Crocodile
Selon Plutarque
Dans l'Antiquité, on prêtait au crocodile des dons de prédiction : Plutarque rapporte que "sa femelle pond toujours là où elle sait que s'arrêtera la montée du Nil". Cet auteur raconte encore que "Les crocodiles connaissent la voix des prêtres, ils souffrent qu'ils les touchent, ils vont même jusqu'à leur présenter leurs dents à nettoyer et à essuyer avec des linges. Il n'y a pas longtemps que Philinus, homme d'un mérite distingué, nous raconta, à son retour d'Égypte, qu'il avait vu à Antéopolis un crocodile mollement couché sur un lit, dormir tranquillement auprès d'une vieille femme. On dit qu'un des Ptolémées ayant un jour appelé le crocodile sacré, et cet animal n'étant pas venu à sa voix ni à celle des prêtres qui lui faisaient les plus vives instances, on regarda ce refus comme un présage de la mort du prince, laquelle en effet arriva peu de temps après."