« Chandeleur » : différence entre les versions
(Page créée avec « "fête des chandelles" : fête chrétienne célébrée le 2 février. == Traditions, folklore et superstitions == === Chandelles === On faisait des processions dans les ... ») |
Aucun résumé des modifications |
||
(5 versions intermédiaires par 2 utilisateurs non affichées) | |||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
"fête des chandelles" : fête chrétienne célébrée le 2 février. | [[Portail:Roue de l'année|Roue de l'année]] | ||
"fête des chandelles" ou ''festa candelarum'' en latin : fête chrétienne d'origine païenne célébrée le 2 février. | |||
== Traditions, folklore et superstitions == | == Traditions, folklore et superstitions == | ||
=== Chandelles === | === Chandelles === | ||
On faisait des processions dans les champs à la lueur des chandelles pour chasser les démons des intempéries<ref> | On faisait des processions dans les champs à la lueur des [[chandelle|chandelles]] pour chasser les démons des intempéries<ref> [[Paul Sébillot]], Traditions et superstitions aux portes de Paris, ed Hesse, 2000, p. 119-120.</ref>. | ||
Les chandelles bénies à la chandeleur servaient à veiller les morts et leurs derniers moments<ref> Sebillot, Traditions et superstitions aux portes de Paris, ed Hesse, 2000, p. 120.</ref>. | Les chandelles bénies à la chandeleur servaient à veiller les morts et leurs derniers moments<ref> P. Sebillot, Traditions et superstitions aux portes de Paris, ed Hesse, 2000, p. 120.</ref>. | ||
Pour ne pas être cocu dans l' | Pour ne pas être cocu dans l'année on allumait une chandelle<ref>P. Sebillot, Traditions et superstitions aux portes de Paris, ed Hesse, 2000, p. 120.</ref>. | ||
=== Crêpes === | === Crêpes === | ||
On fait des crêpes avec de l'argent dans une main pour ne pas manquer d'argent dans l'année. La crêpe est ensuite laissée dans un boîte, un papier ou sur une armoire<ref> Sebillot, Traditions et superstitions aux portes de Paris, ed Hesse, 2000, p. 120.</ref>. (encore couramment pratiqué). | On fait des crêpes avec de l'argent dans une main pour ne pas manquer d'argent dans l'année. La crêpe est ensuite laissée dans un boîte, un papier ou sur une armoire<ref> P. Sebillot, Traditions et superstitions aux portes de Paris, ed Hesse, 2000, p. 120.</ref>. (encore couramment pratiqué). | ||
=== Loup et ours === | === Loup et ours === | ||
Selon un dicton | Selon un dicton répandu, s'il fait soleil à la Chandeleur, le [[loup]] (ou parfois l'[[ours]]) rentre dans sa tannière pendant 40 jours.<ref> P. Sebillot, Traditions et superstitions aux portes de Paris, ed Hesse, 2000, p. 120.</ref>. | ||
==Dictons== | |||
“Qui mange des crêpes quand la Chandeleur est arrivée, est sûr d'avoir argent pendant l'année.” | |||
== Articles liés == | == Articles liés == |
Version actuelle datée du 2 février 2016 à 10:30
"fête des chandelles" ou festa candelarum en latin : fête chrétienne d'origine païenne célébrée le 2 février.
Traditions, folklore et superstitions
Chandelles
On faisait des processions dans les champs à la lueur des chandelles pour chasser les démons des intempéries[1].
Les chandelles bénies à la chandeleur servaient à veiller les morts et leurs derniers moments[2].
Pour ne pas être cocu dans l'année on allumait une chandelle[3].
Crêpes
On fait des crêpes avec de l'argent dans une main pour ne pas manquer d'argent dans l'année. La crêpe est ensuite laissée dans un boîte, un papier ou sur une armoire[4]. (encore couramment pratiqué).
Loup et ours
Selon un dicton répandu, s'il fait soleil à la Chandeleur, le loup (ou parfois l'ours) rentre dans sa tannière pendant 40 jours.[5].
Dictons
“Qui mange des crêpes quand la Chandeleur est arrivée, est sûr d'avoir argent pendant l'année.”
Articles liés
Sources
<references>
- ↑ Paul Sébillot, Traditions et superstitions aux portes de Paris, ed Hesse, 2000, p. 119-120.
- ↑ P. Sebillot, Traditions et superstitions aux portes de Paris, ed Hesse, 2000, p. 120.
- ↑ P. Sebillot, Traditions et superstitions aux portes de Paris, ed Hesse, 2000, p. 120.
- ↑ P. Sebillot, Traditions et superstitions aux portes de Paris, ed Hesse, 2000, p. 120.
- ↑ P. Sebillot, Traditions et superstitions aux portes de Paris, ed Hesse, 2000, p. 120.