« Le Noisetier comme une Arme » : différence entre les versions

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'''Le Noisetier comme une Arme'''
'''Le Noisetier comme une Arme'''


''''Ellen Ettlinger in Folk-Lore, Vol. 56, No. 1 (Mars 1945)''''
'''''Ellen Ettlinger in Folk-Lore, Vol. 56, No. 1 (Mars 1945)'''''


''Traduction Tof''
''Traduction Tof''


Je suis grandement redevable à M. Gardner pour sa critique constructive. En relisant mes notes sur les armes magiques je trouve un passage qui, jusqu’ici, m’a toujours semblé trop obscur pour être de quelque utilité, mais maintenant la citation de M. Gardner y a jeté un éclairage nouveau. Dans Lebor Gabala Erenn, édité et traduit par RA Stewart Macalister (Irish Text Society Publication, vol. 41, Dublin, 1941), IV, pp. I39-I41, nous lisons: « Et il y a eu chaque jour une bataille entre les Athéniens et les Philistins ..., jusqu’à ce qu’il n’y ait presque plus d’Athéniens. Et les Tuatha De Danann (qui étaient entre les Athéniens et les Philistins) mettaient des démons dans le corps des Athéniens pour qu’ils viennent chaque jour au combat. Pour les Philistins c’était un miracle et ils sont allés voir le druide du pays et ils lui ont dit : Nous sommes étonnés que des hommes que nous tuons tous les jours ... doivent ... venir se battre avec nous le lendemain. L’ancien leur a donné un conseil et leur a dit: Prenez avec vous des pieux de noisetier et emmenez-les demain à la bataille et si les combattants adverses cèdent devant vous, enfoncez ces pieux dans la nuque des hommes que vous allez tuer. Si ce sont des démons, ils se transformeront en des monceaux de vers. Le jour suivant les Philistins sont allés à la bataille, ... et ils ont enfoncé ces pieux dans la nuque des hommes qu’ils tuèrent et ils se sont transformés en tas de vers le lendemain… » Cela semble bien aller dans le sens de l’hypothèse de M. Gardner selon laquelle Elcmar tenait effectivement « une sorte d’arme » et non pas « une baguette qui donne la vie ». Qu’il me soit permis de corriger deux lignes de ma contribution « Satire and Folklore » (vol. LV). A la page 78, lignes 11-12, au lieu de « fourche en noisetier » il faut lire « bâtons de noisetier blanc » et (ibid., ligne 13) « un bâton à chien en noisetier blanc ». Dans ces trois cas, les bâtons peuvent être vus comme « les emblèmes des hérauts », comme mentionné auparavant.
Je suis grandement redevable à M. Gardner pour sa critique constructive. En relisant mes notes sur les armes magiques je trouve un passage qui, jusqu’ici, m’a toujours semblé trop obscur pour être de quelque utilité, mais maintenant la citation de M. Gardner y a jeté un éclairage nouveau. Dans Lebor Gabala Erenn, édité et traduit par RA Stewart Macalister (Irish Text Society Publication, vol. 41, Dublin, 1941), IV, pp. I39-I41, nous lisons: « Et il y a eu chaque jour une bataille entre les Athéniens et les Philistins ..., jusqu’à ce qu’il n’y ait presque plus d’Athéniens. Et les Tuatha De Danann (qui étaient entre les Athéniens et les Philistins) mettaient des démons dans le corps des Athéniens pour qu’ils viennent chaque jour au combat. Pour les Philistins c’était un miracle et ils sont allés voir le druide du pays et ils lui ont dit : Nous sommes étonnés que des hommes que nous tuons tous les jours ... doivent ... venir se battre avec nous le lendemain. L’ancien leur a donné un conseil et leur a dit: Prenez avec vous des pieux de noisetier et emmenez-les demain à la bataille et si les combattants adverses cèdent devant vous, enfoncez ces pieux dans la nuque des hommes que vous allez tuer. Si ce sont des démons, ils se transformeront en des monceaux de vers. Le jour suivant les Philistins sont allés à la bataille, ... et ils ont enfoncé ces pieux dans la nuque des hommes qu’ils tuèrent et ils se sont transformés en tas de vers le lendemain… » Cela semble bien aller dans le sens de l’hypothèse de M. Gardner selon laquelle Elcmar tenait effectivement « une sorte d’arme » et non pas « une baguette qui donne la vie ». Qu’il me soit permis de corriger deux lignes de ma contribution « Satire and Folklore » (vol. LV). A la page 78, lignes 11-12, au lieu de « fourche en noisetier » il faut lire « bâtons de noisetier blanc » et (ibid., ligne 13) « un bâton à chien en noisetier blanc ». Dans ces trois cas, les bâtons peuvent être vus comme « les emblèmes des hérauts », comme mentionné auparavant.

Version actuelle datée du 20 février 2015 à 21:09

Le Noisetier comme une Arme

GB Gardner in Folk-Lore, Vol. 55, No 4 (déc. 1944)

Traduction Tof

Dans le numéro de juin de Folk-Lore, Mme Ettlinger, en commentant l’article de Melle Randolph sur « L’Ancienne Satire Irlandaise et L’Epine-Blanche », cite Elcmar « sans aucune arme sur lui, sauf une fourche de noisetier blanc à la main » et le noisetier est censé avoir des pouvoirs « dispensateurs de vie ». Mais le texte ne suggère-t-il pas que le noisetier pourrait être une sorte d’arme ? Cela m’intéresse car je connais une vieille histoire irlandaise où un garçon avait été attaqué de nuit par trois sorcières qui essayaient de le tuer. Il avait un arc et une seule flèche, qu’il leur destinait et une sorcière s’est écriée: « Est-ce une branche de noisetier qu’il a dans son arc ? Si c’est le cas nous sommes toutes totalement perdues ! » L’histoire dit que ce n’était pas une flèche en noisetier, mais le garçon a pris la parole et a dit: « C’est une baguette de noisetier et je vous détruirai toutes ! » Ainsi, les sorcières ont fui et l’on laissé. Cela semble être une histoire sans intérêt, puisqu’il ne pouvait évidemment pas tirer plus d’une flèche, sauf s’il y a quelque vertu ou magie dans le noisetier qui pourrait tuer en étant pointé, comme les bâtons ou os foudroyants australiens ou le kris Mojapahit de Malaisie. Le récit insiste sur le fait qu’il n’y avait qu’une seule flèche, cela suggère que porter un arc et une flèche unique est une chose improbable. Si dans l’histoire le garçon était allé à la chasse et qu’il ne lui restait plus qu’une seule flèche cela aurait été précisé mais ce n’est pas le cas. La seule référence à cet incident que j’ai pu trouver c’est dans Pendragon lorsque Faraday, qui parlant des Bretons, dit « Ils mettent à leurs flèches une pointe en pierre. Ils les font avec n’importe quel bois droit, mais ils préfèrent le noisetier en raison de ses pouvoirs magiques qui sont désastreux pour l’ennemi. » J’ai aussi entendu dire il y a longtemps, je ne sais où, qu’un homme atteint par une flèche en noisetier va mourir. Est-ce que l’un de vos lecteurs peut m’en dire plus à ce sujet. Je crois que les sorcières ou les magiciens étaient supposés utiliser des bâtons foudroyants faits en noisetier où étaient gravées des runes magiques et qu’ils étaient utilisés comme des bâtons qu’ils dirigeaient vers un ennemi pour le foudroyer, mais je ne sais plus où j’ai entendu cela. Est-ce qu’Elcmar avait un tel bâton ?


Le Noisetier comme une Arme

Ellen Ettlinger in Folk-Lore, Vol. 56, No. 1 (Mars 1945)

Traduction Tof

Je suis grandement redevable à M. Gardner pour sa critique constructive. En relisant mes notes sur les armes magiques je trouve un passage qui, jusqu’ici, m’a toujours semblé trop obscur pour être de quelque utilité, mais maintenant la citation de M. Gardner y a jeté un éclairage nouveau. Dans Lebor Gabala Erenn, édité et traduit par RA Stewart Macalister (Irish Text Society Publication, vol. 41, Dublin, 1941), IV, pp. I39-I41, nous lisons: « Et il y a eu chaque jour une bataille entre les Athéniens et les Philistins ..., jusqu’à ce qu’il n’y ait presque plus d’Athéniens. Et les Tuatha De Danann (qui étaient entre les Athéniens et les Philistins) mettaient des démons dans le corps des Athéniens pour qu’ils viennent chaque jour au combat. Pour les Philistins c’était un miracle et ils sont allés voir le druide du pays et ils lui ont dit : Nous sommes étonnés que des hommes que nous tuons tous les jours ... doivent ... venir se battre avec nous le lendemain. L’ancien leur a donné un conseil et leur a dit: Prenez avec vous des pieux de noisetier et emmenez-les demain à la bataille et si les combattants adverses cèdent devant vous, enfoncez ces pieux dans la nuque des hommes que vous allez tuer. Si ce sont des démons, ils se transformeront en des monceaux de vers. Le jour suivant les Philistins sont allés à la bataille, ... et ils ont enfoncé ces pieux dans la nuque des hommes qu’ils tuèrent et ils se sont transformés en tas de vers le lendemain… » Cela semble bien aller dans le sens de l’hypothèse de M. Gardner selon laquelle Elcmar tenait effectivement « une sorte d’arme » et non pas « une baguette qui donne la vie ». Qu’il me soit permis de corriger deux lignes de ma contribution « Satire and Folklore » (vol. LV). A la page 78, lignes 11-12, au lieu de « fourche en noisetier » il faut lire « bâtons de noisetier blanc » et (ibid., ligne 13) « un bâton à chien en noisetier blanc ». Dans ces trois cas, les bâtons peuvent être vus comme « les emblèmes des hérauts », comme mentionné auparavant.