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Dans le pays de Liège on cache, sous le traversin des époux, aux mêmes intentions, un morceau de [[fer]], de préférence une [[clé]].<ref>Wallonln, III (1895) p. 168.</ref>
Dans le pays de Liège on cache, sous le traversin des époux, aux mêmes intentions, un morceau de [[fer]], de préférence une [[clé]].<ref>Wallonln, III (1895) p. 168.</ref>
== Divinités et saints ==
Au village de La Garde, près de Toulon, le jour de la fête de saint Maur, les jeunes femmes qui veulent être fécondes se placent aussi près que possible de la niche du saint pendant la messe.


== Sources ==
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Version du 16 octobre 2014 à 10:29

Folklore et traditions

Eau

En Haute-Ecosse, la fiancée se rendait, le matin du jour où son mariage devait avoir lieu, à la Fontaine de la Mariée, accompagnée de ses filles d'honneur, qui lui lavaient les pieds et le haut du corps avec les eaux sacrées, pour qu'elle devînt féconde.[1]

Dans plusieurs communes du Poitou, les mariées pour être assurées de devenir mère trempaient leurs souliers dans des sources. Lorsqu'elles ne s'y prêtaient pas de bonne grâce, les assistants les contraignaient à mettre un pied dans l'eau, et alors ils s'écriaient traditionnelle en employant une formule: «La mariée a botté. Elle aura un poupon dans l'année.» On fait aussi le marié et la mariée franchir ensemble bassin d'une petite source, et les garçons et les le filles aspergent au passage, en s'efforçant de leur jeter de l'eau entre les jambes.[2]

Fauteuil

Vers le milieu du XIXème siècle, à Yarrow, dans le comté d'York, la mariée s'asseyait, sitôt après la cérémonie, dans un antique fauteuil placé dans la sacristie, avec l'espoir que cet acte lui ferait avoir beaucoup d'enfants. Certaines, aux mêmes intentions, en détachaient des fragments, que peut-être elles mêlaient à un breuvage, ainsi que cela se fait en d'autres pays où l'on attribue des vertus prolifiques aux poussières des rochers.[3]

Ménhir

En quelques endroits du Puy-de-Dôme les nouveaux mariés dansent autour d'un menhir ou d'une croix qui a été érigée à sa place parfois, pendant que les invités formaient une ronde, les époux en faisaient trois fois le tour en dansant, pour que leur union fût féconde.[4]

On a relevé sur divers points de la France une douzaine d'exemples de la friction des parties voisines des organes sexuels sur des mégalithes[5].

Arbres

En Provence, les jeunes mariées s'adressent à des arbres; à Collobrières (Var) elles allaient glisser sur les grosses racines d'un châtaignier séculaire, dont le tronc porte deux bosselures globuleuses. A Aix le jour de la fête champêtre, elles heurtaient par trois fois avec leur derrière le tronc d'un gros olvier.[6]


Amulettes

Des amulettes destinées à assurer la fécondité, et peut-être à prévenir le nouement d'aiguillette, sont mises dans la couche nuptiale : en Haute-Bretagne, l'homme qui désire avoir beaucoup d'enfants doit, le jour du mariage, et sans que l'épousée le sache, placer dans le lit un fer à cheval ayant servi, un bouquet de verveine et un liard[7]. Il est vraisemblable que cette pièce avait autrefois l'empreinte d'une croix, comme celles qui sont ordinairement associées aux talismans non chrétiens.

Dans le pays de Liège on cache, sous le traversin des époux, aux mêmes intentions, un morceau de fer, de préférence une clé.[8]

Divinités et saints

Au village de La Garde, près de Toulon, le jour de la fête de saint Maur, les jeunes femmes qui veulent être fécondes se placent aussi près que possible de la niche du saint pendant la messe.


Sources

<references>

  1. Folk-Lore, III (1893), p. 68.
  2. Le paganisme contemporain chez les peuples celto-latins, Paul Sébillot;
  3. Dkxham,1.p.110-111;II, p. 67.
  4. Le paganisme contemporain chez les peuples celto-latins, Paul Sébillot.
  5. Le paganisme contemporain chez les peuples celto-latins, Paul Sébillot.
  6. Bérenger-Féraud, II, p. 176-177.
  7. Revue des Trad. pop. XIX (1904), p. 114.
  8. Wallonln, III (1895) p. 168.