Moisson

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Folklore et traditions

A la fin de la moisson on célébrait la dernière gerbe, « la gerbe à la maîtresse », la « queville à la maîtresse », la « dernière poignée » suivant les terroirs. La dernière gerbe est une poignée de blé ornée de fleurs, réservée dans le champ et que la fermière, surtout autrefois, devait couper elle-même avec une faucille enrubannée qu'on lui présentait, au bruit des coups de fusil tirés par les moissonneurs cachés dans les javelles. La dernière gerbe n'était pas toujours facile à couper et chacun disait son mot: « La « faucille ne coupe pas », « le mois d'août ne se ferait pas vite de ce pas-là. » - « Il y a du sorcier ! » La gerbe coupée et liée avec la queville, c'était au fermier à la placer sur le haut de la dernière charrette, et la tâche n'est parfois point commode, car la gerbe à deux liens est lourde. [1]

Le même jour également a lieu la dernière fête de la moisson : la repassée d'août ou la passée d'août ou plutôt, étymologiquement, la parcie, vieil usage cité dans Ducange, en 1416 et dont le nom est formé de par, superlatif, et de recie qui s'est dit pour « goûter ». En d'autres endroits du Pays de Caux, la même fête prend le nom de caudet ou chaudô. On pourrait croire que le véritable nom serait plutôt co-dret ; « le coq droit », car les moissonneurs ont l'habitude de porter au bout d'une perche ou d'une fourche, le coq ou la volaille dont on leur a fait don pour le grand repas du soir. [2]

Sources

  1. Georges Dubosc, La moisson, les « aoûteux » (1898)
  2. Georges Dubosc, La moisson, les « aoûteux » (1898)