Ambre

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Pierres, Minéraux et Gemmes

L'ambre n'est pas une pierre, mais une oléorésine fossile, parfois utilisée comme gemme.

L'ambre est donc une substance organique, et non minérale : il s'agit de résine fossile végétale qui a été transformée par des micro-organismes. Il en existe plus de 500 formes chimiques différentes, ce qui explique les variétés de formes et de couleurs. L'élément de l'ambre est la Terre.

Dans l'Antiquité

L'ambre provenait des régions de la Baltique. Pythagore de Marseille fut le premier à mentionner Baltia, une grande île de dans la mer baltique, d'où provenait l'ambre.

Nommé êlectron par les Grecs, l'ambre a donné son nom à l'électricité, car il attire les corps légers lorsqu'on le frotte, ce qui a permis la découverte des effets électrostatiques. Ce sont les Romains, notamment Pline l'Ancien, qui révélèrent l'origine de l'ambre, lui attribuant le nom de succinum, suc des arbres.

L'ambre tenait un rôle important dans le commerce balte, reliant la région au reste du monde. Les Grecs autant que les Romains, de même que les Egyptiens, Assyriens et Phéniciens, étaient très demandeurs de ce précieux produit, qui parfois acquérait valeur de monnaie.[1]

Usages

Dans certains pays méridionaux, il est coutume d'offrir un collier d'ambre à un nouveau-né, pour le fortifier et aider à la pousse des dents. Il semble que cette pratique, transmise de bouche à oreille, soit courante et toujours en usage à notre époque.

Parfum

L'ambre est proposé sous forme de bougie ou de parfum d'intérieur.


Dans les contes

L'ambre est évoqué dans de nombreux contes d'origine slave.

Des contes lituaniens mettent en scène Jurate, la déesse de la mer, qui est amoureuse d'un jeune pêcheur nommé Kastytis. Elle le séduit et l'entraîne dans son palais pour l'épouser. Le père des dieux, Perkunas est furieux de cette alliance entre sa fille et un simple mortel. Il détruit alors le magnifique palais sous-marin. Les morceaux d'ambre apporté par la mer sont, selon ces contes, les débris du palais, et les gouttes transparentes, les larmes de Jurate.

Sources

<references>

  1. d'après Suzanne Nies, Les Etats baltes, Armand Colin, 2004.