Rituels d'Imbolc
Rituel de Sabbat : Veille de Février - Livre des Ombres gardnérien (1949)[1]
Après l’ouverture habituelle, tous sont doublement purifiés [c’est à dire, par quatre-vingt coups de fouet].
Dansez en rond hors du cercle, la Grande Prêtresse est ceinte de l’épée et la tire de son fourreau, tenant la baguette phallique dans sa main gauche.
Entrez dans le cercle.
Le Magus adopte la position du Dieu.
La Grande Prêtresse lui donne le Quintuple Baiser, et invoque :
« Redoutable Seigneur de la mort et de la Résurrection, vie et donneur de vie, Seigneur en nous-mêmes, dont le nom est Mystère des Mystères, encourage nos cœurs. Que la Lumière se cristallise dans notre sang, nous emplissant de Résurrection, car il n’est nulle part de nous qui ne soit pas divine. Descends, nous t’en prions, sur ton serviteur et Prêtre [Nom]. »
Tous seront purifiés en sacrifice devant lui. Il purifie ensuite la Grande Prêtresse de ses propres mains, ainsi que les autres s’il le veut.
Bénir les Gâteaux et le Vin.
Opérer le Grand Rite si possible, symboliquement ou en actes.
On procède à des jeux autant qu’on le désire.
Renvoyer [ les Gardiens , et fermer le cercle magique ; les gens demeurent ensuite, pour] festoyer et danser.
Imbolg, 2 Février - Janet et Stewart Farrar[2]
Préparation
La Grande Prêtresse choisit deux Sorcières du coven pour représenter, avec elle, la triple Déesse : Jeune Fille (enchantement), Mère (maturité) et Aïeule (sagesse). Elle distribue les trois rôles à sa guise.
Une couronne de lumière est apprêtée pour la Mère, et laissée sur ou près de l'autel. Traditionnellement la couronne porte des bougies que l'on allume durant le rituel ; mais il convient d'être prudent, et certaines personnes peuvent trouver cela inquiétant. Si on fabrique une couronne de bougies, elle doit les maintenir assez fermement pour qu'elles ne vacillent pas, et elle doit également incorporer de quoi protéger les cheveux des coulures de cire.
La pratique nous a montré que les bougies d'anniversaire sont idéales pour la Couronne de Lumière. Elles ne pèsent rien, ne font quasiment pas de coulures, et brûlent juste assez longtemps pour les besoins du rituel. (...) Il est également possible de se fabriquer une couronne munie non pas de bougies, mais de miroirs.
On façonne pour Imbolg une figure féminine à partir d'un petit fagot de paille auquel on fabrique des vêtements de femme. On appelle cette figurine une "Biddy", ou "Brìdeòg" en Gaëlique.
Il vous faudra aussi une baguette de forme phallique, qui pourra être un simple bâton de la même taille que la "Biddy" ; cela dit, puisque le Livre des Ombres parle d'utiliser une baguette phallique dans plusieurs rituels, cela peut valoir le coup de s'en fabriquer une version permanente. La nôtre est une branche mince surmontée d'une pomme de pin collée ; des rubans noirs et blancs se croisent en spirale le long de la baguette.
La Biddy et la baguette doivent être déposés près de l'autel, avec deux bougies éteintes dans des chandeliers.
On pose aussi à proximité de l'autel un petit bouquet de plantes et fleurs printanières, si toutefois vous pouvez vous en procurer. Ce bouquet sera pour la Sorcière qui jouera le rôle de la Jeune Fille ; on préparera aussi une étoffe ou une cape de couleur sombre pour l'Aïeule.
On dépose également le balai près de l'autel.
Le chaudron, avec une bougie allumée à l'intérieur, est placé près de la bougie du Sud. Près de lui, on place trois ou quatre branches de plantes persistantes comme du houx, du lierre, du gui, du romarin...
Si comme nous, vous suivez la tradition consistant à garder l'arbre de Noël (sans ses décorations mais toujours illuminé de guirlandes) dans la maison jusqu'à Imbolg, il faudrait si possible ritualiser dans la pièce où il se trouve, et que ses lumières soient allumées.
Le Rituel
Le rituel d'ouverture est un peu raccourci. Le Grand Prêtre ne fait pas Descendre La Lune sur la Grande Prêtresse, et il ne prononce pas non plus l'invocation du Grand Dieu Cernunnos ; la charge n'est pas non plus déclamée pour le moment, cela aura lieu plus tard dans le rituel.
Après la Rune des Sorcières, tous les partenaires magiques du coven (y compris la Grande Prêtresse et le Grand Prêtre) dansent dos à dos, par couples, les bras entrelacés par les coudes. Ceux qui n'ont pas de partenaire dansent seuls, et après un moment les couples se défont pour se recombiner avec ceux qui dansaient seuls, afin que tout le monde ait pu participer au final.
Lorsque la Grande Prêtresse décide d'arrêter la danse, les membres du coven se placent en cercle, tournés vers l'intérieur. Le Grand Prêtre se tient dos à l'autel, et la Grande Prêtresse lui fait face.
Le Grand Prêtre lui donne le Quintuple Baiser ; puis elle lui donne à son tour le Quintuple Baiser. Le Grand Prêtre prend la baguette dans sa main droite (ndt : pas la baguette phallique, mais la baguette habituelle du coven), le fouet dans sa main gauche, et adopte la posture d'Osiris.
La Grande Prêtresse, faisant face au Grand Prêtre qui se tient debout devant l'autel, invoque :
Terrible Seigneur de la Mort et de la Résurrection,
Seigneur de la Vie, Donneur de Vie,
Seigneur en nous, dont le nom est le Mystère des Mystères,
Encourage nos cœurs,
Laisse la Lumière se cristalliser dans notre sang,
Nous emplissant de résurrection ;
Car il n'y a aucune part de nous qui ne vienne pas des Dieux.
Descends, nous t'en prions, sur ton serviteur et prêtre.
Le Grand Prêtre dessine le Pentagramme d'Invocation de la Terre, dans l'air devant la Grande Prêtresse, et dit : "Sois bénie".
Le Grand Prêtre s'écarte de quelques pas en gardant la position d'Osiris pendant que la Grande Prêtresse et les femmes du coven préparent "le lit de Brigid". Elles étendent la Biddy et la baguette phallique côte à côte au centre du cercle, en plaçant leurs têtes vers l'autel. Elles posent les deux bougies de chaque côte du "lit" et les allument.
La GPS et les femmes restent près du "lit" et disent ensemble :
Brid est venue, Brid est la bienvenue !
Brid est venue, Brid est la bienvenue !
Brid est venue, Brid est la bienvenue !
Le Grand Prêtre repose sa baguette et son fouet sur l'autel. La Grande Prêtresse appelle les deux femmes qu'elle a choisies ; elles prennent maintenant les rôles de la Triple Déesse.
La Mère se tient dos au centre de l'autel, et le Grand Prêtre pose sur sa tête la Couronne de Lumière. La Jeune Fille et l'Aïeule arrangent ses cheveux d'une manière convenable, et le Grand Prêtre allume la couronne.
L'Aïeule se tient ensuite à la gauche de la Mère, où le Grand Prêtre et la Jeune Fille la drapent dans le châle où la cape sombre.
La Jeune Fille se tient ensuite à la droite de la Mère, et le Grand Prêtre lui donne le bouquet.
Le Grand Prêtre se rend au Sud, où il déclame, faisant face aux trois femmes :
Voici la Déesse à la forme triple ;
Elle qui est toujours Trois, Jeune Fille, Mère et Aïeule ;
Et pourtant, toujours Une.
Car sans le Printemps il ne peut y avoir d'Eté,
Sans l'Eté, pas d'Hiver,
Sans Hiver, pas de retour du Printemps.
Le Grand Prêtre déclame alors entièrement la Charge, depuis "Ecoutez les mots de la Grande Mère", jusqu'à "ce qui est atteint au bout du désir", mais en remplaçant "Je", "Moi", "mon", "ma", par "Elle", "son", "sa", et ainsi de suite.
Lorsqu'il a terminé, la Jeune Fille prend le balai et marche lentement le long du Cercle, balayant rituellement tout ce qui est vieux et obsolète hors du cercle. La Mère et l'Aïeule marchent derrière elle en procession. La Jeune Fille repose ensuite le balai, et les trois femmes reprennent leurs places initiales devant l'autel.
Le Grand Prêtre se tourne alors et s'agenouille devant le chaudron. Il prend tour à tour chacune des brindilles de feuillage persistant, y met le feu avec la bougie du chaudron, les souffle aussitôt et les place dans le chaudron près de la bougie. (Nous conseillons de se limiter à cette crémation symbolique lors d'un rituel en appartement, à cause de la fumée ; en extérieur, ou dans une pièce très vaste, on pourra se permettre de les brûler entièrement.)
Tout en faisant cela, il déclame :
Nous bannissons ainsi l'hiver,
Nous accueillons ainsi le printemps ;
Faites vos adieux à ce qui est mort,
Souhaitez la bienvenue à tout ce qui vit.
Nous bannissons ainsi l'hiver,
Nous accueillons ainsi le printemps !
Le Grand Prêtre s'approche ensuite de la Mère, souffle les bougies de sa couronne de lumière, et la retire de sa tête. Sur ce signal, la Jeune Fille repose son bouquet, et l'Aïeule enlève son châle. Tous les objets sont reposés près de l'autel.
Le Grand Prêtre s'écarte un peu sur le côté, et les trois femmes ramassent la Biddy, la baguette phallique et les bougies, qu'elles éteignent au passage, pour les reposer près de l'autel.
On procède à présent au Grand Rite.
Après les Gâteaux et le Vin, on peut s'adonner au Jeu des Bougies, très approprié pour Imbolg. Les hommes s'assoient en cercle, tournés vers l'intérieur, assez près les uns des autres, et les femmes se tiennent debout derrière eux. Les hommes se passent une bougie allumée de main en main, dans le sens des aiguilles d'une montre, pendant que les femmes (sans entrer dans le cercle des hommes), se penchent pour essayer de souffler la bougie. Lorsqu'une des femmes y arrive, elle donne trois petits coups de fouet à l'homme qui la tenait, et il lui donne en retour le Quintuple Baiser. La bougie est alors rallumée, et le jeu continue.
Si la coutume consistant à garder l'arbre de Noël a été observée, il doit alors être enlevé de la maison le plus tôt possible après le rituel.
Imbolc - Phyllis Curott[3]
Le Jour Sacré de la Déesse Brigid : « Quand Nous Nous Réjouissons de la Vie Qui Croit à L’Intérieur ».
Le 2 Février dans l’hémisphère Nord et le 1er Août dans l’hémisphère Sud
Travaillez avec Brigid dans des teintes ensoleillées : orange, jaune, rouge. Ayez suffisamment de bougies pour chaque personne présente et placez-les toutes autour de vous de manière à vous asseoir en cercle. Si vous êtes seul, ayez au moins huit bougies blanches, jaunes ou rouges avec lesquelles vous ferez un cercle autour de vous. Au centre de l’autel placez une bougie jaune dans le chaudron pour symboliser le Soleil/Grain/Dieu grandissant dans l’ Univers/Terre/Ventre de la Déesse.
A Imbolc nous honorons Brigid, la muse des poètes et des artistes ; elle est aussi Déesse du feu, des puits sacrés, de la guérison et de la forge (travailler le métal, c’est le symbole de la création de la civilisation). Vous devriez travailler avec chacun de Ses aspects, mais le rituel qui suit se focalise sur la muse.
Préparez une offrande artistique à Brigid : un poème ou tout écrit, de la musique que quelqu’un d’autre a écrit que vous jouerez ou chanterez, une peinture, une photographie, au toute autre forme d’expression artistique, incluant de la nourriture que vous aurez préparée. Placez-la sur l’autel.
Tracez le cercle au nom de Brigid et du Dieu qui croît dans le ventre.
Déclarez l’objet du cercle:
Voici Imbolc, la nuit où la nouvelle vie s’agite dans le ventre.
La lumière devient plus forte et la Terre s’éveille de Son sommeil hivernal. Les premiers signes du retour de la vie apparaissent et nous sommes emplis d’espoir. Mais les nuits sont froides et sombres, et les jours nous apportent encore de la neige. Les réserves s’épuisent et nous sommes tous las d’être enfermés ! Mais le feu brûle à l’intérieur pour nous apporter l’espoir et la chaleur, et nous nous rassemblons pour nous enflammer au feu qui brille au fond de nous tous, un grand feu qui brille et qui illuminera le monde avec l’amour et la joie. Nous nous offrons la clarté de nos esprits a chacun d’entre nous, et à la Déesse qui entretient la lumière au fond de nous tous. »
Invoquez Brigid et le Dieu qui croît à l’intérieur.
Les bougies sur l’autel doivent passer de mains en mains et chacun doit graver son nom et le but qu’il souhaiterait voir venir au jour. Vous pouvez avoir l’envie de chanter pour faire monter l’énergie pendant que vous gravez : « One thing becomes another, in the Mother, in the Mother ». (Une chose en devient une autre, dans la Mère, dans la Mère).
Concentrez-vous pour que votre rêve prenne forme, comme le Dieu qui prend plus de force chaque jour, comme votre travail et votre chant. Méditez sur comment vous allez faire pour que votre rêve porte ses fruits, comme le ventre de la Déesse où toutes vies croient.
Quand tout le monde à terminer sa gravure, portez le chant à son point culminant et envoyez l’énergie dans votre bougie pendant que vous la serrer sur votre cœur. Tournez déosil (dans le sens des aiguilles d’une montre) dans le cercle, chacun son tour, chaque personne doit allumer sa bougie et déclarer quel est son but; dites le fort pour augmenter le pouvoir de votre magie, alors ne soyez pas timide ! Placez la bougie dans le bougeoir derrière vous. Si vous êtes seul, gravez votre nom et votre but sur la bougie, chantez, faites monter l’énergie et dirigez-la, allumez la bougie, et allumez toutes les autres bougies placées en cercle autour de vous.
Quand le cercle de lumière est complet, honorez le feu en disant:
Nous brûlons avec la puissance de l’inspiration divine. Nous sommes lumière, assis dans un cercle de lumière. Quand nous sommes rassemblés en communauté, le feu brille plus fortement que lorsque nous sommes seul et il y a chaleur et illumination pour chacun de nous. Nous offrons notre lumière à la Déesse et au monde.
Chacun doit maintenant partager son/ses offrandes. Lisez, chantez, jouez, nourrissez tout le monde.
C’est la magie du cœur léger et du mérite, alors sentez vous libre de blaguer et de rire. Fermez et scellez le cercle ; Une personne marche widdershins (dans le sens inverse des aiguilles d’une montre) à l’extérieur du cercle et souffle les bougies des points cardinaux, comme chacun souffle la sienne. Pendant qu’il/elle marche, il/elle dit:
Feu scelle ce cercle, dissipe-toi sous terre, laisse toutes choses être comme elles ont été depuis le début des temps.
Répétez jusqu’à ce que tout le circuit se fasse et que toutes les bougies soient éteintes, les bougies de l’autel inclus. Vous pouvez rallumer votre bougie plus tard pour compléter votre magie.
Imbolc - Elen Hawke[4]
Vous aurez besoin de :
Perce-neiges sur l’autel
Un chaudron rempli d’eau, de perce-neiges et de bougies blanches flottantes
Un petit bol de terre où ficher une bougie blanche toute neuve, à placer près des perce-neige sur l’autel (cette bougie représente la lumière et l’énergie qui fait germer la première graine dans la terre)
Une simple bougie blanche pour chaque personne présente (il s’agira d’une bougie de souhait)
Un bol, chaudron ou autre contenant résistant à la chaleur, rempli de terre ou de sable humide, dans lequel on placera les bougies de souhaits allumées
Une petite bougie témoin
Encens d’Imbolc ou encens au parfum légèrement fleuri
Eau de source pour le calice
et produits laitiers pour la fête, comme les produits fermiers, sont traditionnellement consommés à cette période.
Projetez le cercle comme d’habitude, mais n’allumez pas les bougies des quartiers ni de l’autel, seulement la bougie dans le bol de terre et l’encens. L’idée est de créer le ventre, la matrice de la terre au centre de laquelle brûle la lumière, de fait aucune lumière n’est nécessaire à la périphérie du cercle.
Battez le tambour pour soulever l’énergie. Si vous possédez votre propre Bodhran, le tambour à main traditionnel celtique, alors tant mieux, car il est sacré à Imbolc et pour Brighid.
Évocation de Brighid :
« Dame Brighid, sois ici avec nous pour ton festival du feu et de l’eau
Puissions-nous être purifiés de tout ce que nous souhaitons laisser derrière nous,
comme la terre est lavée par les pluies,
prête à amener un nouvelle croissance
Sous le feu grandissant du Soleil. »
Tout le monde s’assoit en cercle. Chacun, tour à tour, parle de ce dont il souhaite se débarrasser, se détacher.
Quand cela est fait, la petite bougie témoin est allumée à partir de la flamme de la bougie blanche. Puis, avec la petite bougie témoin, on allume les bougies flottantes du chaudron, une fois qu’elles seront toutes allumées, le chaudron rempli d’eau brillera d’une douce lumière. Ce chaudron de feu, d’eau et de perce-neige représente l’essence purificatrice de Brighid et elle nettoie tout ceux présents, ainsi ils pourront se tourner vers de nouveaux projets.
A présent, chaque personne prend une bougie de souhait et formule un nouveau but ou souhait sur lequel travailler tout au long de l’année. Se faisant, chacun lève la bougie au niveau du 3ème œil et visualise fortement son souhait.
Chacun allume sa bougie à partir de la bougie principale qui se trouve dans le bol rempli de terre, en disant :
« Puisse Brighid donner du pouvoir à mon souhait,
comme elle fait germer les graines semées au printemps. »
Consacrez le calice d’eau de source ; chaque personne boit, tour à tour, tout en ressentant l’effet purificateur de l’eau parcourant son organisme, en le nettoyant et en l’énergisant.
Poursuivez avec la petite fête et rouvrez le cercle, en remerciant la Déesse pour sa présence en disant :
« Nous te remercions, Dame, et te saluons. »
Les bougies de souhait devront être placées en quelque endroit sûr jusqu’à ce qu’elles aient fini de brûler. La terre qui a accueilli les bougies d’Imbolc pourra être conservée jusqu’à Ostara, moment durant lequel vous pourrez planter des graines dans la terre, si vous le désirez. Vous pouvez également souhaiter garder un peu d’eau du chaudron pour l’utiliser durant le prochain rituel de pleine lune que vous célébrerez. Elle conservera la douce et magnifique essence d’Imbolc.
Imbolc, 2 février - Scott Cunningham[5]
L’autel pourra être orné d’un symbole de la saison, comme une représentation d’un flocon de neige, d’une fleur blanche, ou peut-être de la neige dans un contenant de cristal. Il devrait aussi y avoir une chandelle orange non allumée enduite de musc, de cannelle, d’huile d’oliban ou de romarin. Lors de la projection du cercle on peut remplacer l’eau par de la neige fondue.
Disposez l’autel, allumez les chandelles ainsi eue l’encensoir et projetez le cercle de pierre.
Récitez le chant de bénédiction.
Invoquer la Déesse et le Dieu.
Prononcez des paroles telles que celles-ci :
Voici l’époque de la fête des flambeaux,
Où chaque lampe brille et flamboie
Pour saluer le Dieu qui renaît
Je célèbre la Déesse,
Je célèbre le Dieu.
Sous sa chape de sommeil,
Toute la terre célèbre.
Allumez la bougie orange avec la chandelle rouge placée sur l’autel (ou à l’extrémité sud du cercle). Tenez la bougie devant vous et faites lentement le tour du cercle dans le sens des aiguilles d’une montre. Dites les paroles suivantes ou une formule semblable :
L’hiver a tout recouvert.
L’air est froid,
La terre, enveloppée de gel.
Mais toi, Seigneur du Soleil,
Dieu cornu des animaux, de la nature sauvage,
Tu nais à nouveau en secret
De la gracieuse Déesse Mère,
Maîtresse de toute fertilité.
Je te salue, Dieu très grand !
Salue à toi, sois le bienvenu !
Arrêtez-vous devant l’autel, levez la bougie vers le ciel et gardez votre regard fixé sur sa flamme. Imaginez votre vie débordante de créativité, d’une énergie et d’une force nouvelles.
Si vous devez jeter un regard sur le passé ou l’avenir, c’est une période idéale pour le faire.
Au coucher du soleil ou immédiatement après le rituel, la tradition veut qu’une lampe soit allumée dans chaque demeure – même pour quelques minutes. Vous pouvez aussi allumer des chandelles dans chaque pièce en l’honneur de la renaissance du soleil, ou une lampe à l’huile munie d’un verre de couleur rouge que vous placerez bien en évidence dans la demeure ou dans une fenêtre.
Une autre version du Sabbat d'Imbolc - Scott Cunningham[6]
L’autel est dressé, les bougies et l’encens sont allumés et le Cercle est tracé.
Un symbole de la saison, comme un flocon de neige en cristal, une fleur blanche ou peut-être un peu de neige sera posé sur l’autel. Il faudra aussi préparer une bougie pour chaque personne présente.
Les participants forment un cercle en se donnant les mains pendant que le leader dit la Prière de Bénédiction.
Les Dieux sont invoqués puis le leader dit :
A Imbolc la terre est enveloppée par l’hiver, l'air est froid et le gel enveloppe les tendre plantes verte de la vallée. Le Dieu des forêts et des champs est endormi et pendant ce sommeil, il est né à nouveau de la Grande Déesse, comme tous le doivent. Et ainsi ce qui était triste est joyeux et ce qui maintenant dort, somnole ou tombe inanimé reprendra vie et renaitra. Célébrons donc l’arrivée du Dieu et le travail de la Déesse !
Tous prennent une bougie sur l’autel et l’allument à la bougie de la Déesse.
Les participants sont en cercle autour de l’autel. Le leader mène tout le monde en une lente marche dans le Cercle. Lorsqu’ils ont fait trois fois le tour, le leader fait cesser le mouvement et place sa bougie dans le chaudron et l’enflamme. Les participants font de même et regardent le feu prendre vie dans le chaudron.
Le leader dit :
Vous voyez la lumière ? C’est le feu de la Renaissance,
L’essence ardente qui est la Vie elle-même !
Tous s’asseyent et méditent sur le sens du rituel, du cycle de réincarnation, le sens de la mort et donc celui de la naissance elle-même.
Ensuite si un travail divinatoire a été prévu, c’est un excellent moment pour s’y adonner.
Petite Fête.
Le Cercle est dissipé.
Fête et jeux suivront.
Bibliographie
- Livre des Ombres gardnérien[7]
- A Witches Bible, Janet et Stewart Farrar
- Witch Crafting, Phyllis Currot
- La Wicca, Magie blanche et art de vivre, Scott Cunningham
Sources
<references>
- ↑ http://iridescences.com/obtenebrations/?cat=51
- ↑ A Witches Bible, Janet et Stewart Farrar
- ↑ in Witch Crafting, Phyllis Currot, traduit et adapté de l'anglais par Lune. http://www.le-sidh.org/wicca/sabbats/imbolc/imbolc-dans-le-ventre/
- ↑ http://www.le-sidh.org/wicca/sabbats/imbolc/rite-imbolc-par-elen-hawke/
- ↑ in La Wicca, Magie blanche et art de vivre, Scott Cunningham
- ↑ in Cunningham's Book of Shadows, Scott Cunningham
- ↑ http://www.sacred-texts.com/pag/gbos/index.htm