« L'affaire "Rex Nemorensis" » : différence entre les versions
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Version actuelle datée du 18 février 2015 à 17:22
L'affaire "Rex Nemorensis"
Traduction Tof
Gerald Gardner avait deux grandes faiblesses : une pour les intrigues machiavéliques, l’autre pour les femmes douces et à forte poitrine... Les femmes étaient un stimulant moral en résonance avec sa virilité en sommeil.
Une procession de femmes de divers ages et moralités furent présentées à un Jack suspicieux et une Annis embarrassée. Elles étaient traitées avec courtoisie, on discutait autour d’un thé et après leur départ, on n’entendait plus jamais parler de la plupart d’entre elles. L’une d’elles n’était pas réellement ce qu’elle prétendait.
Cette histoire m’a été racontée par un personnage étrange qui s’était lui-même surnommé Rex Nemorensis (Roi des Forêts). Il vivait avec sa sœur dans une propriété du sud-est londonien et s’occupait d’une organisation occulte en parallèle à sa profession supposée de psychologue. Il affirmait avoir hérité d’anciens objets liés à la sorcellerie et convoitait le Musée de la Magie et de la Sorcellerie de Gerald Gardner sur l’Ile de Man qu’il souhaitait transférer à Londres pour l’exploiter. Il a écrit des lettres obséquieuses à différents membres du coven, dont moi, pour essayer de nous ranger de son côté. La mienne commençait par « Chère Petite Dame » ce qui m’a laissée totalement froide car je suis loin d’être petite et je ne me suis jamais considérée comme une Dame dans le sens traditionnel… Bien sûr Gerald ne souhaitait pas céder son musée. Le psychologue changea alors de méthode et envoya un espion – une femme comme dans les meilleurs romans d’espionnage.
Cette femme était jeune, jolie, parlait bien et connaissait des gens bien placés dans les média. Elle a tout d’abord rendu visite à Gerald Gardner dans son appartement londonien alors qu’il était souffrant et lui a fait une très bonne impression, mais vu sa grande faiblesse du moment, ce n’était pas trop difficile. Gerald a emmené cette dame au club de BW où elle fut considérée avec suspicion par Jack Bracelin. Je l’ai rencontrée rapidement et elle ne m’a pas laissé une forte impression, pour moi ce n’était qu’une visiteuse sans importance.
A un moment, Gerald Gardner lui a fait passer une sorte d’initiation et lorsqu’il fut hospitalisé pour un problème d’occlusion intestinale, elle disposait des clefs de l’appartement de Gerald et avait donc accès à ses papiers personnels.
Une grande partie de ces documents était confidentielle et bien sûr elle communiqua le tout au psychologue qui put apprendre tout ce qu’il voulait grâce à son Cheval de Troie. Quand tout fut découvert Gerald Gardner fut cruellement mortifié et Jack Bracelin vert de rage et ses propos furent plus colorés que d’habitude. Selon Jack Bracelin, Gerald Gardner était irresponsable et insouciant (Gerald Gardner m’a confessé un jour : « Je suis malheureusement incapable de juger les gens » et cela fut la cause de bien des déboires dans sa vie.)
L’histoire n’était pas terminée. Le psychologue avait d’autres plans bien plus malveillants encore. Non seulement il s’était moqué de Gerald, mais il s’en est aussi pris à ses amis. Un article et un livre infâmes sur Gerald Gardner furent publiés. On y lisait des demi-vérités et des parfaits mensonges (ainsi que, pour une raison inexplicable, les certificats de naissance et de mariage d’une ancienne amie et partenaire de Gerald). Le psychologue s’en prit aussi à des relations de Gerald. Idries Shah était en fait un ami de Jack Bracelin et donc par lui une relation de Gerald. Il y a eu un cambriolage et des textes et des manuscrits importants furent dérobés dans le Sufi tekke. Shah en fut meurtri et profondément embarrassé. On a appris que les objets dérobés pourraient être rendus en échange du paiement d’une certaine somme. Gerald comme toujours s’est montré généreux, il paya la somme demandée et les documents furent rendus.