« Gallisenae » : différence entre les versions
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Les Gallisenae sont des druidesses mythiques vivant sur l'île de Sein (Sena), au large de l'Armorique. C'est Artémidore qui en fait mention pour la première fois, vers 125-127 avant J.C. | Les Gallisenae sont des druidesses mythiques vivant sur l'île de Sein (Sena), au large de l'Armorique. C'est Artémidore qui en fait mention pour la première fois, vers 125-127 avant J.C. | ||
Strabon écrit sur elles également, précisant que leur île aurait été interdite aux hommes, mais que les Gallisenae seraient revenues sur le continent pour rencontrer épisodiquement leurs maris. Il rapporte que chaque année, une coutume voulait qu'elles retirent et reposent en une journée le toit de leur sanctuaire, et que celle d'entre elles qui | |||
Strabon écrit sur elles également, précisant que leur île aurait été interdite aux hommes, mais que les Gallisenae seraient revenues sur le continent pour rencontrer épisodiquement leurs maris. Il rapporte que chaque année, une coutume voulait qu'elles retirent et reposent en une journée le toit de leur sanctuaire, et que celle d'entre elles qui laisserait tomber son fardeau soit tuée par les autres. | |||
Pomponius Mela (Ier siècle après J.C.) indique qu'elles sont au nombre de neuf et qu'elles ont fait voeu de virginité, ce qui est en contradiction avec les écrits de Strabon concernant leurs maris. Elles auraient selon lui eu le don de prophétie, d'apaiser les vents et les tempêtes, et de se métamorphoser en animaux. | Pomponius Mela (Ier siècle après J.C.) indique qu'elles sont au nombre de neuf et qu'elles ont fait voeu de virginité, ce qui est en contradiction avec les écrits de Strabon concernant leurs maris. Elles auraient selon lui eu le don de prophétie, d'apaiser les vents et les tempêtes, et de se métamorphoser en animaux. |
Version du 6 mars 2014 à 03:39
Les Gallisenae sont des druidesses mythiques vivant sur l'île de Sein (Sena), au large de l'Armorique. C'est Artémidore qui en fait mention pour la première fois, vers 125-127 avant J.C.
Strabon écrit sur elles également, précisant que leur île aurait été interdite aux hommes, mais que les Gallisenae seraient revenues sur le continent pour rencontrer épisodiquement leurs maris. Il rapporte que chaque année, une coutume voulait qu'elles retirent et reposent en une journée le toit de leur sanctuaire, et que celle d'entre elles qui laisserait tomber son fardeau soit tuée par les autres.
Pomponius Mela (Ier siècle après J.C.) indique qu'elles sont au nombre de neuf et qu'elles ont fait voeu de virginité, ce qui est en contradiction avec les écrits de Strabon concernant leurs maris. Elles auraient selon lui eu le don de prophétie, d'apaiser les vents et les tempêtes, et de se métamorphoser en animaux.