Beurre
Pratiques magiques liées au barattage du beurre
La fabrication du beurre, le barattage est encore accompagné de toutes sortes de rituels.
Afin d’avoir vite beaucoup de beurre on prend, en début de barattage, le pilon à deux mains (les pouces vers le bas) et on l’abat trois fois dans le seau. Puis on met les mains dans la position logique et normale et on commence à baratter. Mais il faut faire attention à ne pas se trouver sous une poutre sinon on n’arriverait à rien.
Une feuille de teigne placée sous la baratte améliore la productivité.
Ailleurs on placera une pièce de monnaie dans la crème, on plantera un couteau dans le cerclage du seau, ou bien on posera un peigne sous celui ci. Plus ce peigne sera sale plus on aura de beurre et meilleur il sera.
Si on a baratté longtemps en vain on peut décemment supposer que le lait a été ensorcelé Pour contrecarrer cette malédiction, on vide la crème de la baratte, qu’on emplit d’eau. Puis on va à la limite de sa propriété, on y prend trois cailloux, on les fait chauffer et on les ajoute dans la baratte. Quand l’eau et les cailloux auront refroidi, on sort ces derniers, on vide l’eau, on remet les cailloux à leur place. Mais sur tout le chemin on ne regarde pas en arrière. Ensuite remettre la crème dans le seau recommencer à baratter, et cette fois tout ira pour le mieux.[1]
Articles connexes
Sources
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