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Après avoir lu une interview de lui dans le Talking Stick magazine j'ai rendu visite à Cecil Williamson – le fondateur et propriétaire du Musée des Sorcières de Boscastle en Cornouailles – dans sa résidence d'hiver dans le Devon lors de l’automne 1993.
Après avoir lu une interview de lui dans le Talking Stick magazine j'ai rendu visite à [[Cecil Williamson]] – le fondateur et propriétaire du Musée des Sorcières de Boscastle en Cornouailles – dans sa résidence d'hiver dans le Devon lors de l’automne 1993.


Cecil s’occupe d’occultisme depuis les années 30 et il fut envoyé par les services secrets militaires britanniques dans la région de New Forest durant la Seconde Guerre Mondiale. Ainsi j'étais curieux d’entendre ce qu’il avait à dire au sujet de l’existence, ou non, du coven de la New Forest dont parlait Gerald Gardner :
Cecil s’occupe d’[[occultisme]] depuis les années 30 et il fut envoyé par les services secrets militaires britanniques dans la région de New Forest durant la Seconde Guerre Mondiale. Ainsi j'étais curieux d’entendre ce qu’il avait à dire au sujet de l’existence, ou non, du [[New Forest Coven|coven de la New Forest]] dont parlait [[Gerald Gardner]] :


Il y avait à cette époque trois covens dans la région de New Forest. Il y en avait un qui était érudit et savant qui était dirigé par Edith Woodford-Grimes et où il y avait de nombreux Rosicruciens et magiciens. Il y avait aussi le Horsa Coven de Sybil Leek qui pratiquait une sorcellerie simple des campagnes et il y avait enfin l'Ordre de la Woodcraft Chivalry qui ritualisait aussi dans la New Forest.
Il y avait à cette époque trois [[Coven|covens]] dans la région de New Forest. Il y en avait un qui était érudit et savant qui était dirigé par [[Edith Woodford-Grimes]] et où il y avait de nombreux [[Rose-Croix|Rosicruciens]] et magiciens. Il y avait aussi le [[Horsa Coven]] de [[Sybil Leek]] qui pratiquait une sorcellerie simple des campagnes et il y avait enfin l'Ordre de la [[Woodcraft Chivalry]] qui ritualisait aussi dans la New Forest.


Il a également dit que pendant et après le revival occulte des années 1890 il y a eu un intérêt énorme dans les loges magiques pour les survivances sorcières campagnardes.
Il a également dit que pendant et après le revival occulte des années 1890 il y a eu un intérêt énorme dans les loges magiques pour les survivances sorcières campagnardes.


Lorsqu’ils entendaient parler d’une sorcière de campagne comme George Pickingill ils allaient lui rendre visite et lui poser des questions sur ses pratiques. Mais les sorciers des campagnes ne communiquaient pas facilement leurs secrets. Au lieu de cela ils écoutaient attentivement les questions que leur posaient leurs visiteurs et ils leur disaient alors ce qu'ils voulaient entendre c’est à dire que ce qu’ils faisaient (les visiteurs) était exact. Ainsi ce n’est pas George Pickingill qui a fondé les légendaires « Neuf Covens », mais il s’agissait de loges magiques ou de covens reconstructivistes, dont les membres principaux avaient à un certain moment rendu visite à George Pickingill à Canewdon. Leurs rites leur étaient propres et il n’y avait probablement que peu de chose en commun entre les rituels d’un groupe et ceux d’un autre groupe, excepté ce que toutes les loges magiques avaient en commun à cette époque.
Lorsqu’ils entendaient parler d’une sorcière de campagne comme [[George Pickingill]] ils allaient lui rendre visite et lui poser des questions sur ses pratiques. Mais les sorciers des campagnes ne communiquaient pas facilement leurs secrets. Au lieu de cela ils écoutaient attentivement les questions que leur posaient leurs visiteurs et ils leur disaient alors ce qu'ils voulaient entendre c’est à dire que ce qu’ils faisaient (les visiteurs) était exact. Ainsi ce n’est pas George Pickingill qui a fondé les légendaires « [[Neuf Covens]] », mais il s’agissait de loges magiques ou de covens reconstructivistes, dont les membres principaux avaient à un certain moment rendu visite à George Pickingill à Canewdon. Leurs rites leur étaient propres et il n’y avait probablement que peu de chose en commun entre les rituels d’un groupe et ceux d’un autre groupe, excepté ce que toutes les loges magiques avaient en commun à cette époque.


Comme preuve de ce que disait Cecil Williamson au sujet de George Pickingill et des autres sorcières de campagne qui ne communiquaient pas grand chose à leurs visiteurs des loges magiques il y a le fait que dans la sorcellerie que Gerald Gardner enseignait à ses initiés il n’y avait rien concernant une connaissance des plantes, ni le fait de chuchoter à l’oreille des chevaux ni de la magie météorologique, qui étaient et sont des pratiques courantes chez les sorcières des campagnes de toute l’Europe et du Monde.
Comme preuve de ce que disait Cecil Williamson au sujet de George Pickingill et des autres sorcières de campagne qui ne communiquaient pas grand chose à leurs visiteurs des loges magiques il y a le fait que dans la sorcellerie que Gerald Gardner enseignait à ses initiés il n’y avait rien concernant une connaissance des [[Portail:Plantes|plantes]], ni le fait de [[Murmurer à l'oreille des chevaux|chuchoter à l’oreille des chevaux]] ni de la [[magie météorologique]], qui étaient et sont des pratiques courantes chez les sorcières des campagnes de toute l’Europe et du Monde.


Dans les Pickingill Papers E.W.Liddell déclare que Gerald Gardner a rendu visite à des sorcières de l'Essex et a obtenu d’elles une grande partie de son matériel. Au début des années 90 j'ai parlé avec Andrew Chumbley (malheureusement décédé depuis) qui a écrit un livre concernant les sorcières de l'Essex (je ne me souviens pas de son titre). Il m'a dit qu'aucun leader de Coven de cette région qu'il connaissait n’avait entendu parler de rencontre avec Gerald Gardner. Et Gerald Gardner, qui était prompt à faire remarquer qu’il connaissait des Sorcières Britanniques n’aurait pas manqué d’en parler dans un de ses livres (sans donner de noms pour ne pas briser de serment) ou alors il en aurait parlé à son biographe Idries Shah.
Dans les Pickingill Papers E.W.Liddell déclare que Gerald Gardner a rendu visite à des sorcières de l'Essex et a obtenu d’elles une grande partie de son matériel. Au début des années 90 j'ai parlé avec Andrew Chumbley (malheureusement décédé depuis) qui a écrit un livre concernant les sorcières de l'Essex (je ne me souviens pas de son titre). Il m'a dit qu'aucun leader de Coven de cette région qu'il connaissait n’avait entendu parler de rencontre avec Gerald Gardner. Et Gerald Gardner, qui était prompt à faire remarquer qu’il connaissait des Sorcières Britanniques n’aurait pas manqué d’en parler dans un de ses livres (sans donner de noms pour ne pas briser de serment) ou alors il en aurait parlé à son biographe [[Idries Shah]].

Version du 22 juillet 2015 à 19:48

Les Coven de la New Forest

Frederic Lamond

Traduction Tof


Après avoir lu une interview de lui dans le Talking Stick magazine j'ai rendu visite à Cecil Williamson – le fondateur et propriétaire du Musée des Sorcières de Boscastle en Cornouailles – dans sa résidence d'hiver dans le Devon lors de l’automne 1993.

Cecil s’occupe d’occultisme depuis les années 30 et il fut envoyé par les services secrets militaires britanniques dans la région de New Forest durant la Seconde Guerre Mondiale. Ainsi j'étais curieux d’entendre ce qu’il avait à dire au sujet de l’existence, ou non, du coven de la New Forest dont parlait Gerald Gardner :

Il y avait à cette époque trois covens dans la région de New Forest. Il y en avait un qui était érudit et savant qui était dirigé par Edith Woodford-Grimes et où il y avait de nombreux Rosicruciens et magiciens. Il y avait aussi le Horsa Coven de Sybil Leek qui pratiquait une sorcellerie simple des campagnes et il y avait enfin l'Ordre de la Woodcraft Chivalry qui ritualisait aussi dans la New Forest.

Il a également dit que pendant et après le revival occulte des années 1890 il y a eu un intérêt énorme dans les loges magiques pour les survivances sorcières campagnardes.

Lorsqu’ils entendaient parler d’une sorcière de campagne comme George Pickingill ils allaient lui rendre visite et lui poser des questions sur ses pratiques. Mais les sorciers des campagnes ne communiquaient pas facilement leurs secrets. Au lieu de cela ils écoutaient attentivement les questions que leur posaient leurs visiteurs et ils leur disaient alors ce qu'ils voulaient entendre c’est à dire que ce qu’ils faisaient (les visiteurs) était exact. Ainsi ce n’est pas George Pickingill qui a fondé les légendaires « Neuf Covens », mais il s’agissait de loges magiques ou de covens reconstructivistes, dont les membres principaux avaient à un certain moment rendu visite à George Pickingill à Canewdon. Leurs rites leur étaient propres et il n’y avait probablement que peu de chose en commun entre les rituels d’un groupe et ceux d’un autre groupe, excepté ce que toutes les loges magiques avaient en commun à cette époque.

Comme preuve de ce que disait Cecil Williamson au sujet de George Pickingill et des autres sorcières de campagne qui ne communiquaient pas grand chose à leurs visiteurs des loges magiques il y a le fait que dans la sorcellerie que Gerald Gardner enseignait à ses initiés il n’y avait rien concernant une connaissance des plantes, ni le fait de chuchoter à l’oreille des chevaux ni de la magie météorologique, qui étaient et sont des pratiques courantes chez les sorcières des campagnes de toute l’Europe et du Monde.

Dans les Pickingill Papers E.W.Liddell déclare que Gerald Gardner a rendu visite à des sorcières de l'Essex et a obtenu d’elles une grande partie de son matériel. Au début des années 90 j'ai parlé avec Andrew Chumbley (malheureusement décédé depuis) qui a écrit un livre concernant les sorcières de l'Essex (je ne me souviens pas de son titre). Il m'a dit qu'aucun leader de Coven de cette région qu'il connaissait n’avait entendu parler de rencontre avec Gerald Gardner. Et Gerald Gardner, qui était prompt à faire remarquer qu’il connaissait des Sorcières Britanniques n’aurait pas manqué d’en parler dans un de ses livres (sans donner de noms pour ne pas briser de serment) ou alors il en aurait parlé à son biographe Idries Shah.