Sigils
Sigils
Phoenix
Traduction Tof
Les marques sur les objets 68 et 69 du chapitre 13 des Clavicules de Salomon sont très probablement écrites dans un alphabet magique ou alchimique médiéval. Le moyen age nous a laissés avec des centaines d’alphabets secrets, provenant surtout des traditions occultes et alchimiques. Ils sont caractérisés par des choix de symboles souvent chaotiques empruntés à de nombreuses sources disparates. Beaucoup ont été inventés par des personnes isolées dans le but de consigner leurs secrets. Certains contiennent un mélange de caractères qui sont des versions des sigils tirés des domaines alchimiques et astrologiques. D’autres sont indubitablement des variations de lettres tirées des alphabets Hébreu, Grec, Romain, Runique, Celtique, Gaélique, Westphalien, Cyrillique et Glagolitique. Il semble aussi que certains alphabets ou sigils ont été inspirés ou ont été soi-disant inspirés par des sources astrales.
Ces alphabets étaient ou sont généralement utilisés sur des talismans magiques et sur des outils rituels ainsi que sur des grimoires. Ils incluent souvent des références aux déités ou à d’autres forces pour assurer le pouvoir et / ou la protection que l’opérateur magique recherche dans ses travaux.
Alors que certains alphabets magiques ont été « décodés » (et portent des noms comme Thébain et Enochien), la plupart ne l’ont pas encore été. Leurs significations demeurent vagues ou inconnues. Il serait préférable (mais ce n’est pas absolument nécessaire) pour un magicien de connaître la signification exacte des sigils pour qu’ils puissent être efficaces sur un outil magique donné fabriqué par un autre.
Ceux que le sujet intéresse, peuvent se pencher sur « Magical Alphabets » un livre de Nigel Pennick, publié par Samuel Weiser, Inc. En 1992.