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Pierre Lambrechts écrit en 1942 que Rosmerta serait une simple duplication femelle du Dieu Mercure, n'ayant aucune fonction hormis celle de consort.<ref>Lambrechts, 1942, p. 185.</ref> Mais la découverte plus récente d'au moins cinq inscriptions, dont deux sont associées à une représentation, indiquent qu'on vouait à cette Déesse un culte qui lui était propre.
Pierre Lambrechts écrit en 1942 que Rosmerta serait une simple duplication femelle du Dieu Mercure, n'ayant aucune fonction hormis celle de consort.<ref>Lambrechts, 1942, p. 185.</ref> Mais la découverte plus récente d'au moins cinq inscriptions, dont deux sont associées à une représentation, indiquent qu'on vouait à cette Déesse un culte qui lui était propre.


== Découvertes archéologiques ==
[[Fichier:altar_rosmerta.png|200px|thumb|left|Dessin de l'autel consacré à Rosmerta découvert à Gissey-le-Vieil.
[[Fichier:altar_rosmerta.png|200px|thumb|left|Dessin de l'autel consacré à Rosmerta découvert à Gissey-le-Vieil.
"Aug(usto) sa[c(rum)] Deae Rosm[er]tae Cne(ius) Cominius Candidus et Apronia Avitilla v(otum) s(olve)runt l(ibentes) m(erito)"]]A Gissey-le-Vieil, en Côte d’Or, une inscription lui rendait hommage : "Aug(usto) sa[c(rum)] Deae Rosm[er]tae Cne(ius) Cominius Candidus et Apronia Avitilla v(otum) s(olve)runt l(ibentes) m(erito)" "Consacré à l'auguste Déesse Rosmerta, Cneius Cominius Candidus et Apronia Avitilla ont payé pour leur voeu de leur propre volonté et de manière méritée."
"Aug(usto) sa[c(rum)] Deae Rosm[er]tae Cne(ius) Cominius Candidus et Apronia Avitilla v(otum) s(olve)runt l(ibentes) m(erito)"]]A Gissey-le-Vieil, en Côte d’Or, une inscription lui rendait hommage : "Aug(usto) sa[c(rum)] Deae Rosm[er]tae Cne(ius) Cominius Candidus et Apronia Avitilla v(otum) s(olve)runt l(ibentes) m(erito)" "Consacré à l'auguste Déesse Rosmerta, Cneius Cominius Candidus et Apronia Avitilla ont payé pour leur voeu de leur propre volonté et de manière méritée." Les deux personnes nommées pourraient être des époux. L'homme semble être un citoyen romain car il porte les trois noms habituels, tandis que la femme porte un patronyme latin, Apronia, et un second nom celtique, Avitilla - possiblement basé sur le mot avi- signifiant "désir".<ref>Dondin-Payre, 2001, pp. 234 ; Delamarre, 2007, pp. 34, 212 ; Delamarre, 2003, p. 61.</ref>
L'utilisation de la formule "Dea", semble indiquer que l'inscription n'est pas antérieure à la moitié du IIème siècle avant J.C.<ref>Raespeat-Charlier, 1993, p. 12.</ref>
 





Version du 26 février 2014 à 17:21

Mythologie gauloise


Pierre Lambrechts écrit en 1942 que Rosmerta serait une simple duplication femelle du Dieu Mercure, n'ayant aucune fonction hormis celle de consort.[1] Mais la découverte plus récente d'au moins cinq inscriptions, dont deux sont associées à une représentation, indiquent qu'on vouait à cette Déesse un culte qui lui était propre.


Découvertes archéologiques

Dessin de l'autel consacré à Rosmerta découvert à Gissey-le-Vieil. "Aug(usto) sa[c(rum)] Deae Rosm[er]tae Cne(ius) Cominius Candidus et Apronia Avitilla v(otum) s(olve)runt l(ibentes) m(erito)"

A Gissey-le-Vieil, en Côte d’Or, une inscription lui rendait hommage : "Aug(usto) sa[c(rum)] Deae Rosm[er]tae Cne(ius) Cominius Candidus et Apronia Avitilla v(otum) s(olve)runt l(ibentes) m(erito)" "Consacré à l'auguste Déesse Rosmerta, Cneius Cominius Candidus et Apronia Avitilla ont payé pour leur voeu de leur propre volonté et de manière méritée." Les deux personnes nommées pourraient être des époux. L'homme semble être un citoyen romain car il porte les trois noms habituels, tandis que la femme porte un patronyme latin, Apronia, et un second nom celtique, Avitilla - possiblement basé sur le mot avi- signifiant "désir".[2]

L'utilisation de la formule "Dea", semble indiquer que l'inscription n'est pas antérieure à la moitié du IIème siècle avant J.C.[3]



Notamment attestée par une inscription sur un terrine trouvée à Lezoux (Puy-de-Dôme), et déchiffrée par P.Y. Lambert et X. Delamarre.


Sources

<references>

  1. Lambrechts, 1942, p. 185.
  2. Dondin-Payre, 2001, pp. 234 ; Delamarre, 2007, pp. 34, 212 ; Delamarre, 2003, p. 61.
  3. Raespeat-Charlier, 1993, p. 12.