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Selon P.M. Duval, un petit groupe de bronze provenant de Berne représente la déesse "Ursine" vêtue à la romaine, assise devant un énorme plantigrade à la gueule ouverte, près d'un arbre aux branches courtes, avec à côté d'elle sur une colonnette, un haut panier de fruits qui est peut-être destiné à l'animal. | Selon P.-M. Duval, un petit groupe de bronze provenant de Muri, près de Berne en Suisse, représente la déesse "Ursine" vêtue à la romaine, assise devant un énorme plantigrade à la gueule ouverte, près d'un arbre aux branches courtes, avec à côté d'elle sur une colonnette, un haut panier de fruits qui est peut-être destiné à l'animal. | ||
Toujours selon cet auteur, cette patronne des ours serait une protectrice de la propriété terrienne, une sorte de déesse-mère, à rapprocher de la déesse [[Epona]]. Rien ne prouve qu'elle ait été une "déesse ourse". | Toujours selon cet auteur, cette patronne des ours serait une protectrice de la propriété terrienne, une sorte de déesse-mère, à rapprocher de la déesse [[Epona]]. Rien ne prouve qu'elle ait été une "déesse ourse". | ||
Artio est à rapprocher d'un Mercure Artaios, autre "Ursin" honoré dans l'Isère. Celui-ci est probablement issu de l'assimilation au dieu gallo-romain d'un dieu indigène local, sans doute protecteur ou chasseur des ours. | Artio est à rapprocher d'un Mercure Artaios, autre "Ursin" honoré dans l'Isère. Celui-ci est probablement issu de l'assimilation au dieu gallo-romain d'un dieu indigène local, sans doute protecteur ou chasseur des ours. | ||
Outre cette statuette, la déesse est attestée par des inscriptions trouvées en Allemagne et au Luxembourg. | |||
Outre cette statuette, visible au Musée d'Histoire de Berne, la déesse est attestée par des inscriptions trouvées en Allemagne et au Luxembourg. | |||
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==Sources== | |||
Paul-Marie DUVAL, les dieux de la Gaule, p. 51 | |||
Version actuelle datée du 8 mars 2015 à 16:16
Variante Artionis.
Divinité du panthéon celtique.
Etymologie
Son nom provient de celui de l'ours (art en irlandais, artos en gaulois, arth en gallois, arz en breton).
Représentation
Selon P.-M. Duval, un petit groupe de bronze provenant de Muri, près de Berne en Suisse, représente la déesse "Ursine" vêtue à la romaine, assise devant un énorme plantigrade à la gueule ouverte, près d'un arbre aux branches courtes, avec à côté d'elle sur une colonnette, un haut panier de fruits qui est peut-être destiné à l'animal. Toujours selon cet auteur, cette patronne des ours serait une protectrice de la propriété terrienne, une sorte de déesse-mère, à rapprocher de la déesse Epona. Rien ne prouve qu'elle ait été une "déesse ourse". Artio est à rapprocher d'un Mercure Artaios, autre "Ursin" honoré dans l'Isère. Celui-ci est probablement issu de l'assimilation au dieu gallo-romain d'un dieu indigène local, sans doute protecteur ou chasseur des ours.
Outre cette statuette, visible au Musée d'Histoire de Berne, la déesse est attestée par des inscriptions trouvées en Allemagne et au Luxembourg.
Par syncrétisme, Artio pourrait également être assimilée à Artémis, dont le symbole est un ours.
article connexe
Lien externe
http://www.arbre-celtique.com/encyclopedie/artio-3413.htm
Sources
Paul-Marie DUVAL, les dieux de la Gaule, p. 51
