Cultes païens en gaule
« Que nul absolument, dit l'empereur, [...] ne sacrifie en quelque lieu que ce puisse être, en aucune ville, à des simulacres privés d'intelligence, ne leur immole des victimes ; qu'il ne fasse point d’offrande dans l'intérieur de sa maison, soit en allumant du feu en l'honneur des Lares, soit en versant du vin en l'honneur du Génie, soit en offrant aux Pénates l'odeur des parfums qu'il brûle ; qu'il ne place point de lumière, qu'il ne brûle point d'encens sur leur autel, qu'il ne l'entoure pas dé guirlandes ou de fleurs. Quiconque osera immoler une victime ou consulter les entrailles des animaux qu'on vient de tuer sera regardé comme coupable du crime de lèse-majesté." Lois de 391 et 392, Becgxot, p. 369. — Code Théodos. XVI, x, 11 ; XVI, X, 12. — TiLi.EMoxT, Histoire des Empereurs, t. V, p. 325, 326