« Lois Bourne » : différence entre les versions
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Elle réside actuellement dans le Hertfordshire,[2] and is the Magistra of a coven of Witches in St Albans. | Elle réside actuellement dans le Hertfordshire,[2] and is the Magistra of a coven of Witches in St Albans. | ||
Mariée, deux fils. | |||
== Rencontre avec Gerald Gardner == | |||
Lois Bourne dit avoir rencontré Gerald Gardner dans les années 50. Fréquentant assidûment la bibliothèque où elle empruntait des ouvrages ésotériques, elle dédaigna ceux d'Aleister Crowley qui ne lui "ont fait ni chaud ni froid", mais le livre Witchcraft Today de Gardner l'a fascinée. | |||
Elle écrivit à son auteur, qui lui répondit, et lui proposa de le rencontrer à Londres. | |||
J’étais excitée à l’idée de rencontrer cet homme qui en savait tant sur la magie, et qui pourrait, je l’espérais en tous cas, | |||
m’expliquer certaines expériences étranges que j’avais vécues. Je ne fus pas surprise par son allure. | |||
(Il me semble qu’il y avait une photo de lui dans son livre.) L’appartement, où il me reçut avec des banalités sur la pluie et le beau temps | |||
ainsi que sur mon voyage, était dans un joyeux désordre avec des lettres et des livres encombrant tables et chaises, | |||
certains étaient même tombés par terre. Mon hôte s’excusait pour le désordre et disait qu’il était toujours confronté à un courrier | |||
considérable lors de ses passages à Londres. | |||
Une théière est apparue et finalement il s’est assis. J’ai eu l’occasion de l’observer à loisir. Il avait une ensorcelante tignasse blanche | |||
totalement indisciplinée, des yeux bleus et perçants qui papillonnaient et une barbiche grise de bouc. Il avait le teint basané de ceux qui | |||
avaient séjourné des années sous les tropiques mais sa peau était, malgré son grand âge, étrangement dépourvue de rides. Il avait selon moi 65 ans, | |||
mais son visage était émacié et je devinais rapidement une faible aura de maladie autour de lui. Il portait plusieurs bagues aux doigts dont l’une | |||
était gravée d’étranges symboles magiques et un bracelet au poignet mais ce dernier était en partie dissimulé par sa manche de chemise. Il portait | |||
un costume ample en tweed vert moucheté et, comme il était à l’intérieur, des pantoufles. | |||
Ce qui m’a frappée tout de suite c’est un caractère très attachant. Il ne m’a, au cours des années, donné aucune vraie raison de changer d’avis. | |||
Ce qui me stupéfie en écrivant ces quelques lignes c’est la manière dont je me souviens précisément de notre première rencontre, surtout que normalement | |||
je ne me souviens même pas de ce que j’ai mangé la veille. Il apparaît que le souvenir des événements importants de notre vie restent clairs et vivants, | |||
et comme Gerald Gardner est depuis devenu un ami cher, précieux, de confiance et intime, le jour de notre première rencontre me semble dater d’hier.<ref>-Lois Bourne, traduction par Tof.</ref> | |||
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Lois Bourne est l’auteur de trois livres sur le néo-paganisme qui sont toujours disponibles : Witch Amongst Us, Conversations With a Witch et Dancing With Witches. Elle a donné des conférences à l’Université de Cambridge, parlé à la radio et on l’a vue à la télévision. Elle reçoit un courrier abondant de ses lecteurs. Elle a aussi été une amie proche de feu Edgar Peel, le coauteur (avec Patricia Southern) de The Trials of the Lancashire Witches. | Lois Bourne est l’auteur de trois livres sur le néo-paganisme qui sont toujours disponibles : Witch Amongst Us, Conversations With a Witch et Dancing With Witches. Elle a donné des conférences à l’Université de Cambridge, parlé à la radio et on l’a vue à la télévision. Elle reçoit un courrier abondant de ses lecteurs. Elle a aussi été une amie proche de feu Edgar Peel, le coauteur (avec Patricia Southern) de The Trials of the Lancashire Witches. | ||
Elle se passionne pour la marche et la méditation dans la nature et porte un grand amour à la nature et aux animaux. Elle aime cultiver son jardin où se trouvent des statues du dieu Pan et de Diane Chasseresse. Elle lit énormément de livres non romanesques et adore la musique classique et l’opéra. Elle a aussi dressé des gros chats et a une bonne réputation en ce domaine, n’ayant travaillé qu’avec gentillesse et fermeté. Elle considère que son expérience avec des animaux sauvages a accru sa capacité à se lier avec tous les animaux. | Elle se passionne pour la marche et la méditation dans la nature et porte un grand amour à la nature et aux animaux. Elle aime cultiver son jardin où se trouvent des statues du dieu Pan et de Diane Chasseresse. Elle lit énormément de livres non romanesques et adore la musique classique et l’opéra. Elle a aussi dressé des gros chats et a une bonne réputation en ce domaine, n’ayant travaillé qu’avec gentillesse et fermeté. Elle considère que son expérience avec des animaux sauvages a accru sa capacité à se lier avec tous les animaux. | ||
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Version du 2 février 2015 à 09:31
Lois Bourne est une figure influente de la Wicca, dans laquelle elle s'est impliquée depuis le début des années 1960. Elle est l'auteure de plusieurs livres sur le sujet.
Initiée à l'origine par Gerald Gardner, elle est devenue la Grande Prêtresse du Bricket Wood Coven, travaillant aux côtés du Grand Prêtre Jack Bracelin.
Elle a dit avoir également été amie avec Aldous Huxley.
Elle réside actuellement dans le Hertfordshire,[2] and is the Magistra of a coven of Witches in St Albans.
Mariée, deux fils.
Rencontre avec Gerald Gardner
Lois Bourne dit avoir rencontré Gerald Gardner dans les années 50. Fréquentant assidûment la bibliothèque où elle empruntait des ouvrages ésotériques, elle dédaigna ceux d'Aleister Crowley qui ne lui "ont fait ni chaud ni froid", mais le livre Witchcraft Today de Gardner l'a fascinée.
Elle écrivit à son auteur, qui lui répondit, et lui proposa de le rencontrer à Londres.
J’étais excitée à l’idée de rencontrer cet homme qui en savait tant sur la magie, et qui pourrait, je l’espérais en tous cas, m’expliquer certaines expériences étranges que j’avais vécues. Je ne fus pas surprise par son allure. (Il me semble qu’il y avait une photo de lui dans son livre.) L’appartement, où il me reçut avec des banalités sur la pluie et le beau temps ainsi que sur mon voyage, était dans un joyeux désordre avec des lettres et des livres encombrant tables et chaises, certains étaient même tombés par terre. Mon hôte s’excusait pour le désordre et disait qu’il était toujours confronté à un courrier considérable lors de ses passages à Londres. Une théière est apparue et finalement il s’est assis. J’ai eu l’occasion de l’observer à loisir. Il avait une ensorcelante tignasse blanche totalement indisciplinée, des yeux bleus et perçants qui papillonnaient et une barbiche grise de bouc. Il avait le teint basané de ceux qui avaient séjourné des années sous les tropiques mais sa peau était, malgré son grand âge, étrangement dépourvue de rides. Il avait selon moi 65 ans, mais son visage était émacié et je devinais rapidement une faible aura de maladie autour de lui. Il portait plusieurs bagues aux doigts dont l’une était gravée d’étranges symboles magiques et un bracelet au poignet mais ce dernier était en partie dissimulé par sa manche de chemise. Il portait un costume ample en tweed vert moucheté et, comme il était à l’intérieur, des pantoufles. Ce qui m’a frappée tout de suite c’est un caractère très attachant. Il ne m’a, au cours des années, donné aucune vraie raison de changer d’avis. Ce qui me stupéfie en écrivant ces quelques lignes c’est la manière dont je me souviens précisément de notre première rencontre, surtout que normalement je ne me souviens même pas de ce que j’ai mangé la veille. Il apparaît que le souvenir des événements importants de notre vie restent clairs et vivants, et comme Gerald Gardner est depuis devenu un ami cher, précieux, de confiance et intime, le jour de notre première rencontre me semble dater d’hier.[1]
Lois Bourne a été initiée, à la fin des années 1950, par Gerald Gardner sur le site qu’il avait créé à Bricketwood près de St Albans dans le Hertfordshire, à l’occasion du festival de Candlemas. Elle reçut la charge Demoiselle du coven puis, après le départ de sa Grande Prêtresse, elle a assumé cette fonction et l’a conservée jusqu’à peu après le décès de Gerald Gardner. Elle a ensuite rejoint un coven de Sorcières traditionnelles du Norfolk qui affirmaient détenir une tradition ininterrompue et une histoire remontant à plus de deux cents ans. Elle a été mise en contact avec le groupe de Norfolk par une femme prénommée Margo qui avait contacté le Bricketwood coven et y fut initiée à la demande de son groupe pour découvrir si le Bricketwood coven était authentique et si ses membres possédaient de réelles capacités et du pouvoir. Lois Bourne a pratiqué plusieurs années avec le groupe de Norfolk jusqu’à ce qu’elle forme finalement son propre groupe.
Lois a été la septième enfant du septième enfant. La sagesse traditionnelle attribue certaines capacités à de tels enfants. Elle a développé des capacités extrasensorielles et a connu sa première expérience psychique à l’âge de quatre ans. Tout au long de son enfance, de son adolescence et de ses études d’infirmière, ses capacités naturelles à la prescience, à la clairvoyance et aux visions n’ont pas été altérées. Après avoir lu « Witchcraft Today » le livre de Gerald Gardner, elle l’a rencontré et fut ensuite initiée par lui. Elle a décrit cette expérience comme « un retour à la maison » et a réalisé que c’est vers cela que sa vie devait aller. Elle était complètement dévouée à Gerald Gardner et s’est toujours rappelée combien elle lui devait pour son enseignement et son affection.
Durant sa vie magique elle a pratiqué avec des gens de différentes traditions en Angleterre et dans toute l’Europe. Durant ses nombreux voyages elle a cherché activement et fait la connaissance de Sorcières, d’ensorceleurs et de chamans en Russie, en Mongolie, en Chine, à Macao, en Afrique, aux Indes Occidentales, en Amérique du Sud et en Anatolie. Elle incorporait ce qu’elle a appris d’eux dans son propre travail lorsque c’était adapté.
Lois Bourne est l’auteur de trois livres sur le néo-paganisme qui sont toujours disponibles : Witch Amongst Us, Conversations With a Witch et Dancing With Witches. Elle a donné des conférences à l’Université de Cambridge, parlé à la radio et on l’a vue à la télévision. Elle reçoit un courrier abondant de ses lecteurs. Elle a aussi été une amie proche de feu Edgar Peel, le coauteur (avec Patricia Southern) de The Trials of the Lancashire Witches.
Elle se passionne pour la marche et la méditation dans la nature et porte un grand amour à la nature et aux animaux. Elle aime cultiver son jardin où se trouvent des statues du dieu Pan et de Diane Chasseresse. Elle lit énormément de livres non romanesques et adore la musique classique et l’opéra. Elle a aussi dressé des gros chats et a une bonne réputation en ce domaine, n’ayant travaillé qu’avec gentillesse et fermeté. Elle considère que son expérience avec des animaux sauvages a accru sa capacité à se lier avec tous les animaux.
Vidéos
On voit Lois Bourne s'exprimer dans cette vidéo à partir de 34:30.
Galerie d'images
Sources
<references>
- ↑ -Lois Bourne, traduction par Tof.