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D'après le Dr Morelot, qui a étudié l'autel en 1843, Rosmerta était une [[divinité topique]] dont le culte était rattaché aux eaux curatives de Gissey.<ref>Morelot, 1843-1844, pp. 210-211, 215.</ref> Au moment où il émettait cette hypothèse, aucune autre inscription dédiée à Rosmerta n'avait cependant été découverte. Selon lui, Gissey était un nom celtique signifiant "Lieu rempli d'eau", en se basant sur "gi", "eau", et "cey", "rempli". | D'après le Dr Morelot, qui a étudié l'autel en 1843, Rosmerta était une [[divinité topique]] dont le culte était rattaché aux eaux curatives de Gissey.<ref>Morelot, 1843-1844, pp. 210-211, 215.</ref> Au moment où il émettait cette hypothèse, aucune autre inscription dédiée à Rosmerta n'avait cependant été découverte. Selon lui, Gissey était un nom celtique signifiant "Lieu rempli d'eau", en se basant sur "gi", "eau", et "cey", "rempli". | ||
[[Fichier:statue_rosmerta.png|200px|thumb|right|Dessin d'une statue découverte dans la région de Gissey-le-Vieil, datée de la fin du IIème ou du début du IIIème siècle après JC. Représente probablement la Déesse personnifiant les eaux curatives de Gissey-le-Vieil. Il pourrait s'agir de Rosmerta. (Morelot, 1843-1844, p. 222.)]]Dans la même région géographique, on a découvert la statue d'une femme dénudée, allongée, datant probablement de la fin du IIème siècle ou du début du IIIème siècle après JC. Elle pourrait être une personnification des eaux de Gissey, étant donné que les Déesses des sources sont souvent dépeintes dans une telle position, uniquement vêtues d'un pan de tissu autour des hanches. | [[Fichier:statue_rosmerta.png|200px|thumb|right|Dessin d'une statue découverte dans la région de Gissey-le-Vieil, datée de la fin du IIème ou du début du IIIème siècle après JC. Représente probablement la Déesse personnifiant les eaux curatives de Gissey-le-Vieil. Il pourrait s'agir de Rosmerta. (Morelot, 1843-1844, p. 222.)]]Dans la même région géographique, on a découvert la statue d'une femme dénudée, allongée, datant probablement de la fin du IIème siècle ou du début du IIIème siècle après JC. Elle pourrait être une personnification des eaux de Gissey, étant donné que les Déesses des sources sont souvent dépeintes dans une telle position, uniquement vêtues d'un pan de tissu autour des hanches. | ||
Version du 26 février 2014 à 16:45
Pierre Lambrechts écrit en 1942 que Rosmerta serait une simple duplication femelle du Dieu Mercure, n'ayant aucune fonction hormis celle de consort.[1] Mais la découverte plus récente d'au moins cinq inscriptions, dont deux sont associées à une représentation, indiquent qu'on vouait à cette Déesse un culte qui lui était propre.
Découvertes archéologiques
A Gissey-le-Vieil, en Côte d’Or, une inscription lui rendait hommage : "Aug(usto) sa[c(rum)] Deae Rosm[er]tae Cne(ius) Cominius Candidus et Apronia Avitilla v(otum) s(olve)runt l(ibentes) m(erito)" "Consacré à l'auguste Déesse Rosmerta, Cneius Cominius Candidus et Apronia Avitilla ont payé pour leur voeu de leur propre volonté et de manière méritée." Les deux personnes nommées pourraient être des époux. L'homme semble être un citoyen romain car il porte les trois noms habituels, tandis que la femme porte un patronyme latin, Apronia, et un second nom celtique, Avitilla - possiblement basé sur le mot avi- signifiant "désir".[2]
L'utilisation de la formule "Dea", semble indiquer que l'inscription n'est pas antérieure à la moitié du IIème siècle après J.C.[3]
D'après le Dr Morelot, qui a étudié l'autel en 1843, Rosmerta était une divinité topique dont le culte était rattaché aux eaux curatives de Gissey.[4] Au moment où il émettait cette hypothèse, aucune autre inscription dédiée à Rosmerta n'avait cependant été découverte. Selon lui, Gissey était un nom celtique signifiant "Lieu rempli d'eau", en se basant sur "gi", "eau", et "cey", "rempli".
Dans la même région géographique, on a découvert la statue d'une femme dénudée, allongée, datant probablement de la fin du IIème siècle ou du début du IIIème siècle après JC. Elle pourrait être une personnification des eaux de Gissey, étant donné que les Déesses des sources sont souvent dépeintes dans une telle position, uniquement vêtues d'un pan de tissu autour des hanches.
Notamment attestée par une inscription sur un terrine trouvée à Lezoux (Puy-de-Dôme), et déchiffrée par P.Y. Lambert et X. Delamarre.
Sources
<references>