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'''Animaux Totems et Créatures Monstrueuses'''

'''''Robert John Stewart'''''
 

Si on s’intéresse aux animaux totems et aux créatures monstrueuses qui jouent un grand rôle dans la tradition orale, on peut les regrouper dans deux groupes différents. Dans le premier groupe il y a des créatures mythiques qui n’ont pas d’animal équivalent dans le monde extérieur. Le second groupe se compose lui de créatures que l’on retrouve dans la nature même si elles sont parfois beaucoup plus grandes ou d’une variété inhabituelle.

La liste des animaux totems qui se manifestent à nous est bien longue. Voici ceux qui sont les plus important dans la tradition occidentale : Le Chien de chasse ou de compagnie,  le Porc ou le Sanglier, le Faucon ou l’Aigle, la Corneille ou le Corbeau, le Bélier ou la Brebis, la Chèvre, le Dix Cors ou le Cerf. Pour ce qui est des créatures plus mythiques, on peut citer : le Cheval de Mer, le Poisson Géant, le Serpent ou le Dragon, la Licorne, le Griffon, le Basilique, le Lion et le Léopard. Certaines créatures de la seconde catégorie sont apparues au Moyen-Age sous l’influence de la culture orientale et furent surtout conservées dans l’héraldique.

Les animaux magiques liés aux Quatre Directions de la magie traditionnelle s’inspirent des Gnostiques orientaux ou de sources Chrétienne et Hébraïque : L’Aigle, le Lion, le Taureau, et l’Homme ou le Poisson.

Dans la Tradition Occidentale, les animaux sont : Le Cerf de l’Est, La Vache de Dun de l’Ouest, le Cheval du Sud et l’Ours du Nord. Il n’est pas besoin de dire qu’aucune de ces attributions, Orientale ou Occidentale n’est figée et rigide. L’Aigle et le Taureau, par exemple, jouent tous des rôles essentiels dans l’imagerie magique dérivée de la tradition Celtique, à ceux-là on peut ajouter l’image de l’Aigle posé entre les bois du Cerf et celle du Taureau et de l’Ours tirant la Charrue entre eux deux.

Considérer un animal totem comme une allégorie de qualités naturelles est le tout premier mode d’interprétation. Alors que ce type d’interprétation peut être utile en héraldique ou lorsqu’on commence à se pencher sur le symbolisme, les fonctions profondes actives en magie sont plus subtiles et complexes.     

Le contexte magique où sont placés ces animaux peut être conservé dans l’incarnation d’un ancien savoir oral ou écrit dans l’histoire, le mythe, l’archéologie ou encore faire pleinement partie d’une cérémonie magique où les créatures sont vues par l’œil Intérieur.