« Lois Bourne » : différence entre les versions
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Version du 19 avril 2015 à 02:41
Lois Bourne est une figure influente de la Wicca, dans laquelle elle s'est impliquée depuis le début des années 1960. Elle est l'auteure de plusieurs livres sur le sujet. Elle est également connue sous son Nom d'Art, Tanith. On la connait aussi sous le nom de Lois Pearson ou de Lois Hemmings.
Septième enfant d'un septième enfant, Lois Bourne a connu très tôt - à quatre ans - ses premières expériences extrasensorielles. Elle évoque des capacités naturelles pour la prescience, la clairvoyance et les visions. Elle a décrit sa découverte de la Wicca comme « un retour à la maison ».
Très proche de Gerald Gardner, elle s'est toujours montrée dévouée, reconnaissante et affectueuse à son égard.
Elle réside actuellement dans le Hertfordshire, et est la Magistrice d'un coven de Sorcières à St Albans.
Elle a donné des conférences à l’Université de Cambridge, parlé à la radio et on l’a vue à la télévision. Elle reçoit un courrier abondant de ses lecteurs. Elle a dit avoir été amie avec Aldous Huxley. Elle a aussi été une amie proche de feu Edgar Peel, le coauteur (avec Patricia Southern) de The Trials of the Lancashire Witches.
Elle se passionne pour la marche et la méditation dans la nature et porte un grand amour à la nature et aux animaux. Elle aime cultiver son jardin où se trouvent des statues du dieu Pan et de Diane Chasseresse. Elle lit énormément de livres non romanesques et adore la musique classique et l’opéra. Elle a aussi dressé des gros chats et a une bonne réputation en ce domaine. Elle considère que son expérience avec des animaux sauvages a accru sa capacité à se lier avec tous les animaux.
Famille
Lois Bourne s'est mariée et a eu deux fils.
Rencontre avec Gerald Gardner
Lois Bourne dit avoir rencontré Gerald Gardner dans les années 50. Fréquentant assidûment la bibliothèque où elle empruntait des ouvrages ésotériques, elle dédaigna ceux d'Aleister Crowley qui ne lui "ont fait ni chaud ni froid", mais le livre Witchcraft Today de Gardner l'a fascinée.
Elle écrivit à son auteur, qui lui répondit, et lui proposa de le rencontrer à Londres.
J’étais excitée à l’idée de rencontrer cet homme qui en savait tant sur la magie, et qui pourrait, je l’espérais en tous cas, m’expliquer certaines expériences étranges que j’avais vécues. Je ne fus pas surprise par son allure. (Il me semble qu’il y avait une photo de lui dans son livre.) L’appartement, où il me reçut avec des banalités sur la pluie et le beau temps ainsi que sur mon voyage, était dans un joyeux désordre avec des lettres et des livres encombrant tables et chaises, certains étaient même tombés par terre. Mon hôte s’excusait pour le désordre et disait qu’il était toujours confronté à un courrier considérable lors de ses passages à Londres. Une théière est apparue et finalement il s’est assis. J’ai eu l’occasion de l’observer à loisir. Il avait une ensorcelante tignasse blanche totalement indisciplinée, des yeux bleus et perçants qui papillonnaient et une barbiche grise de bouc. Il avait le teint basané de ceux qui avaient séjourné des années sous les tropiques mais sa peau était, malgré son grand âge, étrangement dépourvue de rides. Il avait selon moi 65 ans, mais son visage était émacié et je devinais rapidement une faible aura de maladie autour de lui. Il portait plusieurs bagues aux doigts dont l’une était gravée d’étranges symboles magiques et un bracelet au poignet mais ce dernier était en partie dissimulé par sa manche de chemise. Il portait un costume ample en tweed vert moucheté et, comme il était à l’intérieur, des pantoufles. Ce qui m’a frappée tout de suite c’est un caractère très attachant. Il ne m’a, au cours des années, donné aucune vraie raison de changer d’avis. Ce qui me stupéfie en écrivant ces quelques lignes c’est la manière dont je me souviens précisément de notre première rencontre, surtout que normalement je ne me souviens même pas de ce que j’ai mangé la veille. Il apparaît que le souvenir des événements importants de notre vie restent clairs et vivants, et comme Gerald Gardner est depuis devenu un ami cher, précieux, de confiance et intime, le jour de notre première rencontre me semble dater d’hier.[1]
Initiation et prêtrise
Gerald Gardner initia Lois Bourne à la fin des années 1950, lors du sabbat de Candlemas. Elle devint la Demoiselle du Bricket Wood Coven, puis la Grande Prêtresse lors du départ de Dayonis, charge qu'elle conserva de 1959 à 1964[2], jusqu'à peu après le décès de Gardner, travaillant aux côtés du Grand Prêtre Jack Bracelin.
Ensuite de cela, sur les conseils d'une femme prénommée Margo qui s'était fait initier au sein du Bricket Wood Coven afin de mettre à l'épreuve les pouvoirs et capacités de ses membres, elle rejoignit un coven de Sorcières traditionnelles, qui se référaient à une tradition qu'elles disaient ininterrompue depuis plus de deux cent ans, dans le Norfolk. Lois Bourne pratiqua durant plusieurs années avec ce coven de Norfolk, jusqu'à ce qu'elle forme son propre groupe.
Influences
Lois Bourne a cherché durant toute sa vie magique à pratiquer avec des gens de traditions différentes, pas seulement en Angleterre. Elle a beaucoup voyagé et fait la connaissance de Sorcières et de Chamans étrangers, en Russie, en Mongolie, en Chine, à Macao, en Afrique, aux Indes Occidentales, en Amérique du Sud et en Anatolie. Elle n'hésita pas à incorporer dans dans son travail les pratiques ainsi découvertes qui lui semblaient appropriées.
Livres
- Witch amongst us :The autobiography of a Witch
- Conversations with a Witch
- Dancing with Witches
Vidéos
On voit Lois Bourne s'exprimer dans cette vidéo à partir de 34:30.
Articles de journaux concernant Lois Bourne
Articles connexes
Liens externes
http://lapierresorciere.free.fr/wica/LB.htm
Galerie d'images
Sources
<references>
- ↑ -Lois Bourne, traduction par Tof http://lawica.free.fr/lb/25.htm
- ↑ Frederic Lamond, http://iridescences.com/subumbraflores/traduction-notes-sur-la-sorcellerie-gardnerienne-en-angleterre-frederic-lamond/