« Athamé (Texte d'Aidan Kelly) » : différence entre les versions
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Athamé
A.Kelly
Traduction Tof
C’est le nom qu’utilise Gerald Gardner pour désigner le « Couteau de l’Art » à manche noir décrit dans les « Clavicules de Salomon » p.98. Le couteau à manche blanc dont Gerald Gardner dit aussi qu’il s’agit d’un outil sorcier vient également des « Clavicules de Salomon ». Les symboles tracés sur l’Athamé (ceux donnés dans « The Grimoire of Lady Sheba » p.10, par les Farrar dans « What Witches Do » p.39 ou par Paul Huson dans « Mastering Witchcraft » p.52) lors de leur « consécration » - leur « chargement » - vient du diagramme de la page 99 des Clavicules de Salomon qui est reproduit à la fin de « High Magics Aid ». L’épée traditionnelle Gardnerienne, dont on trouve un dessin p.59 de « Witchcraft from the Inside » de Raymond Buckland vient de la p.100 des Clavicules de Salomon.
L’étymologie du mot Athamé semble inconnue. Le mot n’apparaît pas dans l’édition américaine de Laurence des « Clavicules de Salomon ». Doreen Valiente dans « An ABC of Witchcraft Past and Present » p. 43 dit qu’au British Museum, un manuscrit des « Clavicules de Salomon » datant de 1572 parle d’un « Arthana » mais on peut penser qu’un tel manuscrit est en latin, elle n’en parle pas lorsqu’elle parle de l’origine du mot dans « Witchcraft for Tomorrow » p. 78-79).
Le professeur Robert Matheisen suggère que « Witchcraft, Magic and Alchemy » de Grillot de Givry (datant de 1931 et traduit d’un livre français légèrement antérieur. Ce livre a aussi été réédité par University Books dans les années 1960) en est une source plus probable. On y trouve le terme « Arthame » à plusieurs reprises. De Givry tient ce terme d’un manuscrit du dix-huitième siècle des « Clavicules de Salomon », n°2350 de la Bibliothèque de l’Arsenal à Paris et donne même une photo d’une page où l’on peut lire ce mot. Matheisen dit aussi : « Je pense que « Artamé » est le terme le plus ancien et que « l’Athamé » de Gerald Gardner et « l’Athalmé » ne sont que des tentatives de mettre par écrit ce qu’ils ont entendu mais qu’ils n’ont jamais lu ».
Arkon Daraul suggère une source Arabe, le mot viendrait de addh-dhamme, « la lettre de sang », mais cela semble un peu tiré par les cheveux, surtout qu’il suggère aussi que « coven » un mot anglais tout à fait ordinaire, dériverait d’un mot arabe signifiant « linceul » ! David Pingree un collègue du professeur Matheisen, part de la même étymologie mais aboutit à la « (chose) sanglante ».
Il est possible que le mot ait un lien avec le grec « athanatos », « immortel » ou avec le nom « Athamas » (auquel il est identique si ce n’est la fin), l’époux légendaire de Leukothea, dont le nom signifie littéralement « la déesse blanche » (qui est aussi le nom utilisé par Robert Graves pour un concept tout autre).