« Cliodhna » : différence entre les versions

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"Dans la '''mythologie irlandaise''' Cliodhna  est une déesse de la beauté de l'autre monde. On disait que ses 3 oiseaux magiques (Corneilles, grues)pouvaient par leurs chants endormir et soigner les malades.
[[Portail:Mythologie irlandaise|Mythologie irlandaise]]


La Déesse tomba amoureuse de Ciabhan, un mortel à la superbe chevelure bouclée.


Un jour, sur une plage près de Cork alors que Ciabhan était parti chasser, le dieu [[MANANNAN MAC LIR]] plongea Cliodhna dans un sommeil magique et envoya une vague pour la ramener à la Terre de Promesse (ou Sidh)."
Cliodhna est l'une des Tuatha de Danann, une déesse de la mer, de l’après-vie et de la beauté.


(Source : L'Encyclopédie illustrée de la mythologie d'Arthur COTTERELL & Rachel STORM)
Cliodna était réputée pour se montrer souvent sur Terre sous l’apparence d’une très belle femme. De nombreuses légendes racontent que Cliodna attire ses amants humains au royaume de Féerie. Ils n'en reviennent pas et on n'entend plus jamais parler d’eux.


Certains mythes disent que lorsqu’elle passe du temps sur Terre, elle réside dans un Château de Marbre sur le Loch Dearg, le Lac de l’Œil Rouge. Elle aurait eu un palais niché au cœur d'un amas rocheux, à cinq milles de Mallow,  plus communément connu sous le nom de chambre de Carrig-Cleena.


Le folklore en a fait la reine des fées de la province de Munster.


"Cliodna, de Tuatha de Danann, est une Déesse de la mer, de l’après-vie et de la beauté. Elle est connue comme celle qui régit les vagues. On dit que chaque neuvième vague L’incarne et serait beaucoup plus haute et forte que les autres.


Cliodna se transformerait parfois en un oiseau, un symbole celte de l’après-vie. Les légendes racontent également qu’elle possédait trois oiseaux magiques dont les chants pourraient apporter repos et santé à ceux qui étaient malade. Elle était la fille de Gebhan, le dernier Druide d’Irlande, et dans d’autres mythes, on dit qu’elle est la sœur d’Aife et Edain. Cliodna se promène souvent sur Terre sous l’apparence d’une très belle femme.
== Etymologie, graphies et variantes du nom ==


Certains disent que son nom signifie « celle qui est bien faite, aux cheveux clairs ». Certains mythes disent que lorsqu’elle passe du temps sur Terre, elle réside dans un Château de Marbre sur le Loch Dearg, le Lac de l’Œil Rouge. De nombreuses légendes racontent que Cliodna attire ses amants humains au royaume de Féerie. On ne les revoit jamais plus, ni n’entend plus parler d’eux. Dans une des histoires d’amour de Cliodna, elle tombe amoureuse du beau Ciabhan, et tout deux tentent de s’enfuir ensemble. Ils naviguèrent loin, mais Mannan envoya une immense vague pour faire rentrer Cliodna dans l’autre-monde ou royaume de Féerie, et Ciabhan fut noyé par cette même vague.
On trouve les graphies Clíodhna, Clídna, Clionadh, Clíodna, Clíona, et la variante Cleena de Carrigcleena.


Alors, Il ne fut plus permis à Cliodna de quitter à nouveau l’autre-monde et devint la Déesse de l’après-vie (au-delà). Dans d’autres versions de cette histoire, Cliodna fut également noyée par cette gigantesque vague, la côte rocheuse Tonn Cliodna devint le nom de la frontière de l’Irlande, ce nom fut donné en l’honneur de son passage. Les oiseaux, particulièrement les oiseaux de mer, les petits clypéastres, les ormeaux et le sable sont sacrés pour la Déesse Cliodna. Demander de l’aide à Cliodna avec la magie, celle-ci sera liée à l’eau ou à la mer, à l’amour, la beauté et l’après-vie (l’au-delà)."
Son nom signifierait « celle qui est bien faite, aux cheveux clairs ».


- Source Par Fiana Sidhe, traduction Lune: [http://www.le-sidh.org/wicca/autremonde-2/divinites/cliodna/#sthash.RNC07Rk4.dpuf
]


"Dans la mythologie irlandaise, Clíodhna (Clídna, Clionadh, Clíodna, Clíona, transcrite en anglais en Cleena) est la reine des Banshees (fairies) des Tuatha Dé Danann. Cleena de Carrigcleena est la banshee la plus puissante, c'est elle en tant que reine qui dirige le royaume des femmes des collines de la région du sud de Munster.  Elle est la principale Déesse de la région de Munster.  Dans certains mythes irlandais Cliodhna est une déesse de l'amour et de beauté. On dit d'elle qu'elle a trois oiseaux aux couleurs vives qui se nourrissent des pommes Merveilleuses de l'Ile de l'Éternelle Jeunesse de l'arbre de l'autre monde et dont la douce chanson guérit les malades.
== Cliodhna et la mer ==


Elle avait un palais niché au cœur d'un amas rocheux, à cinq milles de Mallow,  plus communément connu sous le nom de chambre à Carrig-Cleena.
Elle est connue comme celle qui régit les vagues. On dit que chaque neuvième [[vague]] l’incarne et serait beaucoup plus haute et forte que les autres.


Il est notamment fait allusion au pouvoir magique de la neuvième vague dans le [[Chant d'Amergin]].


Elle vivait sur l'île de l'Eternelle jeunesse ([[Tir Tairngire]])afin de rencontrer Ciabhan, un mortel dont elle est amoureuse mais il fut englouti par une vague, vague qui se réveilla et s'abattit sur l'homme grâce à la musique jouée par un Ménestrel commandité par le dieu [[MANANNAN MAC LIR]] dans le port de Glandore dans le comté de Cork.
Le sable, les clypéastres, les ormeaux, lui sont consacrés.


La marée est alors connue sous le nom de  Tonn Chlíodhna, "la vague de Clíodhna.


Il existe des versions où il est raconté que Cliodnah s'est noyée elle-aussi
== Cliodhna et les oiseaux ==
(Source : [https://en.wikipedia.org/wiki/Clíodhna])


Les oiseaux, particulièrement les oiseaux de mer, sont également consacrés à la Déesse Cliodna.


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Cliodna se transformerait parfois en un oiseau, un symbole celte de l’après-vie. Les légendes racontent également qu’elle possédait trois oiseaux magiques aux couleurs vives (corneilles, grues) dont les chants pourraient apporter repos et santé à ceux qui étaient malades. Ces oiseaux se nourrissaient des pommes merveilleuses de l'Ile de l'Éternelle Jeunesse.


== Liens de parenté ==


Elle était la fille de [[Gebhan]], le dernier [[Druide]] d’Irlande, et dans d’autres mythes, on dit qu’elle est la sœur d’[[Aife]] et [[Edain]].


[[Le CHÂTEAU de BLARNEY et sa pierre (Blarney stone)]]
Dans une des histoires d’amour de Cliodna, elle tombe amoureuse du beau [[Ciabhan]], un mortel à la superbe chevelure bouclée, et tout deux tentent de s’enfuir ensemble.
Un jour, sur une plage près de Cork alors que Ciabhan était parti chasser, le dieu [[Manannan Mac Lir‎]] plongea Cliodhna dans un sommeil magique et envoya une immense vague pour la ramener à la Terre de Promesse (le Sidh, l'Autremonde, le royaume de Féerie). Ciabhan fut noyé par cette même vague." <ref>L'Encyclopédie illustrée de la mythologie d'Arthur Cotterell & Rachel Storm</ref> Il ne fut alors plus permis à Cliodna de quitter à nouveau l’Autremonde, et elle devint la Déesse de l’après-vie. Dans d’autres versions de cette histoire, Cliodna fut également noyée par cette gigantesque vague, la côte rocheuse Tonn Cliodna devint le nom de la frontière de l’Irlande, ce nom fut donné en l’honneur de son passage."<ref>Fiana Sidhe, traduction Lune: [http://www.le-sidh.org/wicca/autremonde-2/divinites/cliodna/#sthash.RNC07Rk4.dpuf</ref> La marée du port de Glandore, dans le comté de Cork, est depuis lors connue sous le nom de Tonn Chlíodhna, "la vague de Clíodhna".
 
 
== Le Château de Blarney et sa pierre (Blarney stone) ==


La Pierre de l'éloquence ou Pierre de Blarney (irlandais : Cloch na Blarnan, anglais : Blarney Stone) est une pierre qui est intégrée aux créneaux du château de Blarney, en Irlande, dans la ville de Blarney près de Cork. Selon la légende, le fait d'embrasser la pierre en ayant la tête en bas donnerait le don de l'éloquence.
La Pierre de l'éloquence ou Pierre de Blarney (irlandais : Cloch na Blarnan, anglais : Blarney Stone) est une pierre qui est intégrée aux créneaux du château de Blarney, en Irlande, dans la ville de Blarney près de Cork. Selon la légende, le fait d'embrasser la pierre en ayant la tête en bas donnerait le don de l'éloquence.


L'histoire veut que le bâtisseur du château de Blarney, Cormac Laidir MacCarthy1 eut des soucis avec la justice et qu’il appela la déesse Clíodhna en renfort. Elle lui demanda d’embrasser la première pierre qu’il croiserait le matin en se rendant au tribunal. Il s’exécuta et grâce à cela, il réussit à plaider sa cause avec une grande éloquence ce qui lui permis de gagner le procès.  
L'histoire veut que le bâtisseur du château de Blarney, [[Cormac Laidir MacCarthy]] eut des soucis avec la justice et qu’il appela la déesse Clíodhna en renfort. Elle lui demanda d’embrasser la première pierre qu’il croiserait le matin en se rendant au tribunal. Il s’exécuta et grâce à cela, il réussit à plaider sa cause avec une grande éloquence ce qui lui permis de gagner le procès.  


MacCarthy a ensuite incorporé la pierre au parapet du château qu'il était en train de construire.
MacCarthy a ensuite incorporé la pierre au parapet du château qu'il était en train de construire.
== Sources ==
<references>

Version actuelle datée du 3 janvier 2016 à 19:33

Mythologie irlandaise


Cliodhna est l'une des Tuatha de Danann, une déesse de la mer, de l’après-vie et de la beauté.

Cliodna était réputée pour se montrer souvent sur Terre sous l’apparence d’une très belle femme. De nombreuses légendes racontent que Cliodna attire ses amants humains au royaume de Féerie. Ils n'en reviennent pas et on n'entend plus jamais parler d’eux.

Certains mythes disent que lorsqu’elle passe du temps sur Terre, elle réside dans un Château de Marbre sur le Loch Dearg, le Lac de l’Œil Rouge. Elle aurait eu un palais niché au cœur d'un amas rocheux, à cinq milles de Mallow, plus communément connu sous le nom de chambre de Carrig-Cleena.

Le folklore en a fait la reine des fées de la province de Munster.


Etymologie, graphies et variantes du nom

On trouve les graphies Clíodhna, Clídna, Clionadh, Clíodna, Clíona, et la variante Cleena de Carrigcleena.

Son nom signifierait « celle qui est bien faite, aux cheveux clairs ».


Cliodhna et la mer

Elle est connue comme celle qui régit les vagues. On dit que chaque neuvième vague l’incarne et serait beaucoup plus haute et forte que les autres.

Il est notamment fait allusion au pouvoir magique de la neuvième vague dans le Chant d'Amergin.

Le sable, les clypéastres, les ormeaux, lui sont consacrés.


Cliodhna et les oiseaux

Les oiseaux, particulièrement les oiseaux de mer, sont également consacrés à la Déesse Cliodna.

Cliodna se transformerait parfois en un oiseau, un symbole celte de l’après-vie. Les légendes racontent également qu’elle possédait trois oiseaux magiques aux couleurs vives (corneilles, grues) dont les chants pourraient apporter repos et santé à ceux qui étaient malades. Ces oiseaux se nourrissaient des pommes merveilleuses de l'Ile de l'Éternelle Jeunesse.

Liens de parenté

Elle était la fille de Gebhan, le dernier Druide d’Irlande, et dans d’autres mythes, on dit qu’elle est la sœur d’Aife et Edain.

Dans une des histoires d’amour de Cliodna, elle tombe amoureuse du beau Ciabhan, un mortel à la superbe chevelure bouclée, et tout deux tentent de s’enfuir ensemble. Un jour, sur une plage près de Cork alors que Ciabhan était parti chasser, le dieu Manannan Mac Lir‎ plongea Cliodhna dans un sommeil magique et envoya une immense vague pour la ramener à la Terre de Promesse (le Sidh, l'Autremonde, le royaume de Féerie). Ciabhan fut noyé par cette même vague." [1] Il ne fut alors plus permis à Cliodna de quitter à nouveau l’Autremonde, et elle devint la Déesse de l’après-vie. Dans d’autres versions de cette histoire, Cliodna fut également noyée par cette gigantesque vague, la côte rocheuse Tonn Cliodna devint le nom de la frontière de l’Irlande, ce nom fut donné en l’honneur de son passage."[2] La marée du port de Glandore, dans le comté de Cork, est depuis lors connue sous le nom de Tonn Chlíodhna, "la vague de Clíodhna".


Le Château de Blarney et sa pierre (Blarney stone)

La Pierre de l'éloquence ou Pierre de Blarney (irlandais : Cloch na Blarnan, anglais : Blarney Stone) est une pierre qui est intégrée aux créneaux du château de Blarney, en Irlande, dans la ville de Blarney près de Cork. Selon la légende, le fait d'embrasser la pierre en ayant la tête en bas donnerait le don de l'éloquence.

L'histoire veut que le bâtisseur du château de Blarney, Cormac Laidir MacCarthy eut des soucis avec la justice et qu’il appela la déesse Clíodhna en renfort. Elle lui demanda d’embrasser la première pierre qu’il croiserait le matin en se rendant au tribunal. Il s’exécuta et grâce à cela, il réussit à plaider sa cause avec une grande éloquence ce qui lui permis de gagner le procès.

MacCarthy a ensuite incorporé la pierre au parapet du château qu'il était en train de construire.


Sources

<references>

  1. L'Encyclopédie illustrée de la mythologie d'Arthur Cotterell & Rachel Storm
  2. Fiana Sidhe, traduction Lune: [http://www.le-sidh.org/wicca/autremonde-2/divinites/cliodna/#sthash.RNC07Rk4.dpuf