Adonis

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Monument funéraire polychrome en terre cuite, représentant Adonis agonisant. Entre 250 et 100 avant JC.

Mythologie grecque.


Aphrodite et Adonis, 410 avant J.C.

Etymologie

Du grec ancien Ἄδωνις, Ádônis. Dieu d'origine orientale ? Nom sémitique ? (Adon = notre maître, comme dans Adonaï chez les Juifs)


Liens de parenté

Adonis est présenté comme un enfant de l'inceste, fils de Cinyras, roi de Chypre, et de sa propre fille Myrrha. Son père est donc en même temps son grand-père, et sa mère est en même temps sa sœur.


Le mythe

Fils incestueux du roi de Chypre Cinyras et de sa propre fille Myrrha, Adonis sort de cette dernière alors qu'elle a été changée en arbre à myrrhe, en guise de punition pour l'inceste qu'elle a commis.

Adonis est présenté comme un jeune homme d'une beauté exceptionnelle. On l'associe à la rose et au myrte. Amant d'Aphrodite, Adonis est disputé à elle par Perséphone ; il est question d'un partage du jeune homme entre le monde des vivants et des morts. Aphrodite aurait demandé à Perséphone de garder Adonis caché dans un coffre aux Enfers, celle-ci l'aurait ouvert et serait tombée amoureuse du jeune homme. ([Référence nécessaire])

Zeus aurait demandé à Calliope d'arbitrer la querelle des Déesses, celle-ci détermina qu'Adonis passerait un tiers de l'an avec chacune, et le derniers tiers avec celle de son choix. Il choisit de passer deux tiers de l'an avec Aphrodite et un tiers avec Perséphone.

La légende dit qu'il mourut tué par un sanglier qui le blesse à la jambe durant une chasse. Son sang versé et les larmes d'Aphrodite qui coulèrent dessus créèrent l'anémone.

Les instigateurs de ce meurtre seraient soit Arès, amant officiel d'Aphrodite jaloux de leur amour, soit Apollon, qui aurait choisi de venger ainsi son fils Erymanthos, que la Déesse avait aveuglé alors qu'il l'avait surprise nue durant son bain.

Evocations modernes

Evocation dans l'opéra-bouffe de Jacques Offenbach, la Belle Helène, au XIXème siècle[1]

  Le choeur :
  C'est le devoir des jeunes filles
  Rejetons des grandes familles
  De soupirer de temps en temps
  Sur la mort des beaux jeunes gens.
  
  Hélène :
  Adonis, nous versons des larmes,
  Sur ton sort !
  Et toi, Vénus, vois nos alarmes :
  L'amour se meurt, l'amour est mort !
  
  Amours divins ! ardentes flammes !
  Vénus ! Adonis ! gloire à vous !
  Le feu brûlant vos folles âmes,
  Hélas ! ce feu n'est plus en nous !
  Ecoute-nous, Vénus la blonde,
  Il nous faut de l'amour, n'en fût-il plus au monde !
  Les temps présents sont plats et fades ;
  Plus d'amour ! plus de passion !
  Et nos pauvres âmes malades
  Se meurent de consomption...
  Ecoute-nous, Vénus la blonde,
  Il nous faut de l'amour, n'en fut-il plus au monde !
  C'est le devoir des jeunes filles,
  Rejetons des grandes familles,
  De soupirer de temps en temps
  Sur la mort des beaux jeunes gens ![2]


Sources

<references>

Sources

Pseudo-Apollodore <references>

  1. https://www.youtube.com/watch?v=UGEfDSLIffI
  2. Livret de Henri Meilhac et Ludovic Halevy, acte I de La Belle Hélène, opéra-bouffe de Jacques Offenbach.