« Gallisenae » : différence entre les versions

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   de guérir des maux partout ailleurs regardés comme incurables, de connaître et de prédire l'avenir, faveurs qu'elles n'accordent néanmois qu'à ceux qui viennent tout exprès dans leur  
   de guérir des maux partout ailleurs regardés comme incurables, de connaître et de prédire l'avenir, faveurs qu'elles n'accordent néanmois qu'à ceux qui viennent tout exprès dans leur  
   île pour les consulter.<ref>Pomponius Mela, Chorographie, III, 6,48</ref>
   île pour les consulter.<ref>Pomponius Mela, Chorographie, III, 6,48</ref>
== Sources ==
<references>

Version du 9 mars 2014 à 08:22

Mythologie celtique

Mythologie bretonne


Les Gallisenae sont des druidesses mythiques vivant sur l'île de Sein (Sena), au large de l'Armorique.


Selon Artémidore

Artémidore en fait mention pour la première fois, vers 125-127 avant J.C. ([référence nécessaire])

Selon Strabon

Strabon écrit sur elles également, précisant que leur île aurait été interdite aux hommes, mais que les Gallisenae seraient revenues sur le continent pour rencontrer épisodiquement leurs maris. Il rapporte que chaque année, une coutume voulait qu'elles retirent et reposent en une journée le toit de leur sanctuaire, et que celle d'entre elles qui laisserait tomber son fardeau soit tuée par les autres.


Selon Pomponius Mela

Pomponius Mela (Ier siècle après J.C.) indique qu'elles sont au nombre de neuf et qu'elles ont fait voeu de virginité, ce qui est en contradiction avec les écrits de Strabon concernant leurs maris. Elles auraient selon lui eu le don de prophétie, d'apaiser les vents et les tempêtes, et de se métamorphoser en animaux.

  "L'île de Sena, située dans la mer britannique, en face des Ossismes, est renommée par un oracle gaulois, dont les prêtresses, vouées à la virginité perpétuelle, sont au nombre de  
  neuf. Elles sont appelées Gallicènes, et on leur attribue le pouvoir singuler de déchaîner les vents et de soulever les mers, de se métamorphoser en tels animaux que bon leur semble, 
  de guérir des maux partout ailleurs regardés comme incurables, de connaître et de prédire l'avenir, faveurs qu'elles n'accordent néanmois qu'à ceux qui viennent tout exprès dans leur 
  île pour les consulter.[1]


Sources

<references>

  1. Pomponius Mela, Chorographie, III, 6,48