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atteint de la fièvre, et qui guérit parce qu'elle est enfermée avec elle dans le trou soigneusement bouché.<ref>Paul Sébillot, [http://archive.org/stream/lepaganismeconte00sbuoft/lepaganismeconte00sbuoft_djvu.txtLe paganisme contemporain chez les peuples celto-latins], 1908, p.138</ref>. | |||
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Version actuelle datée du 28 décembre 2014 à 09:16
Traditions et folklore
A Grancey, près de Niort, les mariées allaient baiser un certain noyer, pour être bonnes nourrices, probablement pour lui demander une progéniture, et les gens de la noce faisaient ensuite une ronde autour de l'arbre.[1]
A Modène, celui qui souffre de la fièvre tierce se lie, à jeun, avec un fil en disant :« Arbre, je t'embrasse, fièvre, je t'abandonne, la fièvre t'a embrassé, et je te la laisse »[2].
La plantation du clou ou de l'épingle est fréquemment employée en France et en Wallonie, surtout pour la guérison du mal de dents. Avant d'être jeté dans le creux d'un arbre, ou d'être piqué dans son écorce, l'objet pointu a été en contact avec le malade[3].
Au XVII° siècle, les fiévreux mordaient à jeun l'écorce d'un arbre auquel ils avaient attaché un lien. Ce procédé ne semble plus usité en France mais on inocule pour ainsi dire le mal aux arbres en y creusant un trou dans lequel on place les rognures d'ongles de celui qui est atteint de la fièvre, et qui guérit parce qu'elle est enfermée avec elle dans le trou soigneusement bouché.[4].
Articles connexes
Sources
<references>
- ↑ Le paganisme contemporain chez les peuples celto-latins, Paul Sébillot;
- ↑ Ricgardi (Dott. Paolo). Pregiudici e superstizioni del popolo modenese. Modena, 1890, p.59.
- ↑ SÉBiLLOT(Paul) Le Folk-Lore de France. Paris, 1904-1907, p.413-414.
- ↑ Paul Sébillot, paganisme contemporain chez les peuples celto-latins, 1908, p.138