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''Crataegus monogyna'' (aubépine commune). | ''Crataegus monogyna'' (aubépine commune). | ||
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'''En espagnol''' : Majuelo, espino albar, espino blanco, espino europeo. | '''En espagnol''' : Majuelo, espino albar, espino blanco, espino europeo. | ||
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== Description== | |||
C'est un arbuste pouvant mesurer 2 à 10 mètres, aux branches minces et épineuses, avec de petites feuilles lobées et dentées. Les fleurs, à 5 pétales, sont blanches ou rosées et très odorantes. Elles donnent des fruits rouges, les cenelles, qui sont comestibles et comprennent chacun 2 à 3 noyaux. | |||
On la retrouve fréquemment dans les haies, en bordure de chemin, dans les campagnes et à la lisière des bois. Très robuste, cet arbuste peut atteindre facilement plusieurs centaines d'années. | |||
Il existe plus de 200 espèces d'Aubépine. | |||
== Mise en garde == | |||
Les noyaux des cenelles contiendraient de l'acide cyanhydrique potentiellement toxiques. | |||
== Symbolisme == | |||
Depuis l'Antiquité, l'aubépine symbolise l'innocence et la pureté virginale. | |||
L'Aubépine est dédiée à Maïa, mère d'Hermès, fêtée en Mai, mois durant lequel fleurissent habituellement les aubépines. | |||
== Correspondances ésotériques == | == Correspondances ésotériques == | ||
* Dans le [[Grand Albert]] et le [[Petit Albert]], les noms "arbre à pain" ou "bois de mai" désigneraient l'aubépine. | * Dans le [[Grand Albert]] et le [[Petit Albert]], les noms "arbre à pain" ou "bois de mai" désigneraient l'aubépine. | ||
== Folklore == | == Folklore == | ||
[[Fichier:aubépine.jpg|200px|thumb|right|aquarelle de Carolina Friederica Friedrich représentant l'aubépine]] | |||
* Le [[chêne]], le [[frêne]] et l'aubépine seraient les trois arbres consacrés aux fées. Trouver cette triade d'arbres grandissant ensemble garantirait de se tenir dans un lieu où il serait plus simple d'apercevoir des fées. | * Le [[chêne]], le [[frêne]] et l'aubépine seraient les trois arbres consacrés aux fées. Trouver cette triade d'arbres grandissant ensemble garantirait de se tenir dans un lieu où il serait plus simple d'apercevoir des fées. | ||
* On prêtait à cet [[arbre]] le pouvoir de détourner la [[foudre]], d'assurer la conservation des viandes, d'empêcher le [[lait]) de tourner et de tenir les serpents à distance, raison pour laquelle on plantait fréquemment des aubépines à proximité des granges et des étables.<ref>"Communication présentée en février 1997 dans le cadre des déjeuners-causeries de la Société de l'arbre du Québec"</ref> | * On prêtait à cet [[arbre]] le pouvoir de détourner la [[foudre]], d'assurer la conservation des viandes, d'empêcher le [[lait]) de tourner et de tenir les serpents à distance, raison pour laquelle on plantait fréquemment des aubépines à proximité des granges et des étables.<ref>"Communication présentée en février 1997 dans le cadre des déjeuners-causeries de la Société de l'arbre du Québec"</ref> | ||
* Pour trouver l'âme sœur : "au mois de mai, après un bon bain, vêtu d'habits propres, humer et toucher un arbrisseau, en faire trois fois le tour, tracer du doigt le nom de l'être convoité sur le tronc. Rendre visite à l'aubépine en toute saison, et l'embrasser une fois exaucé."<ref>Porte bonheur, les fleurs et les plantes, D Foufelle</ref> | * Pour trouver l'âme sœur : "au mois de mai, après un bon bain, vêtu d'habits propres, humer et toucher un arbrisseau, en faire trois fois le tour, tracer du doigt le nom de l'être convoité sur le tronc. Rendre visite à l'aubépine en toute saison, et l'embrasser une fois exaucé."<ref>Porte bonheur, les fleurs et les plantes, D Foufelle</ref> | ||
*Dans le Nivernais, on fixe dans la nuit du 30 avril, une branche de celle-ci à l'entrée des écuries et des étables, afin d'empêcher les araignées dites sorcières d'y pénétrer. | |||
*La branche d'aubépine bien épointée serait souveraine contre les vampires quand elle leur transpercerait le cœur. | |||
* Dans les pays celtes l'aubépine était un arbre sacré. Une pratique consistait à faire un voeu ou une prière devant l'arbre et d'offrir une pièce aux esprits ou aux fées. | |||
== Arbres remarquables == | |||
* Aubépine datant du 3ème siècle à Saint Mars sur la Futaie (Mayenne, Pays de la Loire), à côté de l'église | |||
* L'aubépine de Bouquetot (Eure, Normandie) a été plantée vers 1360 | |||
* Une grande aubépine se trouve à Joncret (Belgique) à côté de la chapelle dédiée à la Sainte-Vierge, fondée en 1870 par J.J. Piret. | |||
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Image:aubépine3.JPG|fruits d'aubépine, photo : Elstro | |||
Image:aubépine4.jpg|aubépine sauvage en Irlande | |||
Image:Joncret.jpg|aubépine de Joncret. photo : Jean-Pol Grandmont | |||
Image:Aubépine_St_Mars.jpg|Aubépine datant du 3ème siècle à Saint Mars sur la Futaie | |||
Image:SaintMarsSurLaFutaieAubepine.jpg|Aubépine de Saint Mars sur la Futaie. photo : Ikmo-ned | |||
Image:BouquetotAubépine.JPG|aubépine de Bouquetot plantée vers 1360 | |||
arbre_à_voeux.jpg|Arbre à voeux avec pièces près de Ardmaddy, Royaume Uni. photo : Gerry McArdle | |||
Image:Voute.jpg|suclpture d'aubépine, Tour Jean-sans-peur, Paris. photo : Chaoborus | |||
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== Sources == | == Sources == | ||
<references> | <references> |
Version du 9 avril 2014 à 21:32
Genre d'arbre ou arbuste épineux de l'hémisphère nord appartenant à la famille des Rosacées.
Nom scientifique
Crataegus monogyna (aubépine commune).
Noms communs
Aubépine, arbre aux sorcières, épine de mai, bois de mai, épine blanche, cenellier (du nom de ses fruits, les cenelles), bonne de nuit, valériane de cœur, poire d'oiseau.
En anglais : white hawthorn, may, mayblossom, maythorn, quickthorn, whitethorn, motherdie, haw.
En italien : biancospino.
En espagnol : Majuelo, espino albar, espino blanco, espino europeo.
Description
C'est un arbuste pouvant mesurer 2 à 10 mètres, aux branches minces et épineuses, avec de petites feuilles lobées et dentées. Les fleurs, à 5 pétales, sont blanches ou rosées et très odorantes. Elles donnent des fruits rouges, les cenelles, qui sont comestibles et comprennent chacun 2 à 3 noyaux.
On la retrouve fréquemment dans les haies, en bordure de chemin, dans les campagnes et à la lisière des bois. Très robuste, cet arbuste peut atteindre facilement plusieurs centaines d'années.
Il existe plus de 200 espèces d'Aubépine.
Mise en garde
Les noyaux des cenelles contiendraient de l'acide cyanhydrique potentiellement toxiques.
Symbolisme
Depuis l'Antiquité, l'aubépine symbolise l'innocence et la pureté virginale.
L'Aubépine est dédiée à Maïa, mère d'Hermès, fêtée en Mai, mois durant lequel fleurissent habituellement les aubépines.
Correspondances ésotériques
- Dans le Grand Albert et le Petit Albert, les noms "arbre à pain" ou "bois de mai" désigneraient l'aubépine.
Folklore
- Le chêne, le frêne et l'aubépine seraient les trois arbres consacrés aux fées. Trouver cette triade d'arbres grandissant ensemble garantirait de se tenir dans un lieu où il serait plus simple d'apercevoir des fées.
- On prêtait à cet arbre le pouvoir de détourner la foudre, d'assurer la conservation des viandes, d'empêcher le [[lait]) de tourner et de tenir les serpents à distance, raison pour laquelle on plantait fréquemment des aubépines à proximité des granges et des étables.[1]
- Pour trouver l'âme sœur : "au mois de mai, après un bon bain, vêtu d'habits propres, humer et toucher un arbrisseau, en faire trois fois le tour, tracer du doigt le nom de l'être convoité sur le tronc. Rendre visite à l'aubépine en toute saison, et l'embrasser une fois exaucé."[2]
- Dans le Nivernais, on fixe dans la nuit du 30 avril, une branche de celle-ci à l'entrée des écuries et des étables, afin d'empêcher les araignées dites sorcières d'y pénétrer.
- La branche d'aubépine bien épointée serait souveraine contre les vampires quand elle leur transpercerait le cœur.
- Dans les pays celtes l'aubépine était un arbre sacré. Une pratique consistait à faire un voeu ou une prière devant l'arbre et d'offrir une pièce aux esprits ou aux fées.
Arbres remarquables
- Aubépine datant du 3ème siècle à Saint Mars sur la Futaie (Mayenne, Pays de la Loire), à côté de l'église
- L'aubépine de Bouquetot (Eure, Normandie) a été plantée vers 1360
- Une grande aubépine se trouve à Joncret (Belgique) à côté de la chapelle dédiée à la Sainte-Vierge, fondée en 1870 par J.J. Piret.
Sources
<references>