Difficultés du Scrying

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Difficultés du Scrying

D. Tyson

Traduction Tof et Maud K.


Celui qui s’adonne au scrying rencontre deux difficultés. La première est de se placer dans un état de conscience réceptif. Pour la plupart d’entre nous, c’est très difficile dans les premiers temps de pratique, mais cela devient plus facile avec le temps. Les succès mènent aux succès. En définitive le mécanisme du scrying sert à induire automatiquement cet état de réception de la même manière que l’ordre post-hypnotique induira automatiquement un état d’hypnose à une personne conditionnée à cela lors d’une précédente séance d’hypnose.

Cela arrive aussi lorsqu’un sourcier expérimenté se saisit d’une baguette de coudrier. La baguette dans ses mains induit automatiquement en lui l’état de conscience réceptif qui le rend sensible aux changements. Il ne se sent pas différent, mais lorsqu’il passe au-dessus d’une source d’eau, son inconscient le remarque de façon extrasensorielle et ordonne à ses mains de diriger la baguette vers le bas. Pour le sourcier, la baguette semble agir de sa propre volonté et être dirigée par son propre pouvoir.

Prendre sa baguette fait que le sourcier entre dans un état de réception mentale pour la même raison que nous salivons involontairement lorsque nous imaginons avoir une rondelle de citron en bouche. C’est une réponse conditionnée. Le changement se déroule en deçà du niveau de conscience. Sans réponse conditionnée, le scrying serait extrêmement difficile voir impossible.

La première fois que nous utilisons le miroir noir pour le scrying, rien ou peu de choses n’arrivent. En continuant à pratiquer régulièrement, notre esprit apprend peu à peu comment entrer dans un état réceptif et ainsi, nous pouvons entrer dans un état réceptif simplement en sortant le miroir de son écrin et en le regardant quelques instants.

La seconde difficulté rencontrée par celui qui s’adonne au scrying est : comment contrôler et diriger l’objet de la séance de scrying. S’il est incontrôlé, nous pouvons recevoir des visions un peu sur tout et n’importe quoi. Comme les visions reçues tendent à être parfois plutôt cryptées, il semble pratiquement impossible de leur donner un sens car nous n’avons rien à quoi nous référer. Par exemple, si nous avons la vision d’un cheval qui trébuche et se brise une patte, nous pouvons être un peu perplexe lorsqu’il s’agit de l’interpréter. Mais si nous précisons que cette session de scrying ne concernera que les vacances à venir, lorsque nous voyons le cheval se briser la patte, nous pouvons interpréter cela comme des problèmes ou des retards dans nos projets de vacances.

Lors de séances régulières d’hypnose il n’y a jamais de difficultés à limiter les impressions que l’ont cherche à faire venir de l’inconscient. L’hypnotiseur dit au sujet de se souvenir d’un évènement précis ou d’observer une scène précise. Même si les visions que voit l’hypnotisé peuvent sembler cryptées, l’hypnotiseur peut être assuré qu’elles sont liées, d’une manière ou d’une autre, au sujet dont il est question.

Lors de l’autohypnose et durant une séance de scrying, qui est une sorte d’autohypnose, il n’y a pas d’hypnotiseur pour donner des directives spécifiques lorsque le sujet se trouve dans un état réceptif. Le problème réside dans le fait qu’un esprit dans un état de conscience réceptif est généralement incapable de se donner seul des instructions. En formulant consciemment des ordres, l’esprit quitte l’état de réception et l’ordre n’atteint pas l’inconscient.

C’est un peu ce qui se passe lorsque nous rêvons et réalisons brusquement que nous rêvons. La plupart des gens se réveillent lorsqu’ils réalisent qu’ils rêvent. L’état de conscience qui nous permet de réaliser que nous rêvons est incompatible avec le rêve lui-même. Cela nous fait quitter le rêve.