« Esus » : différence entre les versions
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Il est représenté sur le [[Pilier des Nautes]], visible au Musée de Cluny à Paris. Une image analogue mais anonyme se trouve à Trèves. | |||
Lucain est le seul auteur qui le mentionne : parlant des peuples contemporains de César, il cite les Trévires, les Ligures, puis "ceux qui apaisent par un sang affreux le cruel [[Teutatès]] et l'horrible Esus aux autels sauvages et [[Taranis]], autel non moins cruel que celui de la [[Diane]] scythique". Un commentaire précise que la victime était suspendue à un arbre et saignée à mort. | |||
<ref>Pharsale, I, 444-446 </ref>. | |||
Paul-Marie Duval indique que le dieu se présente sous un aspect peu redoutable et très particulier. Vêtu en travailleur, d'une tunique courte découvrant le côté droit du torse, il abat un arbre ; à Paris il coupe les branches avec une large serpe ; à Trèves, il attaque le tronc avec une cognée au fer allongé. Dieu forestier, bûcheron divin d'où la façon dont on lui sacrifiait ses victimes ? | |||
<ref>P.M. Duval, Les dieux de la Gaule, p.35</ref> | |||
==Sources== | |||
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Version du 2 juin 2014 à 15:23
Etymologie
son nom provient de veso/vesu, le meilleur.
Représentation
Pilier des Nautes, 1er siècle ap JC, Paris. Un dieu gaulois, identifié par l’inscription « ESUS », élague un arbre à l’aide d’une serpe.
Il est représenté sur le Pilier des Nautes, visible au Musée de Cluny à Paris. Une image analogue mais anonyme se trouve à Trèves.
Lucain est le seul auteur qui le mentionne : parlant des peuples contemporains de César, il cite les Trévires, les Ligures, puis "ceux qui apaisent par un sang affreux le cruel Teutatès et l'horrible Esus aux autels sauvages et Taranis, autel non moins cruel que celui de la Diane scythique". Un commentaire précise que la victime était suspendue à un arbre et saignée à mort. [1].
Paul-Marie Duval indique que le dieu se présente sous un aspect peu redoutable et très particulier. Vêtu en travailleur, d'une tunique courte découvrant le côté droit du torse, il abat un arbre ; à Paris il coupe les branches avec une large serpe ; à Trèves, il attaque le tronc avec une cognée au fer allongé. Dieu forestier, bûcheron divin d'où la façon dont on lui sacrifiait ses victimes ? [2]
Sources
<references>