Soigner Françoise

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Soigner Françoise

« Robert » (qui était dans les années 1980, le membre le plus ancien du Bricket Wood coven)

Traduction Tof


En octobre 1958 j’ai pris une semaine de congé pour visiter l’Exposition Universelle de Bruxelles. Le dernier jour j’ai rencontré Françoise, une Belge de 22 ans lors du repas de midi et nous avons passé l’après midi ensemble à visiter l’Exposition. Elle m’a dit qu’elle était épileptique et qu’elle a eu des crises particulièrement graves trois ans plus tôt. Ces crises l’ont privée de ses capacités intellectuelles et de sa mémoire. Mais ce n’était pas bien grave : elle acceptait avec joie ce que la vie lui apportait. Son médecin venait de lui prescrire un nouveau médicament mais pour le moment il n’avait aucun effet. J’ai compati et nous nous sommes séparés après avoir échangé nos adresses.

Ce n’est que plus tard que j’ai réalisé qu’avec mes connaissances – rudimentaires il est vrai – en sorcellerie, je pouvais faire mieux que ça. Je lui ai donc écrit en lui expliquant prudemment qu’avec des amis nous faisions des expériences de soins spirituels. « Nous ne sommes pas très bons et je ne peux promettre de résultats. Mais cela ne te fera aucun mal : le pire qu’il puisse arriver c’est que cela ne change rien à ton état de santé. » Si elle était intéressée elle devait nous envoyer une photo récente et une mèche de cheveux (un lien psychique) et coopérer en adressant des prières à la Vierge Marie (elle était catholique et disait qu’elle le faisait de toute façon) et de nous informer de ses progrès. Elle a accepté avec joie et nous a envoyé le lien psychique demandé.

Le travail : Nous avons pratiqué notre premier rituel thérapeutique sur Françoise lors d’Halloween, le samedi 1er novembre. Elle a dit que sa mémoire intellectuelle revenait mais qu’elle avait toujours des petites crises d’épilepsie et qu’elle passait des heures à pleurer sans pouvoir se contrôler. Nous avons donc renouvelé le rituel lors de notre rencontre suivante le samedi 29 novembre.

La semaine suivante certains d’entre nous sommes allés rendre visite à deux membres du groupe chez eux à Chichester. Le samedi soir (le 6 décembre) nous avons décidé de pratiquer un troisième rituel thérapeutique sur Françoise, j’étais comme d’habitude le « transmetteur » d’énergie. Durant ce travail je ressentis des forces invisible me dire : « Votre message a été reçu et compris. Laissez nous agir maintenant : Vous ne pouvez rien faire de plus ».

Résultat : Dans sa lettre suivante Françoise a raconté qu’elle a ressenti un influx d’énergie colossal: Elle s’était inscrite pour deux cours du soir, elle sortait tous les soirs et était la recherche d’un emploi. Les choses ont continué de même jusqu’en janvier et soudainement les lettres ont cessé.

A la Pentecôte 1959 je devais aller à Bruges pour assister à la convention annuelle des anciens élèves du Collège d’Europe et j’ai donc écrit à Françoise pour lui demander si je pouvais passer la voir. Elle m’a alors proposé de séjourner dans sa famille le week-end avant la convention et elle est venue avec sa mère me chercher à Ostende à ma descente du bateau. Sa mère m’a dit qu’elle était très heureuse de rencontrer l’homme qui avait « soigné Françoise ». J’ai demandé depuis quand elle était guérie. ‘Oh depuis mon accident.’ ‘Quel accident ?’ ‘Oh, tu ne sais pas ? Le 31 janvier, sur le retour d’une fête avec un homme qui avait trop bu nous avons fait une collision et j’ai volé à travers le pare-brise. J’ai été hospitalisée pendant deux semaines et j’ai toujours les cicatrices dues aux coupures (elle me les a montrées). Mais depuis je me sens tout à fait bien et je n’ai plus eu de crise.

A mon retour en Angleterre j’en ai parlé avec un membre de notre groupe qui travaillait dans le médical et il m’a dit qu’il était courant que l’épilepsie soit guérie par un choc soudain. Malheureusement j’ai perdu tout contact avec Françoise et je ne sais pas si elle a rechuté. Elle n’était pas loin de tomber amoureuse de moi et il n’y avait que deux choses à faire : soit l’épouser soit couper les ponts.