Dorothy Clutterbuck et la flagellation
Dorothy Clutterbuck et la flagellation
Tof
Philip Heselton a retrouvé des carnets ayant appartenus à Dorothy Clutterbuck. On y trouve essentiellement des poésies illustrées.
Dans ces poésies, Dorothy Clutterbuck parle souvent de son amour de la nature et des fées. Chacune de ces poésies commence par une citation d’un poète reconnu et elle poursuit sur le même thème. Elle cite par exemple, à plusieurs reprises, Kipling, dont Gerald Gardner disait qu’il était une des rares personnes qui aurait pu avoir la capacité d’inventer la wica. Une de ces citations est tirée de « Puck, lutin de la colline », dont certains passages nous sont bien connus.
Voici un très court extrait d’un texte de Dorothy Clutterbuck. Elle débute en citant un extrait de « Alice au pays des merveilles » de Lewis Carroll :
« Parle durement à ton petit garçon,
Et bats-le lorsqu’il éternue :
Il fait cela uniquement parce que c’est un polisson,
et qu’il sait que cela nous tue. »
Puis elle brode sur le même sujet :
« Un bâton à la main vaut mieux que deux dans le buisson.
Assurez-vous d’en avoir un de prêt, utilisez-le lorsqu’il le faut.
De cela soyez certain et constatez que ce n’est pas trop pénible
Dans ce petit poème, il est question de châtiments corporels. On sait bien que c’était une pratique courante dans l’Angleterre du début du XXème siècle, lorsqu’il s’agissait de « dresser » les enfants, mais Dorothy Clutterbuck n’a jamais eu d’enfant (elle ne s’est mariée que fort tard) ; sur le coup, il est amusant qu’elle aussi parle de flagellation et qu’elle pense que ce peut ne pas être désagréable.