Bloc mutilé découvert à Bonn en 1882. Trachyte. Hauteur : 0,63m ; largeur : 1m ; épaisseur : 0,57m. Combat d'un Grec contre une Amazone ; peut-être Achille et Penthésilée. Le Grec est nu, barbu, et s'avance vers la droite dans une marche rapide qui fait flotter le manteau dont ses épaules sont couvertes ; il tient de la main droite un glaive et, de l'autre main, porte un bouclier ovale. L'Amazone, à demi terrassée, vêtue d'une tunique courte serrée à la taille par une ceinture eet d'un manteau, a jeté son arme ; elle portait aussi, de la main gauche, un bouclier ovale qu'elle ne tient plus. Sur le bord gauche de la pierre est un Amour ailé, nu, debout les jambes croisées, s'appuyant des deux mains sur un flambeau tourné vers le sol. Le petit personnage paraît endormi. Un autre Amour a dû disparaître du côté droit aujourd'hui détruit. La pierre pourrait provenir d'un monument funéraire.
Dans la mythologie grecque, les Amazones (en grec ancien Ἀμαζόνες / Amazónes ou Ἀμαζονίδες / Amazonídes) sont un peuple de femmes guerrières résidant sur les rives de la mer Noire, alors que d'autres historiographes les placent en Asie Mineure ou en Libye. Les Amazones posséderaient une origine historique : elles correspondraient aux femmes guerrières des peuples scythes et sarmates.
Etymologie
L'étymologie populaire admise pendant l'Antiquité décompose le mot en un ἀ- / a-, « privatif », et μαζός / mazós, « sein » en ionien : « celles qui n'ont pas de sein ». La légende dit qu'elles avaient coutume de se couper le sein droit afin de pouvoir tirer à l'arc. On a proposé de faire provenir le terme du nom d'une tribu iranienne, *ha-mazan, « les guerriers », ou encore du persan ha mashyai, « les Peuplades [des steppes] ».
