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Le ministre du culte puritain Increase Mather rejetait ce terme dans ses écrits sur la sorcellerie et les esprits, le qualifiant de “mot de diablotin” dénué de tout pouvoir. Aleister Crowley affirmait au contraire que c’était un mot magique d’une grande puissance et que sa véritable forme est ''abrahadabra''. | Le ministre du culte puritain Increase Mather rejetait ce terme dans ses écrits sur la sorcellerie et les esprits, le qualifiant de “mot de diablotin” dénué de tout pouvoir. [[Aleister Crowley]] affirmait au contraire que c’était un mot magique d’une grande puissance et que sa véritable forme est ''abrahadabra''. | ||
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On dit aussi qu’il pourrait dériver du nom | On dit aussi qu’il pourrait dériver du nom d’[[Abraxas]], le dieu gnostique qui apparaît sur des charmes contre le mauvais oeil datant du IIème siècle. Il est aussi possible que ce soit le nom d’un démon depuis longtemps oublié. | ||
Selon d’autres encore, le mot viendrait de la phrase hébreue “abreq ad habra“, “jette ta foudre jusqu’à la mort” ; ou de l’ancienne phrase araméenne “abhadda kedhabhra“, “disparais comme ce mot”. | Selon d’autres encore, le mot viendrait de la phrase hébreue “abreq ad habra“, “jette ta foudre jusqu’à la mort” ; ou de l’ancienne phrase araméenne “abhadda kedhabhra“, “disparais comme ce mot”. | ||
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Au Moyen-Age, on préconisait que le mot soit inscrit sur une [[amulette]] ou sur un papier, sous la forme d'un [[triangle]] inversé. A chaque ligne on enlevait une des lettres jusqu'à ce qu'il n'en reste aucune. Par un procédé de [[magie sympathique]], le mal était sensé disparaître de la même manière que le mot. La technique du mot qui diminue est utilisée dans beaucoup d’autres sorts pour remplir le même objectif. | Au Moyen-Age, on préconisait que le mot soit inscrit sur une [[amulette]] ou sur un papier, sous la forme d'un [[triangle]] inversé. A chaque ligne on enlevait une des lettres jusqu'à ce qu'il n'en reste aucune. Par un procédé de [[magie sympathique]], le mal était sensé disparaître de la même manière que le mot. La technique du mot qui diminue est utilisée dans beaucoup d’autres sorts pour remplir le même objectif. | ||
Au Moyen-Age, on pensait qu’ “Abracadabra” prévenait la peste. Le triangle était écrit sur un morceau de papier, qu’on accrochait autour du cou avec du lin et que l’on portait pendant neuf jours, puis que l’on jetait par-dessus son épaule dans un courant | Au Moyen-Age, on pensait qu’ “Abracadabra” prévenait la peste. Le [[triangle]] était écrit sur un morceau de papier, qu’on accrochait autour du cou avec du lin et que l’on portait pendant [[neuf]] jours, puis que l’on jetait par-dessus son épaule dans un courant d’[[eau]] qui s’écoule vers l’[[Est]].<ref>Encyclopédie des Sorcières, de la Sorcellerie et de la Wicca, Rosemary Ellen Guiley</ref> | ||
== Sources == | == Sources == | ||
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Version actuelle datée du 6 octobre 2014 à 08:38
Abracadabra est un mot magique, populaire au Moyen-Age pour chasser la maladie, la mauvaise fortune et les démons.
Le ministre du culte puritain Increase Mather rejetait ce terme dans ses écrits sur la sorcellerie et les esprits, le qualifiant de “mot de diablotin” dénué de tout pouvoir. Aleister Crowley affirmait au contraire que c’était un mot magique d’une grande puissance et que sa véritable forme est abrahadabra.
La culture populaire contemporaine en fait un mot mis en scène dans les dessins animés, les films, la littérature ; il peut y être prononcé par des magiciens ou sorciers dès lors qu'une chose "magique" se produit.
Etymologie
L’origine du mot est inconnue. Certains disent qu’il aurait été inventé autour de l’an 208 par Quintus Serenus Sammonicus, médecin romain de l’empereur Sévère, en guise de remède pour la fièvre. D’autres soutiennent que Sammonicus aurait simplement emprunté une formule bien plus ancienne.
On dit aussi qu’il pourrait dériver du nom d’Abraxas, le dieu gnostique qui apparaît sur des charmes contre le mauvais oeil datant du IIème siècle. Il est aussi possible que ce soit le nom d’un démon depuis longtemps oublié.
Selon d’autres encore, le mot viendrait de la phrase hébreue “abreq ad habra“, “jette ta foudre jusqu’à la mort” ; ou de l’ancienne phrase araméenne “abhadda kedhabhra“, “disparais comme ce mot”.
Avada Kedavra
On peut rapprocher de cette dernière hypothèse la formule magique "Avada Kedavra" de l'univers fictionnel d'Harry Potter, où la cible du sort meurt sur le champ. (Il s'agit de l'un des "sortilèges impardonnables" de la société décrite par J.K. Rowling dans le cycle de Harry Potter.)
Utilisations médiévales
Au Moyen-Age, on préconisait que le mot soit inscrit sur une amulette ou sur un papier, sous la forme d'un triangle inversé. A chaque ligne on enlevait une des lettres jusqu'à ce qu'il n'en reste aucune. Par un procédé de magie sympathique, le mal était sensé disparaître de la même manière que le mot. La technique du mot qui diminue est utilisée dans beaucoup d’autres sorts pour remplir le même objectif. Au Moyen-Age, on pensait qu’ “Abracadabra” prévenait la peste. Le triangle était écrit sur un morceau de papier, qu’on accrochait autour du cou avec du lin et que l’on portait pendant neuf jours, puis que l’on jetait par-dessus son épaule dans un courant d’eau qui s’écoule vers l’Est.[1]
Sources
<references>
- ↑ Encyclopédie des Sorcières, de la Sorcellerie et de la Wicca, Rosemary Ellen Guiley