Celtes

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La diversité des peuples dits "celtes"

D'après Claude Sterckx, Le mot "celtes" est étendu conventionnellement à toute une série de peuples qui n'ont jamais ou presque jamais été conscients de leur cousinage linguistique ou culturel. Certains chercheurs dénient dénient toute possibilité de traits communs antre les Gaulois et autres celtes continentaux d'avant les conquêtes romaines, et des nations qui sont éloignées d'eux dans le temps et l'espace comme les Irlandais, les Gallois ou les Bretons du Moyen-Age et des siècles postérieurs.[1]


L'héritage des Celtes

  • Le fait de compter par vingtaines (80, 90...) reste commun à toutes les langues celtiques survivantes. "95" se dit encore pemzek ha pevar-ugent en breton, pymtheg a phedwar ugain en gallois : littéralement, "quinze et quatre-vingt".
  • La mise en évidence de tel ou tel élément dans les constructions de phrases, "C'est... qui...", "Qu'est-ce que... ?" "C'est... que..." "Qui est-ce qui... ?" est la manière la plus courante de construire une phrase dans toutes les langues celtiques.
  • De nombreux mots gaulois restent bien vivants dans la langue française, au nombre desquels : alouette, ambassade, ardoise, arpent, auvent, barre, bec, berceau, bille, bouc, boue, bouge, briser, caillou, change, chemin, chêne, craindre, crème, creux, darne, drap, dru, gober, gosier, jaillir, jambe, jarret, lande, limande, lotte, luge, mouton, petit, pièce, quai, roche, sillon, soc, souche, talus, trogne, truand, truie, vassal... De nombreux mots ont également été gratifiés par les dictionnaires d'une origine latine, comme "glaive" ou "cheval", mais oublient de signaler que le latin les avait d'abord empruntés au gaulois.
  • Le monde celte n'a pas inventé la métallurgie du fer, mais on lui doit sa diffusion et son développement dans toute l'Europe occidentale et centrale. On lui doit également des techniques de forge du petit outillage qui n'ont quasiment pas changé jusqu'à une période très récente.
  • Les Celtes ont mis au point le tonneau, sans lequel le vin et d'autres boissons alcoolisées ne se seraient pas développées de la manière qu'on connait.
  • Il est vraisemblable que bon nombre de notre folklore et de nos contes et légendes remontent à un ancien fonds celte sur lequel on a apposé un vernis chrétien. Pélerinages à des sources ou pierres miraculeuses, fêtes équinoxiales ou solsticiales, feux de la Saint-Jean, lanternes d'Halloween...


Les constructions

Les anciens Celtes n'ont laissé aucun monument, temple ou palais en matériaux durables, préférant, du fait de leur mode d'habitat dispersé, les bâtiments en bois ou en torchis, pour leur souplesse de mise en oeuvre, leur coût et contraintes de construction moindres, leur confort supérieur - chaud en hiver, frais en été.[2]


Sociétés celtiques antiques

Les anciens Celtes n'ont jamais instauré d'état fort et n'ont pas résisté aux puissances organisées qui ont fait leur conquête.[3]


L'écriture

Si les anciens Celtes n'ont que peu écrit, ce n'était pas parce qu'ils en étaient intellectuellement incapables ni qu'ils n'avaient rien à transmettre, mais parce qu'ils ne voulaient pas confier leur tradition à l'écriture.[4]


Sources

<references>

  1. Claude Sterckx, Mythologie du monde celte, page 8.
  2. Claude Sterckx, Mythologie du monde celte, page 8.
  3. Claude Sterckx, Mythologie du monde celte, page 9.
  4. Claude Sterckx, Mythologie du monde celte, page 9.