« Lune » : différence entre les versions
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Une conjuration du Bourbonnais contre le chancre et les ulcères se termine par : « Chancre, par le Soleil et par la Lune, sors d'ici. »<ref>Paul Sébillaut, [http://archive.org/stream/lepaganismeconte00sbuoft/lepaganismeconte00sbuoft_djvu.txtLe paganisme contemporain chez les peuples celto-latins], 1908, p.122.</ref> | |||
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Bretagne, on récite cette conjuration « Salut, pleine lune. | |||
Emporte celles-ci (les verrues) avec toi, loin d'ici »<ref>SÉBiLLOT(Paul) Le Folk-Lore de France. Paris, 1904-1907. p.46.</ref>. | |||
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point malade en la regardant et en répétant: « Ronde pleine lune, - nettoie cette gorge, - nettoie-la tout autour, -afin qu'à ton retour - tu n'y trouves plus les racines du mal. »<ref>PiTRÈ (Giuseppe), Medicina popolare siciliana. Torino-Palermo, 1896, p.260-261.</ref> | |||
== Sources == | |||
Paul Sébillaut, [http://archive.org/stream/lepaganismeconte00sbuoft/lepaganismeconte00sbuoft_djvu.txtLe paganisme contemporain chez les peuples celto-latins], 1908. | |||
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Version du 18 octobre 2014 à 21:22
Hymne homérique, traduction d’Ernest Falconnet
À la Lune.
Muses mélodieuses, filles de Jupiter, habiles dans l’art des chants, célébrez la Lune aux ailes rapides ; la lumière qui éclate autour de sa tête immortelle vient inonder la terre ; un doux éclat l’embellit et la clarté de sa couronne d’or dissipe les ténèbres de l’air. Vos rayons brillent, lorsque ayant baigné votre beau corps vous sortez de l’Océan, et que, vous étant enveloppée dans vos vêtements lumineux, vous courbez sous le joug vos chevaux étincelants, à la tête orgueilleuse, lorsque vous leur faites déployer leur flottante crinière et prendre vivement leur course. Au milieu du mois, le soir, quand votre orbe immense est rempli, les cieux nous versent de vives clartés ; un signe mémorable apparaît aux humains. Jadis la Lune s’unit d’amour à Jupiter : de cette union naquit Pandée, belle entre tous les immortels.
Salut, déesse puissante aux bras d’albâtre, Lune divine et bienveillante, ornée d’une belle chevelure : j’ai d’abord chanté vos louanges, maintenant je vous dirai la gloire de ces hommes demi- dieux, dont les favoris des Muses célèbrent les actions d’une voix mélodieuse.
Sorcellerie
Sorts de huérison
Une conjuration du Bourbonnais contre le chancre et les ulcères se termine par : « Chancre, par le Soleil et par la Lune, sors d'ici. »[1]
Contre les verrues, en Basse- Bretagne, on récite cette conjuration « Salut, pleine lune. Emporte celles-ci (les verrues) avec toi, loin d'ici »[2].
En Sicile la personne qui souffre de la scrofule s'age- nouille le dernier jour de la pleine lune, et frictionne le point malade en la regardant et en répétant: « Ronde pleine lune, - nettoie cette gorge, - nettoie-la tout autour, -afin qu'à ton retour - tu n'y trouves plus les racines du mal. »[3]
Sources
Paul Sébillaut, paganisme contemporain chez les peuples celto-latins, 1908.
<references>
- ↑ Paul Sébillaut, paganisme contemporain chez les peuples celto-latins, 1908, p.122.
- ↑ SÉBiLLOT(Paul) Le Folk-Lore de France. Paris, 1904-1907. p.46.
- ↑ PiTRÈ (Giuseppe), Medicina popolare siciliana. Torino-Palermo, 1896, p.260-261.