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Thompson a écrit que cette version du Rede en était la forme originale, mais cette déclaration est contestée pour plusieurs raisons, et d'abord pour le fait que le poème fait référence à des concepts wiccans qui n'existaient pas du temps de sa grand-mère. Il est parfois attribué à Gwen Thompson elle-même. Mathiesen et Theitic ont conclu que 18 à 20 de ces vers contiennent des sapiences qui ont pu être communes dans les zones rurales de Nouvelle Angleterre entre le XVIIème et le XIXème siècles, et compilées par qui serait né par plus tard qu'au XIXème siècle, et qu'au moins six de ces vers qu'on surnomme "Les Vers Wiccans" furent compilés et ajoutés par une personne différente, plus tardivement. Etant donné que Thompson donne ces 26 vers comme un tout à partir de 1969 environ, il est raisonnable de penser qu'elle est cette seconde personne. | Thompson a écrit que cette version du Rede en était la forme originale, mais cette déclaration est contestée pour plusieurs raisons, et d'abord pour le fait que le poème fait référence à des concepts wiccans qui n'existaient pas du temps de sa grand-mère. Il est parfois attribué à Gwen Thompson elle-même. Mathiesen et Theitic ont conclu que 18 à 20 de ces vers contiennent des sapiences qui ont pu être communes dans les zones rurales de Nouvelle Angleterre entre le XVIIème et le XIXème siècles, et compilées par qui serait né par plus tard qu'au XIXème siècle, et qu'au moins six de ces vers qu'on surnomme "Les Vers Wiccans" furent compilés et ajoutés par une personne différente, plus tardivement. Etant donné que Thompson donne ces 26 vers comme un tout à partir de 1969 environ, il est raisonnable de penser qu'elle est cette seconde personne. | ||
* Le mot "Wiccan" n'était pas popularisé avant Gerald Gardner, et même s'il avait été utilisé parmi les Sorcières anglaises il est difficile d'imaginer comment l'information aurait été transmise en traversant l'Atlantique pour atteindre une Sorcière héréditaire à Boston. | |||
* La "Rune Wiccane" est un poème écrit par Gardner et Valiente entre 1954 et 1955, ce qui suffit à disqualifier le vers 6. | |||
* L'idée de "loi du triple retour" date également d'après 1946, année de la mort d'Adriana Porter. | |||
Une autre hypothèse énonce que ces vers seraient adaptés d'un discours prononcé par Doreen Valiente lors d'un dîner parrainé par la Witchcraft Research Association, et mentionné dans le volume 1 de Pentagram (1964), une newsletter païenne anglaise. Valiente publia un poème aux mots assez similaires et titré "The Witches Creed" dans son livre "Witchcraft for Tomorrow" en 1978. | Une autre hypothèse énonce que ces vers seraient adaptés d'un discours prononcé par Doreen Valiente lors d'un dîner parrainé par la Witchcraft Research Association, et mentionné dans le volume 1 de Pentagram (1964), une newsletter païenne anglaise. Valiente publia un poème aux mots assez similaires et titré "The Witches Creed" dans son livre "Witchcraft for Tomorrow" en 1978. |
Version actuelle datée du 4 avril 2015 à 01:08
Lady Gwen Thompson est le Nom d'Art de l'auteure Phyllis Thompson (Née Healy), née le 16 Septembre 1928 et décédée le 22 Mai 1986 à l'âge de 58 ans.
Dans les années 1980, elle altéra son prénom d'Art en "Gwynne".
Elle prétendait être une Sorcière héréditaire de Nouvelle Angleterre. Elle fut la première enseignante d'une lignée de Sorcellerie traditionaliste initiatique (T.I.W., Traditionalist Initiatory Witchcraft), qui fut plus tard appelée "The New England Covens of Traditionalist Witches" ("Les Covens de Sorcières traditionalistes de Nouvelle Angleterre"), d'après le nom de l'un de ses premiers covens.
Thompson persistait à utiliser les mots Sorcière et Sorcellerie dans ses écrits et ses enseignements, à une époque où le terme Wicca devenait plus à la mode, en tant que mot "moins chargé" péjorativement.
Tradition héréditaire
D'après Gwen Thompson, la famille de sa grand-mère, Adriana Porter, était dépositaire d'une tradition secrète de la Sorcellerie populaire, qui remontait à des ancêtres du XVIIème siècle via Sarah Arnot Cook et Wealthy Trask (ou Trash). Adriana Porter aurait initié sa fille et sa petite-fille dans les traditions de la famille, et leur aurait donné leurs Noms d'Art.
Gwen Thompson eut d'abord l'intention de garder la tradition dans son cercle familial, et initia dans celle-ci ses enfants et petits-enfants. Cependant, son fils quitta la tradition familiale pour se convertir à la religion chrétienne et y élever ses enfants ; et sa fille n'avait pas d'enfants. Craignant que sa tradition se perde tout à fait, elle commença à "adopter" des étrangers et à la leur transmettre comme s'ils étaient des membres de sa famille ; elle commença à en initier vers la fin des années 1960.
En 1970, elle avait créé de manière informelle l'organisation actuellement connue sur le nom de "New England Covens of Traditionalist Witches (N.E.C.T.W.)"
Vers 1974, Thompson cessa de diriger les N.E.C.T.W. et en confia la direction à deux de ses membres les plus anciens ; d'autres personnes s'y succédèrent dans les années qui suivirent.(Actuellement, l'Etat américain de Rhode Island liste cette organisation comme une filiale de la Society of the Evening Star.)
Les affirmations de Thompson concernant ses traditions familiales n'ont guère de preuves pour les étayer, puisqu'elle disait avoir détruit le livre original de sa grand-mère après en avoir recopié le contenu, et avoir remanié son propre livre plusieurs fois durant sa vie. Un livre récent de Robert Mathiesen et Theitic apporte des documents indiquant une longue influence de l'occultisme parmi les ancêtres de Thompson, qui incluaient le célèbre alchimiste du XVIIème siècle Jonathan Brewster, ainsi que plusieurs personnes ayant pris part aux procès des Sorcières de Salem en 1692, aussi bien du côté des accusés que des accusateurs ; mais il n'existe pas de preuve directe de la véracité des dires de Thompson puisqu'elle même, sa mère et tout autre qui aurait pu fournir des informations de première main sont décédés, et que pas un seul de leurs documents écrits n'a été rendu public.
Le "Rede of the Wiccae"
En 1975, Thompson rédigea un article ayant pour titre "Pot-pourri wiccan-païen, pour le numéro 69 du magazine Green Egg (Ostara 1975). Cet article comprenait un poème de 26 lignes nommé "The Rede of the Wiccae", présenté comme "... notre forme particulière du Rede Wiccan, qui a été transmis par Adriana Porter à ses héritiers, elle franchit la porte du Pays d'été en 1946 alors qu'elle avait plus de 90 ans..."
1. Bide the Wiccan laws ye must in perfect love an perfect trust. 2. Live an let live -fairly take an fairly give. 3. Cast the Circle thrice about to keep all evil spirits out. 4. To bind the spell every time, let the spell be spake In rhyme. 5. Soft of eye an light of touch – speak little, listen much. 6. Deosil go by the waxing Moon -sing an dance the Wiccan rune. 7. Widdershins go when the Moon doth wane, an’ the Werewolf howls by the dread Wolfsbane. 8. When the Lady’s Moon is new, kiss the hand to her times two. 9. When the Moon rides at her peak, then your heart’s desire seek. 10. Heed the Northwind’s mighty gale – lock the door and drop the sail. 11. When the wind comes from the South, love will kiss thee on the mouth. 12. When the wind blows from the East, expect the new and set the feast 13. When the West wind blows o’er thee, departed spirits restless be. 14. Nine woods in the Cauldron go – burn them quick an burn them slow. 15. Elder be ye Lady’s tree – burn it not or cursed ye’ll be. 16. When the Wheel begins to turn – let the Beltane fires burn. 17. When the Wheel has turned a Yule, light the Log an let Pan rule. 18. Heed ye flower, bush an tree -by the Lady blessed be. 19. Where the rippling waters go, cast a stone an truth ye’ll know. 20. When ye have need. hearken not to other’s greed. 21. With the fool no season spend or be counted as his friend. 22. Merry meet an merry part -bright the cheeks an warm the heart. 23. Mind the Threefold Law ye should -three times bad an three times good. 24. When misfortune is enow, wear the blue star on thy brow. 25. True in love ever be unless thy lover’s false to thee. 26. Eight words the Wiccan Rede fulfill – an’ it harm none, do what ye will.
Thompson a écrit que cette version du Rede en était la forme originale, mais cette déclaration est contestée pour plusieurs raisons, et d'abord pour le fait que le poème fait référence à des concepts wiccans qui n'existaient pas du temps de sa grand-mère. Il est parfois attribué à Gwen Thompson elle-même. Mathiesen et Theitic ont conclu que 18 à 20 de ces vers contiennent des sapiences qui ont pu être communes dans les zones rurales de Nouvelle Angleterre entre le XVIIème et le XIXème siècles, et compilées par qui serait né par plus tard qu'au XIXème siècle, et qu'au moins six de ces vers qu'on surnomme "Les Vers Wiccans" furent compilés et ajoutés par une personne différente, plus tardivement. Etant donné que Thompson donne ces 26 vers comme un tout à partir de 1969 environ, il est raisonnable de penser qu'elle est cette seconde personne.
- Le mot "Wiccan" n'était pas popularisé avant Gerald Gardner, et même s'il avait été utilisé parmi les Sorcières anglaises il est difficile d'imaginer comment l'information aurait été transmise en traversant l'Atlantique pour atteindre une Sorcière héréditaire à Boston.
- La "Rune Wiccane" est un poème écrit par Gardner et Valiente entre 1954 et 1955, ce qui suffit à disqualifier le vers 6.
- L'idée de "loi du triple retour" date également d'après 1946, année de la mort d'Adriana Porter.
Une autre hypothèse énonce que ces vers seraient adaptés d'un discours prononcé par Doreen Valiente lors d'un dîner parrainé par la Witchcraft Research Association, et mentionné dans le volume 1 de Pentagram (1964), une newsletter païenne anglaise. Valiente publia un poème aux mots assez similaires et titré "The Witches Creed" dans son livre "Witchcraft for Tomorrow" en 1978.
Wicca traditionnelle celtique
Le magazine Green Egg la présente en tant que "Lady Gwen Thompson, Welsh Tradition Wicca" ("Dame Gwen Thompson, Wicca traditionnelle galloise"). Cette présentation avait été inventée par le magazine, et elle envoya une lettre de protestation publiée dans le numéro 71 et à laquelle l'éditeur de l'époque, Oberon Zell-Ravenheart (alors connu sous le nom de Tim Zell) répondit en présentant ses excuses dans le numéro 72.
"... Pour information, nous ne sommes pas Gallois. Je pense que nous avons suivi ce chemin il y a quelques années, et il semblerait qu'une fois encore une clarification soit nécessaire. Nous sommes et avons toujours été de simples Traditionalistes. Nous utilisons le terme "Traditionalistes celtiques" pour nous différencier de ceux qui disent être Gallois, et je ne connais qu'une seule tradition qui ait le droit d'utiliser ce nom. S'il y en a d'autres, je n'en ai pas connaissance. Mes excuses, mais nous ne sommes pas Gallois. Nous préférons être simplement appelés "Traditionalistes". ..."
A de nombreuses reprises, la Tradition de Thompson et ses pratiquants furent appelés "Wicca(ns) celtique(s)" malgré ses objections et sa préférence pour le terme "Traditionalistes".
Dernières années
Thompson est restée active dans l'enseignement de sa forme particulière de Sorcellerie durant les années 1980, et tint une correspondance intensive à travers le monde. Elle contribua par ses lettres et ses cours au développement d'autres traditions, parmi lesquelles les Keepers of the Ancient Mysteries, ou la tradition Géorgienne. Sa propre tradition des N.E.C.T.W. développa également des surgeons, comme le "Celtic Traditionalist Gwyddonaid", "the Groves of the Tuatha de Danaan" et d'autres, qui ne sont pas reconnus comme faisant partie intégrante des N.E.C.T.W., bien que leurs connexions historiques soient sûres.
On diagnostiqua à Gwen Thompson un cancer dans les années 1980, et elle décéda le 22 Mai 1986 durant un voyage au Canada, à Nova Scotia.
Le livre personnel de Thompson ainsi que nombre de ses artéfacts d'Art sont en la possession des N.E.C.T.W., ayant été donnés par sa fille, sa mère et d'autres membres de sa famille.
Bibliographie
- Mathiesen, Robert ; & Theitic (2005). The Rede of the Wiccae: Adriana Porter, Gwen Thompson and the Birth of a Tradition of Witchcraft. Olympian Press. ISBN 0-9709013-1-3.
- Green Egg magazine, Issue #69, Ostara 1975, pp 9–11 "Wiccan-Pagan Potpourri" par Lady Gwen Thompson.
Articles connexes
Liens externes
[Anglais] Official website of the New England Covens of Traditionalist Witches : http://www.nectw.org/
Sources
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