« Fermesse » : différence entre les versions
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[[Fichier:Fermesse.jpg|200px|thumb|right|Emblème de Loÿs Papon, "La Fermesse d'amour", XVIème siècle.]]Le fermesse est un élément calligraphique représentant un S dont les deux boucles sont "fermées" par une barre diagonale. | [[Fichier:Fermesse.jpg|200px|thumb|right|Emblème de [[Loÿs Papon]], "La Fermesse d'amour", XVIème siècle.<ref>http://books.google.ca/books?id=fnsGAAAAQAAJ&pg=PR4&ots=V5_gr8DGol&focus=viewport&dq=%22Loys+Papon%22#v=onepage&q=%22Loys%20Papon%22&f=false</ref>]]Le fermesse est un élément calligraphique représentant un S dont les deux boucles sont "fermées" par une barre diagonale. | ||
* "Fermesse" est également un jeu de mots : | * "Fermesse" est également un jeu de mots ("la fermeté" / "la ferm-esse" / "la ferme lettre S") : | ||
"une S fermée avec un traict pour dire fermesse, au lieu de fermeté."<ref>Estienne Tabourot, Les Bigarrures du Seigneur des Accords, I, 2.</ref> | "une S fermée avec un traict pour dire fermesse, au lieu de fermeté."<ref>Estienne Tabourot, Les Bigarrures du Seigneur des Accords, I, 2.</ref> | ||
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Version actuelle datée du 23 avril 2015 à 06:30
Le fermesse est un élément calligraphique représentant un S dont les deux boucles sont "fermées" par une barre diagonale.
- "Fermesse" est également un jeu de mots ("la fermeté" / "la ferm-esse" / "la ferme lettre S") :
"une S fermée avec un traict pour dire fermesse, au lieu de fermeté."[2]
- Autrefois symbole d'affection, d'amour, de constance amoureuse et de fidélité, ce signe fut notamment beaucoup utilisé par Henri IV dans sa correspondance avec ses maîtresses, avec son épouse, mais également avec sa soeur. On le trouve également sous la plume de Mazarin et d'Anne d'Autriche dans les lettres qu'ils s'envoyaient.[3]
- La mère d'Henri IV, Jeanne d'Albret, l'utilisait couramment pour désigner la fermeté de ses choix politiques et religieux.
- Marguerite de Valois (dite "la reine Margot") a composé des devises où quatre S fermés représentent les vertus des amants : « sage, seul, solliciteur, secret » [4]
Dans la tradition gardnérienne
On retrouve cet élément dans la tradition gardnérienne, autour du pentagramme. Le fermesse gardnérien symbolise le fouet, et va de pair avec un S normal qui symbolise le baiser.
Sources
<references>
- ↑ http://books.google.ca/books?id=fnsGAAAAQAAJ&pg=PR4&ots=V5_gr8DGol&focus=viewport&dq=%22Loys+Papon%22#v=onepage&q=%22Loys%20Papon%22&f=false
- ↑ Estienne Tabourot, Les Bigarrures du Seigneur des Accords, I, 2.
- ↑ https://books.google.fr/books?id=l8CjCg8kv7sC&pg=PA73&lpg=PA73&dq=fermesse&source=bl&ots=Qce3m7VAUW&sig=wHiypP364vxiiUS61gzgwPsPAQs&hl=fr&sa=X&ei=omk4Vb7QBo_taMWOgbAG&ved=0CEwQ6AEwCQ#v=onepage&q=fermesse&f=false
- ↑ La reine Margot, Jean Babelon, p. 266