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Honorius est un mage médiéval potentiellement mythique.
Honorius est un mage médiéval potentiellement mythique. Son identité demeure mystérieuse. Il pourrait éventuellement s'agir du Pape Honorius I ou Honorius III.




== Oeuvres ==
== Oeuvres ==


On lui attribue la rédaction du [[Liber Juratus]] (ou Liber Sacer/Sacratus/Consecratus, ou Grimoire d'Honorius, The Sworn Book of Honorius en anglais).
On lui attribue la rédaction du [[Liber Juratus]] (ou Liber Sacer/Sacratus/Consecratus, ou Grimoire d'Honorius, The Sworn Book of Honorius en anglais), bien que la première publication de cette oeuvre n'ait pas eu lieu avant 1629.


On lui attribue également la création de l'[[Alphabet thébain]].
[[Jean Trithème]] lui attribue la création de l'[[alphabet thébain]] dans sa ''[[Polygraphia]]'' en 1518. [[Henri-Corneille Agrippa de Nettesheim]], étudiant de Jean Trithème, fait de même dans son ''[[De Occulta Philosophia]]'', en 1531 et précise que Pierre d'Abane également :<ref>De Occulta Philosophia, Chapitre XXIX - Des caractères et sceaux des esprits.</ref>


  "Il nous faut à présent parler des Caractères et des Sceaux des esprits. Les caractères
  ne sont autre que certaines lettres et écritures inconnaissables, qui préservent les
  secrets des Dieux, et les noms des esprits, de l'utilisation et des yeux des hommes profanes ;
  les Anciens les appelaient hiéroglyphes ou lettres sacrées, car elles étaient vouées aux
  secrets des Dieux uniquement. Car ils tenaient pour illicites d'écrire les mystères de
  Dieu avec les caractères qui servaient à écrire les choses profanes et vulgaires. D'où les
  dires de Porphyre, qui affirmait que les Anciens voulaient occulter Dieu et les vertus divines
  par des figures tangibles, et par ces choses qui étaient visibles, mais signifiaient pourtant
  des choses invisibles, et étaient disposés à livrer de grands mystères par le biais de
  lettres sacrées, et à les expliquer par le biais de certaines figures symboliques ; par
  exemple, en dédiant toutes les choses rondes au Monde, au Soleil, à la Lune, à l'espoir et
  à la fortune, en dédiant un cercle au ciel, et des parties d'un cercle à la Lune, aux
  Pyramides ; et les obélisques au feu, et aux Dieux olympiens ; un Cylindre au Soleil et à
  la Terre ; le pénis de l'homme à la génération et à Junon, à qui également était dédiée la
  figure triangulaire en raison du sexe féminin. C'est pourquoi ce genre de Caractères tire
  ses racines d'autre chose que le bon plaisir et l'autorité de l'instituteur, qui a reçu le
  pouvoir d'instituer et de consacrer ce genre de lettres, comme l'ont fait bien des prélats
  parmi diverses Nations, et Sectes religieuses, dont les institutions ne nous sont pas parvenues,
  en raison du peu d'entre elles qui ont été livrées par les auteurs, de manière éparpillée et
  parcellaire. Parmi ce genre de caractères, on trouve ceux que note Pierre d'Abane, comme ils
  ont été livrés par Honorius de Thèbes, et dont voici les figures, comparées à notre alphabet."<ref>http://www.esotericarchives.com/agrippa/agripp3c.htm, Traduit et adapté de l'anglais par Iridesce</ref>




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(En anglais) Texte intégral du Liber Juratus [http://www.esotericarchives.com/juratus/juratus.htm]
(En anglais) Texte intégral du Liber Juratus [http://www.esotericarchives.com/juratus/juratus.htm]
== Sources ==
<references>

Version actuelle datée du 9 novembre 2015 à 16:19

Honorius est un mage médiéval potentiellement mythique. Son identité demeure mystérieuse. Il pourrait éventuellement s'agir du Pape Honorius I ou Honorius III.


Oeuvres

On lui attribue la rédaction du Liber Juratus (ou Liber Sacer/Sacratus/Consecratus, ou Grimoire d'Honorius, The Sworn Book of Honorius en anglais), bien que la première publication de cette oeuvre n'ait pas eu lieu avant 1629.

Jean Trithème lui attribue la création de l'alphabet thébain dans sa Polygraphia en 1518. Henri-Corneille Agrippa de Nettesheim, étudiant de Jean Trithème, fait de même dans son De Occulta Philosophia, en 1531 et précise que Pierre d'Abane également :[1]


  "Il nous faut à présent parler des Caractères et des Sceaux des esprits. Les caractères
  ne sont autre que certaines lettres et écritures inconnaissables, qui préservent les
  secrets des Dieux, et les noms des esprits, de l'utilisation et des yeux des hommes profanes ;
  les Anciens les appelaient hiéroglyphes ou lettres sacrées, car elles étaient vouées aux
  secrets des Dieux uniquement. Car ils tenaient pour illicites d'écrire les mystères de
  Dieu avec les caractères qui servaient à écrire les choses profanes et vulgaires. D'où les
  dires de Porphyre, qui affirmait que les Anciens voulaient occulter Dieu et les vertus divines
  par des figures tangibles, et par ces choses qui étaient visibles, mais signifiaient pourtant
  des choses invisibles, et étaient disposés à livrer de grands mystères par le biais de
  lettres sacrées, et à les expliquer par le biais de certaines figures symboliques ; par
  exemple, en dédiant toutes les choses rondes au Monde, au Soleil, à la Lune, à l'espoir et
  à la fortune, en dédiant un cercle au ciel, et des parties d'un cercle à la Lune, aux
  Pyramides ; et les obélisques au feu, et aux Dieux olympiens ; un Cylindre au Soleil et à
  la Terre ; le pénis de l'homme à la génération et à Junon, à qui également était dédiée la
  figure triangulaire en raison du sexe féminin. C'est pourquoi ce genre de Caractères tire
  ses racines d'autre chose que le bon plaisir et l'autorité de l'instituteur, qui a reçu le
  pouvoir d'instituer et de consacrer ce genre de lettres, comme l'ont fait bien des prélats
  parmi diverses Nations, et Sectes religieuses, dont les institutions ne nous sont pas parvenues,
  en raison du peu d'entre elles qui ont été livrées par les auteurs, de manière éparpillée et
  parcellaire. Parmi ce genre de caractères, on trouve ceux que note Pierre d'Abane, comme ils
  ont été livrés par Honorius de Thèbes, et dont voici les figures, comparées à notre alphabet."[2]


Liens externes

(En anglais) Texte intégral du Liber Juratus [1]


Sources

<references>

  1. De Occulta Philosophia, Chapitre XXIX - Des caractères et sceaux des esprits.
  2. http://www.esotericarchives.com/agrippa/agripp3c.htm, Traduit et adapté de l'anglais par Iridesce