Vénus
Vénus préhistoriques
nom donné à des représentations féminines préhistoriques, associées à un probable culte de fertilité.
Vénus Romaine
Généalogie
fille de Gaïa et d'Ouranos, ou née du sang d'Ouranos blessé par son fils Cronos.[1]
épouse de Vulcain, amante de Mars
mère d'Hermaphrodite et de Cupidon
Mythes
Epouse de Vulcain (Héphaïstos), le dieu de la forge, elle lui préfère Mars (Arès) le dieu de la guerre. Selon un épisode célèbre de la mythologie, les deux amants ont été surpris par Vulcain qui les emprisonna dans un filet magique. Des amours de Mars et Vénus sont nés Harmonie, Déimos, Phobos et Éros (dont l'équivalent romain est Cupidon).
La déesse aima aussi le mortel Anchise, prince troyen dont elle eut un fils, Enée, le héros fondateur du peuple romain. Aphrodite-Vénus était donc considérée comme la protectrice de Rome.
D’après une autre légende très connue, Aphrodite-Vénus fut indirectement la cause de la guerre de Troie. Éris, (la Discorde) était la seule déesse à ne pas être invitée au mariage de Thétis et Pélée. Par dépit, elle lança une pomme d'or portant l'inscription "à la plus belle" dans la salle du banquet (la fameuse "pomme de la discorde").
Zeus refusa de choisir entre Héra, Athéna et Aphrodite, laquelle méritait cette pomme. Les trois déesses demandèrent à Pâris, prince de Troie, d'être le juge. Héra lui promit la puissance royale, Athéna, la gloire militaire, et Aphrodite, l’amour de la plus belle femme du monde. Pâris choisit Aphrodite et demanda en récompense Hélène de Troie la femme du roi grec Ménélas. L'enlèvement d'Hélène par Pâris provoqua la guerre de Troie.
Attributs
Déesse de la beauté, de l'amour, du désir, de la sexualité, de la fertilité, de la propérité et de la victoire. Dans sa version archaïque, elle est associée aux champs cultivés et aux jardins. [2]
- le miroir
- la ceinture magique (le ceste)
- le myrte
- la colombe
- le cygne
- le lièvre
- la pomme
Culte
- Jules César introduisit à Rome le culte de Venus Genitrix, déesse de la maternité et du foyer, dont il affirmait être un descendant.
- mensis Veneris :
fêtes de Vénus commençant le premier jour du mois d'Avril. Les jeunes filles, couronnées de guirlandes de fleurs, faisaient des veillées pendant trois nuits consécutives puis elles se partageaient en plusieurs groupes qui se répandaient à travers la ville et dans les alentours puis se rassembler sous des cabanes ombragées de myrte et y former des choeurs.[3]
- Vinalia rustica :
Les deux plus anciens cultes nettement certifiés sont ceux que l'on rendait à Vénus dans le bois sacré de Libitina et au voisinage du Circus Maximus. L'anniversaire de ces deux temples était célébré le 19 août, jour des Vinalia rustica, où les holitores avaient leur fête, ce qui met en relief la nature primitivement agraire de la Vénus italique. Sans être, jamais complètement effacé, ce caractère primitif va être relégué au second plan, le jour où Aphrodite s'identifia à Vénus et se confondra petit à petit avec elle. [4]
- offrandes :
encens, vin, menthe, myrte, roses et guirlandes de fleurs
Qualificatifs et Épithètes
- Caelestis – Céleste
- Calva – Chauve
- Cloacina – Purificatrice, d'après la déesse étrusque Cloacina
- Felix – Chanceuse
- Genetrix – Mère
- Kallipygos – aux belles fesses
- Libertina – Affranchie
- Murcia – Myrte
- Obsequens – Indulgente
- Physica – Force naturelle, physique
- Urania – Céleste
- Verticordia – la transformatrice des cœurs
- Victrix – Victorieuse
Articles liés
Sources
Ovide, Fastes: III, 55 <references>