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==Bibliographie== | |||
*Lougous Longue-Main, Jean-Paul Savignac, Jean Mineraud, collection "Mythologie gauloise, les hommes-dieux", Editions de la Différence, 2013. | |||
==Liens externes== | ==Liens externes== |
Version du 25 janvier 2015 à 11:08
Portail:Mythologie gauloise
Connu également sous le nom de Lug ou Lugh en Irlande, et de Lleu au Pays de Galles.
L'un des principaux dieux du panthéon gaulois, et celtique.
Etymologie
son nom signifie lumière, il est le dieu solaire par excellence.
Caractéristiques
Lug appartient aux dieux du ciel, il peut être assimilé à Zeus-Jupiter, et aussi à Mercure. Il possède aussi des caractéristiques du dieu Mars.
César écrit : "Celui des dieux qu'ils [les Gaulois] vénèrent le plus est Mercure. Il y a de nombreuses images de lui; ils font de lui l'inventeur de tous les arts, le guide des voyageurs, ils lui attribuent le pouvoir suprême dans les questions d'argent et de commerce."[1]
Dans les textes mythologiques irlandais, Lug est un dieu polyvalent, c'est-à-dire qu'il cumule à lui seul toutes les compétences des autres dieux. Il est le maître des arts et techniques, surnommé le Polytechnicien (Salmidanach en irlandais). L'attribut de Lug est une lance, c'est pourquoi il est aussi surnommé Làmh-Fhada (au long bras), en Irlande. La roue, symbole solaire est également l'un de ses attributs.
Sa parèdre est Rosmerta.
Les Lugoves : On trouve des inscriptions gauloises dédiées aux Lugoves, pluriel de Lugos en ancien celtique. Ce sont des déesses-mères de la famille du dieu Lugus.[2]
Toponymie
Lugus est très important en Gaule, même s'il n'est pas attesté sur les inscriptions gauloises.
Une vingtaine de "Lugudunon" en gaulois, "Lugdunum" en latin, c'est-à-dire la "la citadelle, ou forteresse de Lug", parsèment le territoire français.
Ainsi Lug a laissé son nom aux villes de Lyon, Laon, Loudun, Laudun, ainsi que Lugos, Lugan, Lugon, Lugagnac, Lugagnan, Lusignac, Luigné.
Lugo en Galice, Liegnitz en Suisse, Leijden (Leyde) aux Pays-Bas.
Lugano, Lucerne en Suisse.
Légende
L'animal consacré à Lug était le corbeau, incarnation de l'esprit guerrier, dans le bestiaire celtique. Lors de la fondation de Lyon, on dit que des corbeaux sont descendus du ciel pour indiquer l'emplacement où élever la forteresse. [3]
Culte
Célébrée le 1er août, la Lugnasad ou Lughnasadh, l'une des quatre grandes fêtes annuelles chez les Celtes, signifie "l'assemblée de Lug". Il s'agissait à l'origine d'une fête de la Souveraineté - célébrant l'union du Roi avec la Terre-Mère, et c'est aussi la fête des moissons.
Bibliographie
- Lougous Longue-Main, Jean-Paul Savignac, Jean Mineraud, collection "Mythologie gauloise, les hommes-dieux", Editions de la Différence, 2013.
Liens externes
Sources
<references>
- ↑ César, De Bello Gallico, VI, 17.
- ↑ http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/crai_0065-0536_1914_num_58_2_73368
- ↑ Yann Brekilien, La Mythologie gauloise, p.118.