1734

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Traditions sorcières

1734 est une tradition sorcière fondée par l'Américain Joseph B. Wilson aux Etats-Unis, vers la fin des années 1960 et le début des années 1970. Selon lui, "1734 est un système mystique. C’est une tradition, au sens classique du terme – ce qui signifie transmettre des coutumes et des pensées d’une génération à l’autre -, non pas comme un synonyme de dénomination d’une religion."[1] Suite à des déclarations erronées ou mensongères, et à des manœuvres de manipulation ou de modification des textes originels qui ont inspiré cette tradition, Joseph B. Wilson a éprouvé le besoin de clarifier les choses sur un site internet où il a tenu à rendre public le matériel de base de 1734 afin que personne ne puisse se l'approprier ou prétendre prendre la tête du mouvement.[2]


Origines

Joseph B. Wilson dit : "J’ai créé 1734 à partir des enseignements, coutumes et inspirations qui m’ont été transmis par Sean, Roy Bowers alias Robert Cochrane, et Ruth Wynn-Owen."[3] (...) La première de mes sources est une personne que j'appellerai Sean, qui fut mon premier enseignant et m'enracina dans les traditions orales de sa famille. Plus tard, je me suis engagé dans une correspondance avec Roy Bowers (alias Robert Cochrane) qui, avec l'approbation et l'aide de Sean, a fait des ajouts à ces enseignements initiaux. La troisième source d'inspiration et de guidance vint de Ruth Wynn-Owen, la Matriarche de Plant Bran. Sean a posé les bases, Roy a fourni des additions magiques et mystiques, et Ruth m'a guidé pour les travaux de groupe."


Les lettres de Roy Bowers

Roy Bowers, alias Robert Cochrane, fondateur de la tradition qu'il appelait "Le Clan de Tubal Cain", a eu une longue correspondance avec Joseph B. Wilson, à qui il a envoyé des lettres de format divers qui ont été détruites après le divorce de Wilson par son ex-femme. Il en avait toutefois conservé des copies tapées à la machine à écrire.


Secret

"Je n’ai jamais eu l’intention de rendre la tradition 1734 secrète. Je n’ai jamais eu l’intention de garder les lettres secrètes, ou de faire en sorte qu’elles soient utilisées comme un genre de bible. Les lettres que Roy m’a envoyées sont des exemples d’enseignement des mystères par inférence poétique, rien de plus. Ceux qui proclament qu’elles sont secrètes ignorent totalement les enseignements de Roy lui-même concernant le secret, et par-là, s’invalident eux-mêmes."[4]


Hiérarchie, lignages, légitimité et Degrés initiatiques

"Je n’ai jamais voulu que 1734 ait une structure hiérarchique. On n’y trouve rien de tel qu’un Premier, Second ou Troisième degré 1734. Ceux qui prétendent être du "Troisième Degré 1734″ s’invalident eux-mêmes.

Je répète. L’idée de trois initiations au sein de 1734 a été ajoutée par ceux qui ressentent aussi le besoin d’un « Livre des Ombres » pour se sentir réellement importants, justifiés, et vertueux. L’initiation à 1734 consiste en un « kit » (les copies des lettres de Roy, parfois sous une forme condensée), en une présentation aux esprits, et en un coup de pied au derrière. Pour citer Joanna, "D’autres initiations sont données par les esprits – avec un peu de chance on est guidé sur le chemin par un enseignant. Si l’étudiant travaille réellement, il y aura (éventuellement) bien plus de trois initiations qui marqueront l’âme de la personne." Certains se sont rendu compte qu’ils avaient besoin de s’attarder un peu et d’être guidés par un enseignant. D’autres se sont sauvés et ont découvert qu’ils pouvaient tout faire par eux-mêmes.

Ceux qui proclament qu’ils sont les "dirigeants" valides de 1734, et que les autres lignages sont de fait illégitimes, s’invalident eux-mêmes. Ils peuvent être à la tête de leurs propres covens, et ils peuvent s’inspirer de la philosophie de 1734, mais cela ne fait pas davantage d’eux les dirigeants de 1734, qu’un prêtre baptiste à la tête de son église qui se proclamerait dirigeant du Protestantisme.

Je n’ai jamais voulu que 1734 ait un lignage de succession apostolique. Ceux qui proclament que c’est le cas, ou que tel groupe est moins 1734 parce qu’ils n’ont pas le lignage adéquat, s’invalident également eux-mêmes. Ils peuvent avoir un lignage qui concerne leur propre coven.

L’important, c’est la méthode d’enseignement, la philosophie, et les Esprits, pas qui a initié qui.

La « tradition légitime » de 1734 se trouve dans le cœur, non pas dans un lignage. Ce qui compte est au cœur du processus de transformation des scories en or, et dans l’acquisition de la sagesse."[5]


Articles connexes


Sources

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