Loi affirme que quoi que nous fassions cela nous reviendra au triple. Naturellement, quelqu’un de sensé voudra faire le bien pour recevoir en retour ce bien en triple. Dans ce cas, la question de faire le mal est absurde.
Qu’est-ce que les Cartes de Tarot, l’Astrologie, la Boule de Cristal, etc., ont à voir avec la Wica ?
Ces choses en elles-mêmes n’ont pas grand-chose à voir avec les rituels des Wica. Elles sont pourtant souvent utilisées avec succès par les Sorcières de façon indépendante. Les Wica, étant membres d’une religion à « Mystères » se penchent souvent sur le côté occulte des choses. La pratique avec succès des « Mystères » (les Rituels de Sorcellerie) ouvrent l’esprit de la Sorcière sur de nombreuses choses non perçues généralement dans la vie de tous les jours. Dés le début, on enseigne aux Wica à utiliser toutes les possibilités de connaissance et ce qui y mène.
Qu’en est-il des liens Perceptions Extra-Sensorielles et Wica ?
Comme il a déjà été dit, les Wica sont formés pour développer tous les domaines de connaissance, les Perceptions Extra-Sensorielles sont l’une d’entre elles. On sait que tout le monde a ces capacités mais que la plupart les fuient et ne peuvent donc pas les développer.
Que puis-je gagner de la Sorcellerie ?
Trois fois ce que vous y investirez. Pour la plupart d’entre nous c’est l’accomplissement. Pour nous tous c’est une compréhension différente et plus grande de nous-même et de l’univers qui est autour de nous. Pour les autres il s’agit d’une liberté d’expression de soi, un sentiment de joie et une connaissance de l’Amour qui est partout dans l’univers.
Puis-je obtenir de l’argent et le bonheur si je deviens Wica ?
Il est bien plus simple de sortir de chez soi et d’aller travailler pour gagner de l’argent et chacun peut trouver le bonheur s’il sait où chercher. La Wica n’est pas un moyen de gagner rapidement de l’argent ou de trouver le bonheur, mais pour un Wica, le bonheur prend une signification plus grande et profonde.
Que se passe-t-il s’il n’y a pas de Coven près de chez moi et que je désire tout de même devenir Wica ?
Les Sorcières croient que dans chaque vie, ceux qui ont été Sorcières lors de vies précédentes retourneront à la Sorcellerie dans cette vie. Si vous souhaitez sérieusement rejoindre un coven, vous saurez à votre tour que c’est vrai. Si vous pensez que c’est vrai, alors vous saurez instinctivement que rien, même les kilomètres, ne vous gardera très longtemps loin des vôtres. Correspondez donc avec la branche que vous avez choisie et soyez patient et tolérant. Finalement une solution apparaîtra.
Le Livre des Ombres doit-il toujours être recopié à la main, même si les Persécutions ont disparues ?
Est-ce que les Persécutions ont disparue ? Que penseraient vos voisins de vous s’ils savaient que vous êtes une Sorcière ? Comment traiteraient-ils vos enfants ? Lorsqu’on devient membre de la Sorcellerie on découvre rapidement que les Persécutions n’ont pas disparues, en fait elles sont toujours très fortes (même si elles sont très différentes de celles des Ages Sombres). Voilà pourquoi les Wica conservent l’ancienne loi de discrétion. De plus, recopier à la main le Livre des Ombres permet au copiste de se familiariser pleinement avec le contenu du Livre. Aujourd’hui, les Wica ont généralement une version dactylographiée du Livre des Ombres car c’est plus pratique dans le Cercle (il est bien sûr plus facile de lire un texte dactylographié) mais ils recopient toujours le Livre à la main comme autrefois pour pouvoir mieux absorber son contenu.
Est-ce qu’on utilise des drogues et des sacrifices lors des Rituels ?
La réponse est définitivement non pour les deux questions ! Des drogues étaient incontestablement utilisées autrefois, mais alors, il n’était pas en contradiction avec la loi du pays d’agir ainsi. Une des premières choses qu’apprend un Wica c’est qu’il ou elle doit vivre selon les lois du pays. Pour ce qui est des sacrifices, le Wica ne croit pas qu’il y en ait déjà eu. Si cela a été le cas, cela ne nous a pas été transmis dans le Livre des Ombres. Si je pouvais vous montrer le contenu du Livre des Ombres vous verriez bien que les rituels ne demande rien qui pourrait ressembler en quoi que ce soit à une destruction de la vie, quelque que soit sa forme. La Déesse elle-même dit dans le Livre des Ombres : « … et je ne demande nul sacrifice ». Un rapide coup d’œil à l’histoire montrera que ce n’étaient pas les Sorcières qui pratiquaient les sacrifices humains – c’étaient les oppresseurs Chrétiens qui pratiquaient le meurtre.
Est-ce que tous les covens pratiquent nus ?
Non, certains pratiquent vêtus, d’autres nus, d’autres encore des deux façons selon ce qu’ils cherchent à accomplir.
Qu’est-ce qu’un coven demande à un initié potentiel ?
Tous demandent un dur labeur de la part de la personne. Tous demandent que la personne croit fermement aux principes religieux de la Wica. Il faut aussi qu’il y ait une « entente » ou une compatibilité avec tous les autres membres du coven.
Est-ce que tout le monde peut former un coven ?
Oui, tout le monde le peut. Mais il ne sera pas nécessairement Wica. Dans la plupart des cas il est difficile de rester ensemble pendant une très longue période. Souvent les membres peuvent trouver qu’ils se font plus de mal que de bien. Les rituels des Wica, même s’ils sont très simples, furent conçus dans un but bien précis. Pratiquer les rituels sans formation et connaissances adéquates, même s’il s’agit des véritables rituels (qu’on ne peut jamais se procurer sans être initiés) serait au moins décevant et au pire désastreux ! Il y a de nombreux livres qui affirment renfermer les véritables rituels des Wica. Je n’en ai jamais vu un qui les contenait réellement… et je les ai tous lus.
Combien me coûtera la Sorcellerie ?
Beaucoup de dur labeur mais pas d’argent ! Si vous devez payer pour la Sorcellerie, alors ce n’est pas la véritable Sorcellerie. Vous n’avez même pas à acheter votre Athamé, en fait il est préférable de le faire vous-même. La plupart des membres d’un coven apportent du vin et des gâteaux s’ils le peuvent. Certains apportent des bougies et de l’encens qui seront utilisés lors des cérémonies. Il ne vous sera rien demandé, mais vous vous sentirez peut être mieux si vous partagez.
Pourquoi les covens refusent-ils tant de candidats ?
Simplement parce que la Sorcellerie n’est pas pour tout le monde. Parfois il n’y a tout simplement plus de place dans la pièce. Mais la plupart du temps, ceux qui sont rejetés ne sont que des gens qui cherchent le frisson ou du pouvoir. L’Art des Wica est une affaire très sérieuse et l’immaturité, la recherche du frisson, la curiosité et l’ennui ne sont pas de bons motifs.
Idées Fausses Courantes et Mythes
Les idées fausses sont difficiles à dissiper, quelque que soit la logique employée/utilisée pour corriger ces idées. Celles liées à la Sorcellerie existent depuis si longtemps qu’elles sont encore plus difficiles à rectifier.
Voler. La seule façon qu’ont les Sorcières de voler c’est en avion ! Cette idée fausse vient probablement de deux sources : - Il n’était pas rare de voir des Sorcières chevaucher des bâtons ou des balais durant certaines fêtes saisonnières. Cela se pratiquait en sautant en l’air et en courant dans les champs lors d’un rite de fertilité dans une idée de Magick sympathique (plus elles sautaient haut plus les céréales seront hautes). Celui qui les observait de loin ne pouvait qu’imaginer qu’elles « volaient dans les champs » sur des bâtons et des fourches. Combien de fois avez-vous vu une voiture ou une moto « voler » au-dessus de la route ? - Autrefois les Sorcières s’oignaient d’huiles et d’onguents précieux pour se protéger du froid. Parfois ces onguents contenaient des plantes hallucinogènes. Avez-vous déjà entendu ce que disent les consommateurs de produits tels que la marijuana – « Hé mec, je plane », il est facile de croire que certaines Sorcières pensaient elles-mêmes s’être envolées pour un rassemblement.
Les étranges composants d’une potion, etc. « Œil de Salamandre », « Tête de grenouille », « Poil de lion jaune », etc. Cela semble bien répugnant. Mais quand on y réfléchit calmement (et avec une certaine connaissance de la période incriminée) on réalise que ces ingrédients immondes et dégoûtants ne sont que les noms populaires de plantes ordinaires !
Familiers. Les Wica ont toujours été amicaux vis-à-vis de nos frères et sœurs du monde animal et c’est tout à fait naturel puisque la Wica est une religion de la Nature. Les Sorcières elles-mêmes ont toujours insisté sur le besoin pour l’homme de ne faire plus qu’un avec la Nature. Ainsi il n’était pas inhabituel pour une Sorcière de sympathiser et domestiquer les animaux sauvages autour d’elle. A cette époque, pour les Chrétiens, l’Homme était supérieur à l’animal et cette étrange manie d’avoir des animaux de compagnie (surtout s’il s’agissait d’espèces non domestiquées) faisait qu’ils pensaient que les Sorcières étaient des êtres surnaturels envoyés par le « diable », diable qui se déguisait en animal pour travailler pour la Sorcière. Comme le Christianisme est une foi étrange qui s’oppose à la Nature (elle rejette la sexualité et parle même de mère vierge tant est grande sa crainte des pulsions sexuelles) il est compréhensible que l’interaction de l’Homme avec la Nature les dérange. Bien sur, ceux qui ont étudié les niveaux ésotériques du christianisme comprendront qu’il s’agit d’une version affadie du Paganisme Solaire et la plus grande partie de l’histoire du Christ se retrouve de façon légèrement différente dans la religion Egyptienne quelque 4000 ans avant J.C.
Citrouilles. Généralement associées avec le Grand Festival de Samhain, le Sabbat des Sorcières d’Hallowe’en, les citrouilles étaient transportées sur de longues distances pour les festivals pour servir de source nourriture et pour servir de lanternes lors des rites quand il y avait du vent les soirs d’automne. Des visages y étaient gravés pour permettre à la lumière de passer ainsi que pour effrayer les non-initiés et les esprits mauvais qui pourraient se trouver à proximité.
Chapeaux Pointus. A une époque si vous n’aimiez pas quelqu’un, vous répandiez immanquablement des rumeurs à son sujet (ce qui n’arrive jamais dans le monde merveilleux où nous vivons aujourd’hui). Les vêtements démodés étaient une des façons de se moquer d’une personne. A une époque les chapeaux pointus étaient on ne peut plus à la mode et étaient portés par toutes les élégantes de la cour. Lors des persécutions, cette mode était depuis longtemps passée, les gens disaient donc que les Sorcières, qui n’étaient que des ploucs des campagnes, portaient des vêtements démodés. Une autre théorie veut que le chapeau pointu soit une façon simple mais efficace d’utiliser la même énergie que celle qui se trouve sous la Grande Pyramide d’Egypte et de la diriger vers le cerveau.
Comment Tout Cela a-t-il Débuté ?
Cette question a été posée un nombre considérable de fois et on y a répondu un grand nombre de fois de façon approximative. Voici mon hypothèse personnelle.
Avant les persécutions du moyen age, la Sorcellerie n’existait probablement pas. Ce qui existait était simplement une « religion ».
Lorsque les persécutions se sont déchaînées, les prêtres de la religion païenne d’Occident se sont probablement réfugiés dans les parties plus sauvages du pays – les forêts, les landes, les lieux déserts, etc. pour pouvoir continuer à servir leurs Dieux. Il est probable qu’un nouveau système s’est rapidement formé, un système simple de Religion, les Grands Mystères.
Les plus courageux des habitants des campagnes se rendaient probablement dans ces « cachettes » les jours sacrés pour honorer les Anciens Dieux. Mais peu à peu, à cause des inconvénients et des dangers encourus (à cause des chrétiens) la majorité se sont détournés des anciens Dieux et sont devenus chrétiens. Il n’y a alors plus qu’une religion composée entièrement de Prêtresse et de Prêtre, les simples fidèles étant dissuadés de les rejoindre par les « techniques de conversion chrétiennes » : le meurtre et la torture.
Quelques générations ont passé, la religion est devenue une religion à « mystères » impliquant l’initiation – les secrets n’étant transmis qu’oralement.
Après quelques générations de plus la religion a commencé à dépérir. Ainsi beaucoup a été perdu et les Prêtres et les Prêtresses (les anciens) ont décidé de mettre par écrit des passages de rituels, leur trame, et ils ont été transmis de génération en génération jusqu’à aujourd’hui.
Lorsque les feux de la persécution furent éteints, la plupart des secrets étaient perdus et ceux qui ne l’étaient pas n’étaient plus utilisés par peur d’un retour des persécutions. Les années passant, les familles de « Prêtres » ont totalement oublié ce qu’elles étaient. Il ne restait plus que les Rebouteux, les Guérisseurs et les Sages-Femmes de villages – les « Sorcières Blanches » qui avaient oublié la religion.
En 1921, Margaret Murray, une anthropologue avec des idées qui lui étaient propres, a écrit un livre intitulé « Le Culte des Sorcières en Occident » qui apportait de nouvelles lueurs sur le sujet. Voilà ce qui s’est probablement passé : Une, ou peut être quelques personnes membres de ces familles Sorcières « traditionnelles » ont additionné deux et deux et ont découvert ce qu’il y avait derrière les « secrets de famille ». Peut être que des braves ont décidé de recréer ce à quoi la religion avait pu ressembler. Des gens comme Gerald B. Gardner, par exemple, se sont acharnés à reconstruire le Culte des Sorcières, ils se sont pris d’un grand amour pour ce Culte et ont consacré leur vie à rechercher ce qui manquait et à combler les vides (en s’inspirant souvent de poètes et d’auteurs contemporains), ce qui a abouti à ce qu’est aujourd’hui la Wica, une Religion et un Enseignement capable de répondre aux besoins de l’Homme Moderne.
Selon moi, la Sorcellerie d’aujourd’hui est plus un revival qu’une survivance. Nos rituels sont probablement très différents de ceux qui étaient avant nous. Pourtant derrière ces rites se cachent des réalités basiques qui sont probablement aussi vieilles que l’Homme lui-même, ce que confirmeront toutes les Sorcières.
Mais une fois encore il ne s’agit là que de mon opinion personnelle. Mais j’aimerais bien voir ou écouter les preuves de ceux qui pensent autrement, si de telles personnes existent.
Les Renforts Magicks Portées dans le Cercle
Toutes les femmes devraient porter un collier de perles dans le Cercle. Ce collier symbolise les nombreuses vies que nous devrons traverser pour parvenir à la perfection.
D’autres bijoux peuvent être portés par les hommes et les femmes. C’est d’ailleurs recommandé puisque des bagues, des boucles d’oreilles, des pendentifs, des bracelets, etc. seront des outils Magicks qui serviront la Sorcière dans sa vie de tous les jours.
La Prêtresse devra porter une Couronne Lunaire de cuivre. Le Grand Prêtre portera une bande de cuivre sur laquelle sera inscrit son nom en Runes et son Degré si cela semble approprié.
Le Grand et le Petit Cercle
Le Grand Cercle c’est le rassemblement de Sorcières en un Coven pour célébrer les Festivals et pratiquer la Magick. Par Tradition il mesure 2M80 de diamètre mais ce n’est pas impératif (il peut être aussi grand que nécessaire).
Une Sorcière isolée (ou trois Sorcières), même s’il n’y a pas de Prêtresse parmi elles, peuvent tracer un petit Cercle lorsque c’est nécessaire.
Cérémonie et Magick en Plein Air
La Sorcellerie de par sa nature est une religion de plein air, des forêts, des montagnes, des cours d’eau, des cieux étoilés et de la lueur du feu. La Magick de la Sorcellerie sera plus puissante dans de tels lieux. Mais de nos jours, ces lieux sont difficilement adaptés à la pratique de nos Rites et nous devons généralement pratiquer la Magick et communier avec les Anciens dans une chambre ou un grenier. Mais chaque Coven devrait essayer, lorsque c’est possible, de pratiquer ses Rites dans un lieu sauvage et reculé. Ce peut n’être qu’une ou deux fois par an, mais ce sera une expérience enrichissante.
La Pratique des Rites
La méthode la meilleure et la plus efficace pour pratiquer les Rites, c’est pour la Prêtresse d’avoir bien mémorisé chaque Cérémonie. Parfois pourtant, le Livre doit être utilisé. Dans ces cas les textes doivent être étudiés scrupuleusement à l’avance pour que leur contenu soit bien connu de la Prêtresse afin qu’elle reste concentrée. Il faut toujours se souvenir que la Prêtresse doit toujours être identifiée avec la Déesse et le Prêtre sera lui identifié avec le Dieu.
La Prêtresse sera responsable de la formation de tous les membres du Coven, de voir s’ils reçoivent les conseils adaptés dans leur pratique des Arts Magics et de vérifier que de nouveaux sujets d’études (la divination, la connaissance des plantes, etc.) leur sont signalés. Un intérêt particulier doit être porté à chaque membre du Coven. La Grand Prêtresse peut, si elle le souhaite, déléguer toute cette tâche au Grand Prêtre.
Gouvernance dans le Cercle
Durant les Rites, la Grande Prêtresse doit être en tous moments l’Autorité Suprême. Si un membre du Coven brise le Cercle, même brièvement, ou utilise un mauvais nom pour désigner une Sorcière, ou commet une transgression similaire dans la procédure Magick, la Prêtresse doit imposer une punition appropriée (avec généralement une conclusion humoristique).
Consécration des Outils
Toutes les choses utilisées dans le Cercle doivent être consacrées. Cela se fait lors d’un simple rite. Prendre l’objet des deux mains et le diriger vers le Nord et dire :
Je consacre cet ………….. pour qu’il devienne Sacré pour toujours au nom de Blodbuwydd et Bran.
Athamé – Chaque Sorcière doit avoir un Athamé, le couteau sacré à manche noir. C’est l’outil personnel de la Sorcière le plus basique et le plus puissant. Il ne doit jamais être utilisé pour couper ou faire couler le sang. L’Athamé est une puissante protection et un surcroît de force lorsqu’il est utilisé. Il doit être marqué d’un simple Pentacle sur un des côtés et du nom de la Sorcière en Runes de l’autre.
Baguette – La Baguette doit mesurer environ 45 cm et doit être faite en Sorbier, Saule ou Coudrier. Il est bon de recouvrir une de ses extrémités d’argent (mais ce n’est pas indispensable).
Coupe – Ce doit être soit un Calice en Argent, soit une Corne à Boire dont une partie est argentée.
Pentacle – il doit être circulaire, un disque de cuivre de 15 à 22 cm de diamètre et gravé d’un simple pentagrame.
Encensoir – Il doit avoir la forme d’un chaudron. Ce peut aussi être un encensoir à chaînes.
Préparation du Miroir Magick
Dans le cadre de la formation pré-initatique, le Miroir Magique joue un rôle très important, c’est une fenêtre vers les autres mondes. Plus il est grand, mieux c’est.
Le verre incurvé d’une pendule murale peut être utilisé si on parvient à lui construire un cadre en bois. Pour commencer, le verre et son cadre doivent être nettoyés consciencieusement. Les rincer à l’eau froide pendant au moins trois minutes en gardant fortement à l’esprit que l’eau
emporte avec elle toutes les influences qui ont pu s’approcher de ces objets… afin qu’ils soient complètement purs physiquement et psychiquement. Placez-les ensuite dans un tissu blanc pour qu’ils sèchent.
Lorsqu’il sera sec le verre pourra être posé sur des feuilles de papier pour être peint. Utiliser de la peinture noire neuve et peignez la partie convexe (l’arrière) du verre. Utilisez autant de couches qu’il en faudra pour entièrement recouvrir le miroir et que la lumière ne puisse plus passer au travers. Lorsque la dernière couche est sèche, placer le miroir sur un linge blanc et propre pour la consécration. Faire une infusion de camomille assez forte. Placer vos mains, paumes vers le bas au-dessus de l’infusion. Prononcer les paroles suivantes et visualiser l’action :
Maintenant j’inspire de la Pure Lumière Blanche
Celle qui emplit l’Univers.
Et alors que j’expire, la Lumière passe de mes mains
Vers la Potion devant moi et elle y restera toujours.
Et toutes les Forces y seront attirées.
Au nom de Blodbuwydd notre Belle Déesse.
Avec un pinceau neuf étaler le liquide sur la partie peinte du verre. Placer vos mains sur le miroir et dire avec une conviction absolue.
Que seules les influences Bonnes et Elevées passent par ce Miroir.
Qu’il en soit ainsi !
Préparation pour le Rituel dans le Grand Cercle
Le jour du rituel tous les membres du coven doivent prendre le Bain Rituel avec l’intention de se purifier totalement, cops, esprit et âme. Offrez votre Bain Rituel à la Déesse, en demandant à être pur pour venir devant Elle.
Au lieu consacré, le Prêtre doit dresser l’Autel et placer une Chandelle à chaque point cardinal là où le Cercle sera tracé. Placer un dispositif au Nord pour pouvoir y accrocher le Miroir Magick.
Tracer le Grand Cercle
Lorsque tous sont là où sera le cercle, la Grande Prêtresse prendra la Baguette. Elle commencera à l’Est et marchera dans le sens du soleil et tracera un Cercle, trois fois en disant :
Que ce Cercle soit clôt
Sous la protection de Blodbuwydd.
Car tous ceux qui y seront, seront
Entre les mondes des Dieux et des Hommes.
La Grande Prêtresse repose ensuite la Baguette sur l’Autel et prend l’Encensoir. A nouveau elle commence à l’Est et marche autour du Cercle encensant tout le Cercle. La Grande Prêtresse prend ensuite le Miroir Magick et le place au Nord. Elle ordonne à tous de pointer deux doigts vers le Miroir et elle dit :
Inspirons et Expirons profondément maintenant
Mais ce n’est pas de l’air que nous respirons
C’est la Pure Lumière Blanche qui emplit l’Univers.
Nous l’inspirons dans tout notre corps,
Pas seulement par nos poumons.
Et nous expirons de la Lumière Pure
Et de la Force de Vie dans ce Miroir.
C’est de là que le Pouvoir Divin éclairera notre Cercle
Pour que nul mal ne puisse y pénétrer.
Lorsque la Prêtresse estime que tout le monde a respiré le temps de cinq battements de cœurs elle dira :
Qu’il en soit ainsi !
Elle va maintenant à l’Est. Tous les membres du Coven se tournent vers l’Est et pointent leur Athamé. Elle trace dans l’air un Pentagrame d’Invocation et dit :
Vous esprits de l’Air
Nous vous demandons de venir
Autour de nous dans ce Cercle
Pour que nous vous connaissions mieux
Soyez bénis ! (salut)
Tous :
Soyez bénis ! (salut)
Recommencer au Sud pour le Feu, à l’Ouest pour l’Eau et au Nord pour la Terre. Puis saluer en silence vers l’Est.
Ensuite la Grande Prêtresse conduit la Consécration du Sel et de l’Eau.
La Consécration du Sel et de l’Eau
La Grande Prêtresse tend le Sel vers le Nord puis le repose sur l’Autel et y plonge son Athamé en disant :
Je t’exorcise ô Créature de Terre
Par Blodbuwydd la belle,
Gracieuse et puissante Déesse
Pour que tu purifies toutes les influences néfastes
Je te consacre au service de la Dame et de son Art.
Qu’il en soit ainsi !
Elle plonge sont Athamé dans l’Eau en disant :
Je t’exorcise ô Créature d’Eau
Par Blodbuwydd la Belle,
Gracieuse et puissante Déesse
Pour que tu purifies toutes les influences néfastes
Je te consacre au service de la Dame et de son Art.
Qu’il en soit ainsi !
Elle verse le Sel dans l’Eau en disant :
Nous te prions ô Déesse de ce qui est sauvage et libre
D’étendre ta main droite, celle de ton Pouvoir
Sur ces Créatures des Eléments
Et les sanctifier de Ton Nom Sacré !
Accorde-leur de bannir de ce lieu
Toutes adversités, illusions et artifices du mal.
En ton Nom Sacré, Blodbuwydd
Qu’il en soit ainsi !
Elle prend l’Eau consacrée, va à l’Est et commence à asperger le Cercle dans le sens des aiguilles d’une montre.
Le Cercle est maintenant tracé.
Dissiper le Cercle
Lorsque le Travail de la nuit est achevé, la Grande Prêtresse prend son Athamé et se rend à l’Est. Elle regarde vers l’extérieur et tous la regardent. Elle pointe sont Athamé vers l’Est, trace un Pentagrame de Bannissement et dit :
O Esprits de l’Air,
Nous vous remercions de votre présence
Et vous souhaitons un bon retour
Alors que vous vous en allez
Soyez Bénis.
Tous :
Soyez Bénis !
Elle se rend ensuite au Sud. Elle pointe sont Athamé vers le Sud, trace un Pentagrame de Bannissement et dit :
O Esprits du Feu,
Nous vous remercions de votre présence
Et vous souhaitons un bon retour
Alors que vous vous en allez
Soyez Bénis.
Tous :
Soyez Bénis !
Elle se rend ensuite à l’Ouest. Elle pointe sont Athamé vers l’Ouest, trace un Pentagrame de Bannissement et dit :
O Esprits de l’Eau,
Nous vous remercions de votre présence
Et vous souhaitons un bon retour
Alors que vous vous en allez
Soyez Bénis.
Tous :
Soyez Bénis !
Elle se rend ensuite au Nord. Elle pointe sont Athamé vers le Nord, trace un Pentagrame de Bannissement et dit :
O Esprits de Terre,
Nous vous remercions de votre présence
Et vous souhaitons un bon retour
Alors que vous vous en allez
Soyez Bénis.
Tous :
Soyez Bénis !
Elle retourne ensuite à l’Est puis repose son Athamé sur l’Autel. Elle décroche le Miroir et le tient devant elle pour que tout le monde y plonge le regard. Elle dit :
Sorcières, notre nuit s’achève.
Les Esprits sont repartis vers leurs terres étranges
Les Pouvoirs du Cercle ont été placés
Dans ce Miroir où vous vous regardez maintenant
Et il y restera jusqu’à ce que nous nous retrouvions
Qu’il en soit ainsi !
Elle couvre le Miroir d’un tissu et le pose sur l’Autel. elle va ensuite à l’Est avec sa Baguette à la main et dit :
Le Cercle est brisé
Nous nous retrouvons dans la joie
Dans la joie nous nous séparons
Soyez Bénis !
Invocation du Cornu
Il vous faudra des bois de cervidés qui seront placés sur l’Autel.
Le Grand Prêtre s’agenouille face à l’Autel. La Grande Prêtresse se place devant lui de manière à ce qu’il puisse la regarder droit dans les yeux. Il croise son Athamé et la Baguette sur sa poitrine (la position d’Osiris). La Grande Prêtresse place les bois sur la tête du Grand Prêtre, le regarde droit dans les yeux et dit :
Je t’appelle Vieux Cornu
Toi qui réconforte et console les hommes
Je t’appelle, ô Grand Dieux des Sorcières
Maître du Sabbat
Seigneur des forêts sauvages
Je t’appelle car je suis ta Dame
Viens du Nord, à cheval sur les vents
Et retrouve Ta Dame, Blodbuwydd lors de ce Sabbat Sacré
Je t’appelle par ton Nom Secret, Bran.
Descends sur …..ton prêtre. Maintenant !
Lorsque le Grand Prêtre ressent la présence du Cornu en lui, il se lève, embrasse la Prêtresse puis repose la Baguette et l’Athamé.
Rite Magick
La Grande Prêtresse ou le Grand Prêtre expliquera clairement à tous le résultat précis escompté. Lorsque tous ont compris ce qui va être fait, on rajoute de l’Encens sur le charbon. Tout le monde se place en cercle autour de la Grande Prêtresse et de l’Autel, main dans la main en alternant homme et femme. La Grande Prêtresse aura à la main un peu de « catalyseur » composé à parts égales de sucre et de salpêtre. Le Grand Prêtre lancera une ronde lente dans le sens du soleil. Cette ronde ira progressivement de plus en plus vite. Tous garderont à l’esprit qu’ils dansent pour générer du pouvoir pour le donner à la Prêtresse. Lorsque le Grand Prêtre le décide la ronde s’arrête et la Grande Prêtresse dira :
Toi parmi les Eléments
Qui connais notre souhait
Accorde-le, maintenant !
Le Vin est versé. Le Grand Prêtre tend la Coupe vers le Nord en disant :
Toi parmi les Eléments
Nous te remercions
Pour ton aide.
On ne parlera pas du but de cette Magick avant le lendemain.
Bénédiction des Gâteaux
Le Grand Prêtre tend à la Grande Prêtresse les Gâteaux placés sur le Pentacle.
La Grande Prêtresse pointe son Athamé sur les Gâteaux (ils peuvent être en forme de croissants de lune) et dit :
Je vous conjure ô Gâteaux
Afin qu’en vous absorbant
Nous absorbions la Sagesse de la Déesse
Que nous en sachions plus sur les champs et les forêts
Et que nous voyons les Anciens Chemins
Et expérimentions l’Ancien Savoir.
Bénédiction du Vin
Le Vin est versé dans la Coupe. La Grande Prêtresse pointe son Athamé dans la coupe et dit :
Je te conjure ô Vin
Afin qu’en t’absorbant
Nous absorbions le Pouvoir de la Déesse
Celui du feu, des éclairs et de la pluie
De ce qui est sauvage et libre.
Le Grand Prêtre prend son Athamé alors que la Grande Prêtresse repose le sien sur l’Autel. Ils se placent face à face. Elle prend la Coupe qu’elle lui offre et lentement il y plonge la pointe de son Athamé. La Coupe est ensuite reposée sur l’Autel.
La Grande Prêtresse dit ensuite ce que la Déesse souhaite qu’elle dise.
Ensuite, elle abaisse les bras et le Grand Prêtre dit :
O toi, belle Déesse de la Lune
Plus belle que les Etoiles,
Nous te remercions de ta présence bienveillante
Et pour tes paroles.
Il indique ensuite aux autres de s’asseoir et dit ensuite à la Grande Prêtresse :
Ma Dame, acceptes-tu de te joindre à nous ?
Il se lève et marche vers elle dans le sens du soleil et l’accompagne jusqu’à sa place où elle s’assied. Les Gâteaux et le Vin sont ensuite proposés à tous.
Quitter le Cercle
Si pour une raison ou une autre il est nécessaire que quelqu’un quitte le Cercle (ce qui n’est pas recommandé), un homme et une femme placeront la pointe de leur Athamé l’un contre l’autre et ensemble leur feront traverser le Cercle. Puis chacun écartera sa lame pour que celui qui le désire puisse quitter le Cercle par ce passage. Lorsque la personne est passée, les pointes des lames seront à nouveau réunies puis lentement abaissées jusqu’au sol, au bord du Cercle. Lorsque la personne revient, à nouveau le Cercle sera ouvert puis refermé et chacun retournera à sa place.
Contact Personnel avec les Dieux
Il vous faut :
Une Chandelle blanche
Un Couteau à Manche Blanc
Du Sel
Une Statuette de la Déesse (celle de l’Autel)
Du Vin
Une Coupe d’Eau
De l’Encens
Tenir la Chandelle dans la main gauche.
Mélanger le Vin, l’Eau et une cuillère à café de Sel.
Allumer la Chandelle
Tracer un Cercle de sel, il doit être assez grand pour pouvoir s’y asseoir.
S’asseoir dans le Cercle et se purifier ainsi :
S’oindre le front avec le mélange Vin, Eau et Sel et dire :
Bénis-moi Mère car je suis Ton Enfant.
S’oindre les yeux, le gauche puis le droit et dire :
Bénis soient mes yeux pour que je puisse voir Ton chemin.
S’oindre le nez et dire :
Bénis soit mon nez pour que je puisse sentir Ton parfum.
S’oindre les lèvres et dire :
Bénis soit ma bouche pour que je puisse parler de Toi.
S’oindre le sexe et dire :
Bénis soit mon sexe qui donne la vie à l’homme comme tu donnes vie à toute Création.
S’oindre les pieds et dire :
Bénis soit mes pieds pour que je puisse marcher sur ta voie.
S’oindre le front et dire :
Bénis-moi Mère car je suis Ton Enfant.
Ne pas éteindre la Chandelle avant la fin du rite. Demandez ce que vous souhaitez savoir et écoutez la réponse.
Eteindre ensuite la bougie et ramasser le sel.
Les Sabbats
SAMHAIN – 31 Octobre YULE - 21 Décembre IMBOLC - 1er Février EQUINOXE DE PRINTEMPS - 20 Mars BELTANE – 30 Avril SOLSTICE D’ETE – 21 Juin LUGNASAD – 31 Juillet EQUINOXE D’AUTOMNE – 22 Septembre
Le Rituel de Sabbat basique sera utilisé lors des Festivals. Les variations suivent le Rituel de Sabbat basique. Chaque variation symbolise exactement le moment de l’année. Ils sont courts et précis. Souvenez-vous toujours que les Sabbats sont un moment de joie et d’amusements. Ce qui suit la célébration du Sabbat ne dépend que de vous et des autres membres du Coven. Pourquoi pas une fête avec de la musique ?
Le Rituel Basique de Sabbat
La Grande Prêtresse tracera toujours le Cercle. Dans le cas des Sabbats, tout le monde se placera au Nord Est pendant qu’elle le tracera. Elle laissera une porte ouverte dans le Cercle par laquelle elle fera rentrer les autres membres présents après la consécration habituelle. Ensuite elle fermera la porte en traçant trois pentagrames.
Lors de l’Invocation des Puissances, tous diront :
Vous esprits de l’Est
Nous vous demandons de venir
Autour de nous dans ce Cercle
Pour que nous vous connaissions mieux
Soyez bénis ! (salut)
Tous feront de même au Sud, à l’Ouest et au Nord.
Ensuite le Sel et l’Eau seront bénis, puis les Gâteaux et le Vin puis toute nourriture qui aura été apportée pour la fête. Pour la nourriture, ce peut être une simple bénédiction de ce type :
Je bénis cette nourriture au nom de Blodbuwydd
Pour que tous ceux qui la partagent
Trouve joie et bonheur lors de ce Sabbat Sacré.
Ensuite entre Beltane et l’Equinoxe d’Automne le Grand Prêtre fera descendre la Lune dans le corps de la Grande Prêtresse et entre Samhain et l’Equinoxe de Printemps la Grande Prêtresse invoquera le Dieu Cornu et le fera descendre dans le corps du Grand Prêtre.
Ensuite prendra place la variation propre à chaque Sabbat.
Puis ce sera les Gâteaux et le Vin.
Pour finir le Cercle sera dissipé, tout le monde fera la fête et s’amusera.
Variation de Samhain
Il s’agit de la « Fête des Morts » traditionnelle. Lors de ce rite nous invitons ceux qui s’en sont allés à venir festoyer avec nous et se réjouir en cette nuit. C’est un des Grands Sabbats et il est bon de s’amuser après sa célébration.
Tous les présents s’agenouillent. La Grande Prêtresse dira :
Appelons nos amis
Qui ont quitté ce monde
Le Grand Prêtre dira :
Regardons dans le Miroir et appelons ceux qui se reposent dans les Terres d’Eté.
Tous dirigent la pointe de leur Athamé vers le Miroir au Nord le temps de treize battements de cœur.
Puis la Grande Prêtresse dit :
Dans cette nuit sacrée
Nous vous ouvrons le Grand Cercle
O chers Disparus
Comme vous l’avez toujours fait
Parlez-nous des merveilles des Terres d’Eté,
Et ainsi, sachant ce qui nous attend
Nous ne craindrons pas la mort.
Mais nous l’accueillerons en paix.
Tous disent :
Soyez Bénis !
Lors de cette nuit il est bon de faire de la divination avec le Miroir, les Cartes, les Oghams, etc.
Avant de dissiper le Cercle tous les présents dirigent la pointe de leur Athamé vers le Miroir et la Grande Prêtresse dit :
Nous sommes heureux que vous nous ayez rejoints
O chers Disparus
Et alors que vous retournez dans vos belles demeures
Dans les Terres d’Eté, nous vous disons :
Salut et bon retour !
Tous disent :
Salut et bon retour !
Variation de Yule
La Grande Prêtresse prendra la Chandelle sur l’Autel et le Grand Prêtre donnera à tous les autres présents une Chandelle éteinte. Tous se placent en cercle autour de l’Autel, de la Grande Prêtresse et du Grand Prêtre.
La Grande Prêtresse allumera toutes les Chandelles sauf celle du Grand Prêtre qui se placera lui à l’Est de l’Autel. Les participants formant une ronde tourneront lentement, dans le sens du soleil, la Chandelle à la main. Pendant ce temps la Grande Prêtresse se rapproche du Grand Prêtre et allume sa bougie et dit :
En ce jour, les tiens t’appellent
En ce jour, les tiens suivent ton chemin
En ce jour, les tiens se réjouissent
Car tu es le Dieu Soleil
Un enfant de la Mère.
Et en ce jour tu renais.
La ronde cesse de tourner et tous se tournent vers le Grand Prêtre et disent :
Sois Béni !
Le Grand Prêtre placera sa Chandelle allumée sur l’Autel et toutes les autres Sorcières placeront leur Chandelle autour (on peut placer un plateau rond sur l’Autel à cet effet).
Variation d’Imbolc
A Imbolc la Grande Prêtresse se tient au Nord alors que tous les autres s’agenouillent, une bougie allumée à la main face à elle. Le grand Prêtre dit :
O Blodbuwydd, belle Déesse,
Tu es loin de nous
Les tiens sont seuls
Le Cornu t’attend patiemment.
Nous nous rassemblons avec nos flammes pour te montrer le chemin
Reviens parmi nous avec ton doux souffle de Printemps.
Tout le monde élève sa Chandelle. La Grande Prêtresse marche lentement jusqu’au moment où elle parvient au Nord de l’Autel. Là elle élève la Baguette et trace un Pentagrame d’Invocation en disant :
Levez-vous, soyez heureux
Car le Printemps est en route
Et votre Dame est avec Vous.
Variation de Printemps
Des semences de fleurs sont placées sur l’Autel. Le Grand Prêtre placera les semences sur le Pentacle. Il tendra ensuite le Pentacle à la Grande Prêtresse. Elle dit :
Agenouillez-vous devant la Déesse qui vient donner la Vie !
Lorsque tout le monde est à genoux, elle élève bien haut le Pentacle avec la main gauche et prend la Baguette dans sa main droite et trace un Pentagrame d’invocation devant le Pentacle en disant :
Ainsi la Grande Mère bénit les semences de la Terre !
Le Grand Prêtre se lève et boit le contenu du Calice. La Grande Prêtresse dit :
Le Cornu se fortifie.
La Grande Prêtresse verse ensuite les semences dans le Calice vide et dit :
Ainsi la Grande Mère plante Ses semences !
Le Grand Prêtre prend son Athamé et en place la pointe dans le Calice, la Grande Prêtresse dit :
Ainsi les semences de vie sont fertilisées
Ainsi commencent les mystères sacrés de la Vie.
Tous disent :
Soyez Bénis !
Variation de Beltane
Un petit Mat de Mai sera posé sur l’Autel. Tous portent des fleurs dans les cheveux. Une coupe de pétales de fleurs sera posée sur l’Autel.
Le Grand Prêtre prend le Mat de Mai et la Grande Prêtresse les fleurs.
En commençant à l’Est, ils marchent autour du cercle dans le sens du soleil. Le Grand Prêtre précède et tient le Mat bien haut pour que tout le monde puisse le voir. La Prêtresse le suit en disséminant les fleurs et en les jetant sur les personnes présentes en signe de bénédiction.
Après avoir fait trois fois le tour de l’Autel le Prêtre dit :
A genoux devant la Reine de Mai.
Tous s’agenouillent devant la Grande Prêtresse qui leur fait face et prend la position du Pentacle.
Ecoutez mes paroles en ce jour sacré
Je vous offre le présent que voici.
A vous mes enfants cachés
J’offre la sagesse, le bonheur et l’amour de la vie
La liberté, le pouvoir et ma protection.
Mais plus que tout, je vous donne l’extase de la Déesse.
Voyez, devant vous j’ai déversé mon amour.
Prenez-le, usez-en et vous connaîtrez
Des extases plus grandes encore
Dans la vie et après elle
Comme il a toujours été
Qu’il en soit ainsi !
Tous danseront autour de la Grande Prêtresse pour générer du pouvoir pour les Dieux.
Variation du Solstice d’Eté
Le rituel sera le même que celui de Beltane. Mais les pétales de fleurs seront des pétales de roses. Les rubans du Mat de Mai seront tressés alors qu’en mai ils pendaient.
Après son discours, la Grande Prêtresse prendra une pomme qui a été coupée en deux et dira :
En ce jour je vais vous révéler un Mystère
Dans cette pomme se trouve mon Sceau Sacré
Lorsque vous aurez besoin de Moi
Regardez la pomme.
Et elle ouvre la pomme et montrera à tous le Pentagramme qui s’y trouve.
Variation de Lugnasad
Sur l’Autel il y aura une serpe et une couronne de fleurs et de lierre pour le Grand Prêtre. La Grande Prêtresse prendra la couronne et la placera sur la tête du Grand Prêtre qui s’agenouille devant elle en disant :
Les céréales sont hautes
Et bientôt ce sera la moisson
Le temps du Dieu approche
Alors comme autrefois,
Couronnons le Roi du Blé.
Chacun prend son Athamé et salue. La Grande Prêtresse prend la serpe et la montre au Grand Prêtre qui prend la position du Dieu.
La Grande Prêtresse conduit une farandole autour de l’Autel et du Grand Prêtre, la Grande Prêtresse conserve la serpe et les autres membres leur Athamé.
Puis la Grande Prêtresse s’incline devant le Grand Prêtre en disant :
Sois béni !
Tous les autres, à tour de rôle, feront de même.
Variation de l’Equinoxe d’Automne
Sur l’Autel il y aura la couronne portée par le Grand Prêtre à Lugnasad ainsi que la serpe. L’Autel sera décoré avec des fruits, des galettes de blé et du lierre. Le Prêtre se tiendra au Nord de l’Autel. Les autres seront au Sud. La Grande Prêtresse dit :
A genoux devant le Seigneur.
Lorsque tout le monde est à genoux, elle dit au Grand Prêtre :
Viens-tu volontairement au sacrifice ?
Le Grand Prêtre répond. Ensuite il se place au Sud de l’Autel. La Grande Prêtresse l’accueille avec un baiser. Il se couche par terre sur le dos, la tête à l’Ouest et prend la position du Dieu.
La Grande Prêtresse prend la couronne et la serpe et les place sur la poitrine du Grand Prêtre et dit :
Bon voyage,
Prends ta place dans les Terres d’Eté
Sois celui qui réconforte et console.
Toi qui chaque année
Doit mourir pour que nous vivions.
Elle s’agenouille et dit :
Sois béni !
Et en attendant ton retour je te dis :
Salut et bon retour !
Tous disent :
Sois-béni !
Salut et bon retour !
Projection Astrale
Tous se tournent vers l’Est et saluent avec leur Athamé. Le Grand Prêtre dit :
Reine de toutes les Magies Reine des Royaumes Féeriques Grande Mère de tous les Vivants, Tu es la Maîtresse des Rêves. Libère les ailes de l'âme. Laisse-les venir, sereinement Sur les flux de l’amour.
Tous se tournent ensuite vers le Nord et saluent pendant que la Grande Prêtresse dit :
Bran, Dieux Cornu Seigneur des ombres et des forêts Ouvre les portes de l’âme. Permets-nous d’aller librement sur les ailes du vent Et d’arriver lentement dans ton beau royaume.
La Grande Prêtresse prend le Miroir et le place devant elle. Les membres du Coven se tournent tous vers le Miroir, chacun dirige la pointe de son Athamé vers le Miroir. La Grande Prêtresse dit :
Alors que nous pointons la lame de notre Athamé sacré Inspirons et Expirons profondément Mais ce n’est pas de l’air que nous respirons C’est la Pure Lumière dorée du Soleil. Nous expirons de la Lumière dans le Miroir, Là où nos lames pointent. C’est la lumière dorée qui éclaire notre chemin Lorsque nous allons de l’autre côté du voile Dans des Mondes encore inconnus.
Tous dansent dans le sens du soleil autour du cercle pour envoyer du Pouvoir aux Dieux. Ils envoient l’énergie à la Grande Prêtresse qui à son tour l’envoie aux Dieux. Lorsque assez d’énergie a été envoyée aux Dieux la Grande Prêtresse dit :
Stop !
Et tout le monde se couche par terre en cercle la tête tournée vers le centre, leurs mains se touchent. Là tous se relaxent et essayent de se projeter.
Après un certain temps, tous s’agenouillent face au Nord et la Grande Prêtresse dit :
Nous te remercions ô Blodbuwydd Et toi aussi Bran cornu Pour nous avoir laissez pénétrer En vos doux royaumes Soyez bénis !
Tous répètent :
Soyez bénis !
On procédera ensuite aux Bénédictions du Vin et des Gâteaux que l’on se partagera en parlant de l’expérience vécue.